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Ministère de l’Éducation - 1 - Français langue seconde – immersion 12 (Année sc

Ministère de l’Éducation - 1 - Français langue seconde – immersion 12 (Année scolaire 2010/11) Description générale de l’examen FRANÇAIS LANGUE SECONDE – IMMERSION 12 DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L’EXAMEN Quatre parties forment le contenu de l’examen de Français langue seconde – immersion 12 (le FRAL 12) : la partie Composante orale, la partie Connaissances grammaticales, la partie Compréhension de l’écrit et la partie Composition. Les trois dernières parties constituent la portion écrite du FRAL 12. L’équipe de préparation de l’examen élabore cette partie écrite pour que la grande majorité des élèves puissent la terminer en 120 minutes. Les directions d’école peuvent cependant allouer jusqu’à 60 minutes additionnelles aux élèves qui ont besoin de plus de temps pour finir. Composante orale (8–10 minutes) La composante orale est administrée avant la partie écrite et sert à établir le niveau de compétence orale des élèves. Les entrevues sont enregistrées électroniquement à l’aide d’un ordinateur et stockées sur le site web du ministère de l’Éducation. Ces entrevues portent sur un sujet choisi et préparé par l’élève. Les catégories de sujets proposées aux élèves sont les suivantes : • Les phénomènes mondiaux • Les phénomènes sociaux • Les phénomènes culturels et technologiques • Les sujets d’actualité • Les sujets littéraires La composante orale compte pour 40 % de la note des élèves à l’examen. Connaissances grammaticales (10 minutes) Cette partie porte sur les notions grammaticales que les élèves du programme de douzième année inscrits au programme d’immersion devraient maîtriser à la fin de leurs études secondaires. La partie Connaissances grammaticales compte pour 10 % de la note des élèves à l’examen. Ministère de l’Éducation - 2 - Français langue seconde – immersion 12 (Année scolaire 2010/11) Description générale de l’examen Compréhension de l’écrit (65 minutes) Cette partie évalue la compréhension que les élèves ont des textes qu’on leur demande de lire. Les trois textes inclus dans chaque édition de l’examen correspondent au niveau de compétence attendu d’élèves de douzième année inscrits au programme d’immersion selon les membres de l’équipe d’enseignants qui élaborent le FRAL 12. Tous les textes présentés sont également jugés acceptables par le ministère en fonction d’une liste établie de critères. Dans chaque édition de l’examen, on présente aux élèves un texte d’information ou d’opinion, un texte littéraire en prose et un poème ou une chanson. La partie Compréhension de l’écrit compte pour 30 % de la note des élèves à l’examen. Composition (45 minutes) La partie Composition sert à déterminer le niveau de compétence en écriture des élèves. Dans chaque édition du FRAL 12, un seul sujet est présenté aux élèves. Le sujet est un texte d’opinion. Une liste de critères est fournie dans le cahier d’examen pour aider les élèves à évaluer et à améliorer leur composition. La partie Composition compte pour 20 % de la note des élèves à l’examen. Remerciements : Le ministère de l’Éducation désire remercier les enseignants de la Colombie-Britannique pour leur contribution à l’élaboration et à la révision de ce document. Ministère de l’Éducation - 1 - Français langue seconde – immersion 12 (Année scolaire 2010/11) Exemple de question à réponse écrite FRANÇAIS LANGUE SECONDE-IMMERSION 12 EXEMPLE DE QUESTION À RÉPONSE ÉCRITE PARTIE II : COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT TEXTE D’INFORMATION Chaque été, de jeunes Québécois viennent travailler comme cueilleurs de fruits dans l’Okanagan. Les fruits d’un dur labeur 1 Chaque été, plusieurs centaines d’étudiants québécois remontent la vallée de l’Okanagan afin de trouver un emploi temporaire dans les fermes de la région cultivant des fruits. C’est l’occasion pour eux de découvrir l’Ouest canadien tout en se faisant de l’argent en vue de la rentrée universitaire. Leurs conditions sanitaires de travail au pays des vergers1 peuvent cependant être précaires2. Une enquête a été réalisée à la fin de l’été 2004 auprès de travailleurs saisonniers par le Centre francophone de services à l’emploi de l’Okanagan (CFSEO). Cette étude fait ressortir que le principal aspect de leur expérience à améliorer serait les conditions de travail devant les moyens de transports. Parmi les conditions à parfaire, les installations sanitaires arrivaient en deuxième position après les normes salariales. 2 Selon Mireille Beck, directrice du CFSEO, les conditions sanitaires sur les fermes seraient meilleures dans le centre de la vallée, autour de Kelowna, où les employeurs offriraient plus souvent un camping avec douches. Dans le sud, autour d’Oliver et d’Osoyoos, une région comptant beaucoup de petites exploitations, la situation laisserait davantage à désirer. Le site Internet actuel de la Chambre de commerce d’Oliver avertit ouvertement les visiteurs intéressés par le travail agricole que certains fermiers locaux ne fournissent pas l’eau courante, pourtant une obligation légale depuis 1993. 