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minutes minutes ALAIN MOUNIC/FEP/PANORAMIC N°958 VENDREDI 28 AVRIL 2006 7°C le matin 18°Cl’après-midi météo Deux mois après le match controversé entre le PSG et l’OM, les deux clubs s’affronteront demain en finale de la Coupe de France. Près de 2 300 membres des forces de l’ordre seront mobilisés au Stade de France. P .22-23 paris grand paris www.20minutes.fr Filmer la violence et la diffuser, le nouveau loisir à la mode L’agression d’une professeur filmée avec un portable puis mise en ligne sur le Net n’est pas un exemple isolé. Cette dérive de la violence,ou « slapping »,prend une ampleur alarmante. P .8 Distribution dechaînes en vue Le CSA doit lancer avant l’été l’appel d’offres pour attribuer les canaux régionaux de laTNT.Un défi pour les petites chaînes.P2-3 Impôts :plus rienà déclarer,ou presque monde Le délai imposé par L’ONU pour que l’Iran cesse d’enrichir l’uranium prend fin aujourd’hui.P .12 Ladéclarationprérempliearrive dans les boîtes àlettres.20 Minutes endonnelemoded’emploi.P .14 économie L’Iran défie, l’ONU se défile S. POUZET / 20 MINUTES ABEDIN TAHERKENAREH / EPA / SIPA grand paris 2 france 6 monde 11 économie 16 emploi 17 arguments 38 sport 20 culture 28 guide 32 télévision 35 Le retour des pros Ambiance de début de match dans les télévisions locales franciliennes,quelques semaines avant lelancement de l’appel d’offres pour l’at- tribution des canaux régio- naux de télévision numé- rique terrestre (TNT). Un sésamequipermettraà trois chaînes dediffuser leurs pro- grammes en continu sur la quasi-totalité de l’Ile-de- France. Un rêve pour les télés associatives, qui émet- tent aujourd’hui difficile- ment par ADSL, ou en vidéo à la demande sur leur site Internet. Un enjeu po- litique pour les télévisions issues des collectivités lo- cales. Et un enjeu commer- cial pour les grands groupes qui souhaitent s’engouffrer dans ce marché. Les émetteurs seront ce- pendant bridés pour que seuls dix millions de Franci- liens sur douze puissent y avoir accès, seuil au-dessus duquel la législation des té- lévisions locales ne pourrait plus s’appliquer. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui attribuera ces canaux, souhaite « lancer l’appel d’offres avant l’été. Nous sommes actuellement en train de faire des exper- tises techniques, pour iden- tifier les fréquences dispo- nibles », indique un res- ponsable. Le CSA n’est toutefois « pas en mesure de fournir un calendrier ». «Ilfaudraque tout soit bou- clé avant la fin de l’année car Dominique Baudis, pré- sident du CSA, s’en va », note Frédéric Louis, direc- teur général de Télessonne. « Ils ont pris du retard, et n’ont pas fini de construire leur architecturede réseau», avance à son tour Michel Fiszbin, cofondateur de Zalea TV , dans le 10e. Le temps presse puisqu’un second appel d’offres doit ensuite attribuer trois ca- naux supplémentaires «avec une emprise plus locale ». «Dans unbassinaussigrand que l’Ile-de-France, il fau- dra des chaînes départe- mentales qui s’appuient sur des initiatives locales, pour aller au plus près des popu- lations », estime Jacques Bouvard, responsable de la commission télés locales à l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif). « Notre priorité, c’est le local, confie Frédéric Louis, même si participer à une chaîne régionale nous don- nerait un nouveau souffle. » Magali Gruet Bataille rangée autour de la TNT dans le petit WAG L’affaireaété traitée avec des pincettes à l’Hôtel de Ville. Invitée à rendre sa propre « contribution » au CSA, Paris a décidé de faire appel à un cabinet indépen- dant, pour éviter toute ac- cusation de favoritisme en- vers un type de télévision. Son rapport, dont 20 Mi- nutes a obtenu une copie, conseille la création de « deux chaînes commer- ciales et une associative », avec une zone de diffusion étendue sur Paris et lapetite couronne. La Ville ne se porte toutefois pas candi- date pour obtenir un canal. Le cabinet de Danièle Auf- fray, adjointe chargée des Nouvelles Technologies, ne traitera pas ce « dossier sen- sible, dont il ne se sent pas maître », indique-t-on de source proche du cabinet. BertrandDelanoëapréféré le confier directement aux mains de sa directrice de la communication. M. G. Trente-cinq groupes intéressés Si les chaînes locales les plus confidentielles ont participé à la consultation publique du CSA pour l’attri- bution de canaux de TNT en Ile-de-France, de grands groupes ont également ren- voyé le questionnaire, avec l’intention non dissimulée de s’engouffrer dans le cré- neau. Trente-cinq contribu- tions ont été rendues. Dans l’audiovisuel,on trouveTF1, France Télévisions, M6, NRJ… Côté presse, Le Pa- risien et Le Nouvel Obser- vateur ont aussi rempli le