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Expériences de mort imminente Du même auteur Et si on parlait des miracles…, Pr

Expériences de mort imminente Du même auteur Et si on parlait des miracles…, Presses de la Renaissance, Paris 2004 (2e édition). Lourdes : des miracles pour notre guérison, Presses de la Renaissance, Paris, janvier 2008. Le témoignage incroyable d’un pèlerin, René Le Ménager, à Lourdes il y a cent ans, Atlantica, 2008. Une nouvelle approche biomédicale des maladies chroniques : l’endothérapie multivalente, (avec le Dr Michel Geffard, directeur de recherche à l’INSERM), F-X de Guibert, Paris 2003 (2e édition). Directeur de publication Être chrétien aujourd’hui dans sa pratique médicale, Actes Congrès, 2005. Parole et Silence/NDL. Être médecin et chrétien aujourd’hui, Actes Congrès, 2007. Parole et Silence/NDL. En collaboration Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétiens, Fayard, 2002. Lourdes de A à Z, Nouvelle Cité/NDL, 2008. Merveilles de Lourdes : 150 histoires, Mame/Magnificat/NDL, 2008. Enquête sur les miracles. Pour la nouvelle évangélisation, Editions du Jubilé, 2015. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. © 2015, Groupe Artège Éditions Artège 10, rue Mercœur - 75011 Paris 9, espace Méditerranée - 66000 Perpignan www.editionsartege.fr. ISBN : 978-2-36040-374-5 ISBN epub : 978-2-36040-726-2 Patrick Theillier Expériences de mort imminente C’est en compagnie de Mariam « la petite arabe » que j’ai écrit ce livre. Elle a été canonisée par le pape François le 15 mai 2015 au moment où je le terminai. Je le lui dédie. À mes parents, Marc et Liliane, et à mes beaux-parents, Paul et Colette, vivants au-delà du voile… À mes petits-enfants, tous bien vivants ici et maintenant, Dieu soit béni ! Jean-Baptiste, Élisabeth, Marie-Liesse, François, Félicité, Pierre, Edmée, Albert, Rémi, Philomène, Basile, Grégoire, Madeleine, Bernadette, Armand, Joséphine, Louis, Henri, Gabrielle, Aminthe, Geneviève, Joseph, Marthe, Marie, Augustin, Étienne, les deux qui sont encore dans le ventre de leurs mères, et ceux à venir… Je souffrais. Je souffrais sans que rien de tangible ne soit cause de cette souffrance. Certains possèdent le don de vivre sans s’interroger sur ce qu’ils sont, ni sur le monde qui les entoure. Moi, j’étais dévoré de questionnements et ma frustration n’avait d’égal que ma soif de comprendre. En vérité, je rêvais du jour où j’arriverais à me convaincre, tâche ô combien difficile, qu’il n’existait pas de naissance sans mort, ni de mort sans renaissance. À cette double condition, vivre trouverait un sens… Gilbert Sinoué La nuit de Maritzburg J’ai côtoyé la mort pendant des années et pourtant je ne sais rien d’elle, sinon qu’elle m’a privée de ceux que j’ai le plus aimés. M’attendent-ils quelque part ? Je veux le croire et je n’ai pas peur. Car si personne ne nous attend de l’autre côté du temps, s’il n’y a rien pour nous recevoir, nous ne le saurons pas et n’en souffrirons pas. Mais si nous sommes accueillis, au contraire, ce sera sans doute la plus belle fête qui nous sera accordée. Dans l’espérance de ces retrouvailles, je vais m’y préparer comme pour des noces éternelles. Christian Signol Tout l’amour de nos pères Non je ne mourrai pas, je vivrai, et publierai les œuvres du Seigneur. Ps 117, 17 En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. Lc 23,41 La Vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu… Jn 17, 3 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le Ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. Jn 1, 51 Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ! Thérèse de Lisieux Préface Le Docteur Patrick Theillier connaît bien les phénomènes surnaturels. Comme médecin du bureau des constatations médicales de Lourdes, ce catholique convaincu et engagé a travaillé pendant dix ans à vérifier scientifiquement, avec l’aide d’équipes de médecins pas nécessairement croyants, le caractère inexplicable humainement de guérisons obtenues par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes et soumises à son examen. Nombre de ses conclusions ont permis à l’Église de reconnaître d’authentiques miracles. Une guérison inexpliquée est déclarée miracle dès lors que l’autorité ecclésiale compétente y reconnaît un signe, manifestant concrètement la Puissance d’amour de Dieu dans la vie des hommes, et à même de fortifier la foi du Peuple chrétien. Dans le présent ouvrage, le Docteur Theillier se penche sur ce que l’on appelle communément en anglais « NDE », c’est-à-dire Near Death Experience, et que l’on traduit en