Gabon pays d'Afrique Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un
Gabon pays d'Afrique Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960. République gabonaise Drapeau du Gabon. Armoiries du Gabon. Devise Union, Travail, Justice Hymne La Concorde Fête nationale 17 août · Événement commémoré Indépendance vis-à-vis de la France (1960) 0:00 0:00 / 0:00 / 0:00 Administration Forme de l'État République, régime présidentiel Président de la République Ali Bongo Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda Président de l'Assemblée nationale Faustin Boukoubi Président du Sénat Lucie Milebou-Aubusson Parlement Parlement Chambre haute Chambre basse Sénat Assemblée nationale Langues officielles Français Capitale Libreville 0° 23′ 24″ N, 9° 24′ 07″ E Géographie Plus grandes villes Libreville, Port-Gentil Superficie totale 267 667 km2 (classé 76e) Superficie en eau Négligeable Fuseau horaire UTC + 1 Histoire Indépendance De la France Date 17 août 1960[1] Démographie Gentilé Gabonais Groupes ethniques Fang, Myènè, Teke-Mbete, Punu-Échira, Nzebi-Adouma, Mèmbè, Kota, Akélé, Baka Population totale (2020[2]) 2 230 908 hab. (classé 145e) Densité 8 hab./km2 Économie PIB nominal (2018) 16,853 milliards de dollars[3] (0,84 %)[4] (123e) PIB (PPA) par hab. (2015) 15 103 dollars[5] (98e) IDH (2018) 0,702[6] (élevé ; 106e) Monnaie Franc CFA (CEMAC) ( XAF ) Divers Code ISO 3166-1 GAB, GA Domaine Internet .ga Indicatif téléphonique +241 Organisations internationales G24 CGG CEEAC OHADA APO OPEP BAD ZPCAS CICIBA CAMES C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont les parcs nationaux de la Lopé et d'Ivindo, inscrits au patrimoine mondial par l'UNESCO. Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus prospères d'Afrique. Le pays affiche l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana. Le PIB a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. Articles détaillés : Histoire du Gabon et Chronologie du Gabon. Histoire géologique et paléontologique Article détaillé : Groupe fossile de Franceville. Le Gabon recèle les traces de vie pluricellulaire les plus anciennes connues à ce jour. Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 2008[7],[8],[9]. En juin 2014, le CNRS annonce la découverte de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge du gisement fossile à 2,1 milliards d'années[10]. Préhistoire et protohistoire Concernant l'aspect humain, il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. Chasseurs cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère[11],[12]. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le Ier millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement pygmée sur place[13]. Peuplement du Gabon Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le xie siècle et le xviiie siècle dans la zone de l'actuelle province de l'Estuaire[13],[14]. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au xvie siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (Mitsogos, Okandés, Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Nzebi, Adoumas…) Les Fangs, eux aussi bantous[15], s'installent progressivement jusque dans le courant du xixe siècle[16]. Arrivée des Européens Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au xixe siècle, de Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au xve siècle, les premiers Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de l'Estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen[17], il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales. Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l'estuaire du Komos et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations de Sao Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au xixe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers[18],[19]. Colonisation française Histoire La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du xixe siècle, après un traité signé avec le « roi Denis », en 1839. Les explorateurs commencent à pénétrer l'hinterland (tels le Franco-Américain Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué en 1874, puis 1876-1878 et 1879-1882). En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en 1898, de Congo français[20]. En 1904, à la suite d'un décret du 29 décembre 1903[21], le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad[20]. En 1910, les colonies du Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française[20]. En 1940, le Gabon est d'abord tenu par des forces vichystes, mais après la brève campagne du Gabon, il passe, avec l'AEF, dans le camp de la France libre. Ses dirigeants coloniaux sont alors internés[22]. En 1946, le Gabon devient un territoire d'outre-mer[20]. En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon Mba, président de ce Conseil, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba[23],[24]. Indépendance Le 17 août 1960, comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance. Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba, qui avait demandé à ce qu'il devienne un département français d'outremer[25] ; ce dernier en devient le premier président[1]. Il sera soutenu par la France qui assurera même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit)[26], cela jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par son directeur de cabinet, Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba ». Le président Bongo instaure le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais. L 'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon ; le président Bongo devient un chef d'État très courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs. En échange du soutien de l’Élysée, qui peut intervenir pour le destituer, Bongo consent à mettre à disposition de la France une partie des richesses du Gabon et en particulier son pétrole et son uranium, ressources stratégiques. Sur les questions de politique internationale, le Gabon s'aligne sur Paris[27]. Le président Omar Bongo Odimba en 2004. En 1968, Omar Bongo, toujours sous l'influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l'aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d'armes opérées en faveur du colonel Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra). Ce sera aussi depuis le Gabon que les mercenaires de Bob Denard tenteront de déstabiliser le régime marxiste-léniniste du Bénin[28]. À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques[29]. Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières uploads/Geographie/ gabon.pdf
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- Publié le Jui 25, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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