3 Des inspecteurs du WCB (Workers’ Compensation Board) ont l’autorité d’effectuer des visites au hasard sur une ferme afin de vérifier la conformité des opérations de travail dans le domaine de la santé et de la sécurité. Ils peuvent entreprendre une procédure de sanctions en cas de non obéissance à la loi. Selon Lisa Needoba, présidente de Safe Harvest, un groupe de défense des travailleurs agricoles basé à Oliver, les équipes d’inspection font cependant trop peu de sorties dans les vergers pour être efficaces. Ministère de l’Éducation - 2 - Français langue seconde – immersion 12 (Année scolaire 2010/11) Exemple de question à réponse écrite 4 Le travailleur agricole souhaitant effectuer une plainte formelle quant à ses conditions de santé et de sécurité au travail a la possibilité de le faire en appelant le bureau local du WCB à Kelowna. La procédure anonyme peut entraîner la visite d’un inspecteur sur l’exploitation d’où la plainte a été émise afin d’en examiner toutes les installations. 5 « C’est un cercle vicieux : nous ne portons pas plainte parce que ça ne donne rien, ça ne donne rien parce que nous ne portons pas plainte », souligne Mme Beck. Selon Lisa Needoba, la barrière de la langue constitue aussi un frein pour porter plainte. 6 En vigueur depuis 1993, soit trois-quarts de siècle après le reste des secteurs professionnels de la province, les premières normes de santé-sécurité pour l’agriculture étaient jusqu’à présent administrées séparément par le WCB. Le changement survenu en 2005 offre en théorie la même protection aux travailleurs agricoles qu’aux autres. Ces ajustements tardifs sont des symptômes d’une vieille tradition d’exclusion en Colombie-Britannique selon Mario Lanthier, co-auteur d’une recherche sur l’histoire des agriculteurs dans la vallée de l’Okanagan de 1880 à 1980. 7 « Les lois sur les conditions de travail en agriculture sont systématiquement discriminatoires envers les travailleurs agricoles, affirme-t-il. Lorsque la loi sur le salaire minimum a été mise en place au début du siècle dernier dans la province, les employés agricoles en ont été exclus. Comment peut-on aussi expliquer qu’ils n’ont touché des compensations de salaire pour les accidents de travail qu’à partir de 1984, soit 30 ans après le reste des travailleurs de la province? » 8 Il est prévu que des équipes d’inspection du WCB visitent des fermes cet été afin de rencontrer les exploitants pour expliquer les nouveaux règlements. Les inspecteurs se feront-ils assez convaincants? Raphaël Perdriau 1 un verger : une plantation d’arbres fruitiers 2 précaire : insuffisant QUESTION 1 : TEXTE D’INFORMATION 1. Selon l’article, les règlements établis en 1993 sont-ils efficaces? Oui Non Donne une seule explication. Puis, justifie cette explication à l’aide de deux citations tirées du texte. Seule la première citation dans chaque boîte sera considérée. Réponds à la question numéro 1 dans le cahier de réponses. Ministère de l’Éducation - 3 - Français langue seconde – immersion 12 (Année scolaire 2010/11) Exemple de question à réponse écrite Titre : LES FRUITS D’UN DUR LABEUR Classe de l’item : L4 : Faire preuve d’esprit critique Question 1 : Selon l’article, les règlements établis en 1993 sont-ils efficaces? ❒ Oui ❒ Non Donne une seule explication. Puis, justifie cette explication à l’aide de deux citations tirées du texte. Seule la première citation dans chaque boîte sera considérée. Rubrique de correction : 4 points : L’élève répond « Non », donne une explication satisfaisante et fournit deux citations pertinentes. 3 points : L’élève répond « Non », donne une explication satisfaisante et fournit une citation pertinente. 2 points : L’élève répond « Non », donne une explication satisfaisante, sans fournir de citations pertinentes. 1 point : L’élève répond « Non », fournit une ou deux citations pertinentes qui apparaissent dans la rubrique de correction mais l’explication démontre qu’il n’a pas compris le texte. 0 point : L’élève répond « Oui » et fournit une explication et/ou une citation contredisant la réponse qu’il a choisie. OU L’élève donne une explication et/ou une citation mais ne répond ni « Oui » ni « Non ». Explications satisfaisantes : Citations pertinentes : A. Certaines conditions ne répondent pas aux normes. • « Leurs conditions sanitaires de travail au pays des vergers peuvent cependant être précaires. » (paragraphe 1) • « … que le principal aspect de leur expérience à améliorer serait les conditions de travail devant les moyens de transports. » (paragraphe 1) • « … les conditions à parfaire, uploads/Geographie/ fral12-trousse-de-l-x27-examen-provincial.pdf