questionnaire. Des collecti- vités locales, qui ne se por- teront pas directement can- didates mais qui y trouvent toutefois leur intérêt, ont aussi répondu aux onze questions du Conseil. La synthèse de ces contri- butions fait donc apparaître quelques contradictions, chacun défendant son mo- dèle, entre ceux qui sont « pour un canal réservé aux chaînes associatives»et ceux qui estiment que ces der- nières « sont peu adaptées à une couverture aussi vaste que l’Ile-de-France ». Les défenseurs delaformuleas- sociative font aussi valoir qu’un seuil de diffusion su- périeur à 10 millions d’ha- bitants obligerait les chaînes à un régime juridique qui « favoriserait les candida- tures des chaînes généra- listes, ne proposant qu’un contenu local limité ». Laplupart des contributeurs s’accordent àdireque seules deux ou trois chaînes com- merciales devraient voir le jour sur ce nouveau réseau. « Tout le monde veut en être,car unefois l’attribution faite, il faudra attendre la fin des canaux analogiques pour ouvrir denouveaux ca- naux numériques », estime Jacques Bouvard, chargé des télés locales de l’Asso- ciation des maires d’Ile-de- France (Amif). M. G. WITT / SIPA Un dossier très sensible pour la Mairie de Paris Médias L’appel d’offres pour l’attribution de trois canaux franciliens de télévision numérique terrestre pub La Ville a fourni une étude sur le marché de la publicité locale, pour permettre au CSA de déterminer la viabilité des chaînes commerciales. Un marché de deux millards d’euros, dont 600 millions pour les médias locaux, et 20 à 35 millions pour les télés. grandparis 2 VENDREDI 28 AVRIL 2006 www.20minutes.fr DOCUMENT Les résultats de la consultation du CSA. rubrique paris TF1 a participé à la consultation. TF1 a participé à la consultation. paris@20minutes.fr Deux «fédérations» pour faire front La stratégie de l’union. Les télévisions franciliennes ont décidé de s’associer pour emporter l’uniquecanalquidevrait être attribué aux asso- ciations. Deux « fédéra- tions » regroupant une poignée d’entre elles viennent de voir le jour. Il y a deux mois naissait IDF Première, fusion de cinq télés associatives, pour présenter un dos- sier commun devant le CSA. Les entités qui la composent préfèrent res- ter anonymes « car il y a un risque qu’il y ait des pres- sions pour décourager cer- tains d’entrenous»,indique un responsable. Car l’enjeu est gros et la concurrence ardue : en face, les télévisions mon- tées par des collectivités lo- cales ont fusionné il y a dix jours en Francilienne TV . Elle regroupe Télessonne, Rosny TV , TV Montreuil, Val-d’Oise TV et TVFil 78, financées par les villes, les départements ou les chambres de commerce. « La télé de monsieur le maire », lâche le respon- sable de Zalea TV . « Le système le plus adapté », rétorque Jacques Bou- vard, chargé des télés lo- cales à l’Association des maires d’Ile-de-France et adjoint au maire (UMP) de Rosny-sous- Bois. Il n’exclut pas « des rapprochements avec d’autres locales, comme celle de Rueil-Malmai- son (Hauts-de-Seine), et un financement de so- ciété d’économie mixte ». De son côté, IDF Première « ne se fait pas d’illusion quant à ses chances d’ob- tenir la fréquence, mais ce rapprochement [lui] per- mettra ensuite d’être dif- fusée sur ADSL ». M. G. La résistance des télévisions associatives prend une ampleur nationale. Un « appel » est en cours de préparationpour dénoncer le fait qu’« aucune télévi- sion associative indépen- dante n’a été autorisée par le CSA à diffuser par voie hertzienne de façon per- manente, en analogique comme en TNT, au plan local comme au niveau na- tional », malgré la loi de 2000, qui leur reconnaît un statut. Les auteurs du texte le font signer dans leur mi- lieu professionnel jusqu’à demain,et rendront lenom et le nombre de signataires publics lundi. Les télévisions associatives se plaignent notamment que leurs programmes soient « quasiment inac- cessibles au grand public, conduisant ainsi à une cen- sure de fait » et réclament une série de mesures : ex- tension aux télévisions as- sociatives du fonds de sou- tienaux radios associatives, obligationde transport gra- tuit des télévisions associa- tives par les distributeurs privés commerciaux (câble, satellite, TNT, ADSL et té- léphonie mobile) ou ré- forme du CSA, dans la no- mination de ses membres, « pour qu’il soit réellement au service du pluralisme ». M. G. Philippe Barbier, ex-chef de chœur et organiste à la cathédrale d’Evry, com- parait à partir d’aujourd’hui à huis clos devant la cour d’assises de l’Essonne. Il est accusé d’avoir régulière- ment violé deux choristes mineures entre 2000 et 2003. L’ancien chef de chœur, qui a toujours as- suré uploads/Geographie/ par.pdf

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