français par « EMI », « Expériences de Mort Imminente ». Depuis des décennies, on recense de très nombreux témoignages et il existe une littérature abondante sur le sujet. Les témoins les plus divers, dans toutes les cultures, pas nécessairement convaincus a priori de l’existence d’un au- delà de la mort, rendent compte avec précision de ces phénomènes étranges à l’approche de la mort, de telle sorte que l’on puisse établir aujourd’hui une typologie pertinente et que l’on ne saurait rejeter sans examen approfondi. En homme de science averti, le Docteur Theillier commence par établir la crédibilité des témoignages qu’il a recueillis. Puis il les passe au crible des acquis de la science moderne pour en déterminer l’objectivité scientifique. Les ressources de l’anthropologie judéo-chrétienne lui permettent de mieux définir ces expériences et d’en établir la compatibilité avec la foi. S’il est bien établi dans l’Écriture que nul ne peut revenir de la mort, à moins d’un miracle, comme la résurrection-réanimation de Lazare (cf. Jn 11), où l’on peut attester que l’âme spirituelle était bien séparée du corps – « Il sent déjà : c’est le quatrième jour » (Jn 11, 39), on peut conclure à des expériences, non de mort métaphysique, mais d’approches d’un au-delà de la mort. Qui ne verrait dans cet ouvrage, l’opportunité d’une apologétique pour notre temps ? Dans une société sécularisée, où l’on vit comme si Dieu n’existait pas, et où l’on se satisfait à si bon compte d’une science et d’une technique qui prétendent tout expliquer et tout organiser de la vie des hommes – le totalitarisme de la technoscience –, on se heurte paradoxalement de plus en plus à l’inexplicable. Et l’athéisme théorique et pratique, professé par le laïcisme ambiant, au nom des progrès de la science et de la technique, fait le lit de l’irrationnel dans nos sociétés dites évoluées : poussées de violence aveugle, montée de l’Islam radical, foisonnement de l’ésotérisme Jusque dans la célébration des funérailles chrétiennes, il ne manque pas de signes qui manifestent que l’on veut occulter la mort, dernier rempart contre la toute-puissance de la raison et de la science : qui n’a pas entendu, en effet, ici ou là, le fameux texte faussement attribué à saint Augustin ou à Charles Péguy : « La mort n’est rien » ? Comme si l’on voulait exorciser à peu de frais l’angoisse que la mort provoque de manière croissante aujourd’hui. S’il est bien une chose que l’on ne peut contester, c’est que la mort existe, et ces expériences de mort imminente, passées aux cribles de la science et de la foi, peuvent en effet ouvrir l’intelligence et le cœur de nos contemporains à l’existence d’une vie après la mort, et du même coup les rendre disponibles à l’annonce du Christ mort et ressuscité. Sans doute la foi en la Résurrection est-elle un don de Dieu, une illumination de l’esprit qui nous fait adhérer au Mystère révélé, non en vertu de l’expérience des sens ou du raisonnement, mais précisément à cause de Dieu lui-même se révélant : « Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les Cieux » (Mt 16, 17). Toutefois, l’Église a toujours reconnu que nous avons besoin d’une évidence de crédibilité, pour accueillir le don gratuit de la foi. C’est parce que Pierre avait été disposé à croire par la prédication de Jésus faite avec autorité les miracles accomplis en faveur des hommes, la prière intime du Fils de l’homme donnant à Dieu le nom de « Abba », c’est-à-dire Papa, qu’il ouvrit progressivement son intelligence et son cœur à la grâce de la foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Comme l’écrit saint Thomas d’Aquin, si la foi demeure un don qui n’a d’autre cause propre que Dieu se révélant à l’intérieur du cœur de l’homme, il faut cependant « voir qu’il faut croire » : c’est ce que j’ai appelé plus haut une « évidence de crédibilité ». Le monde rationaliste et athée, dans lequel nous évoluons aujourd’hui, a besoin d’évidences de crédibilité pour disposer les hommes à poser l’acte de foi qui sauve ! Il ne fait pas de doute que Dieu, qui sait si bien s’adapter à la nature de l’homme qu’il a créé, suscite aujourd’hui de nouvelles évidences de crédibilité. Le saint linceul de Turin est de cet ordre, qui a fait l’objet d’études pluridisciplinaires sans précédent : la science se heurte toujours, malgré ses investigations les plus poussées, devant ce qui reste une énigme et peut aider une civilisation dite scientifique à franchir le pas de la foi devant le Mystère. C’est parce qu’il a vu uploads/Geographie/ experiences-de-mort-imminente-patrick-theillier.pdf