Chants Gadz'arts Sonnet de la Rochefoucault-Liancourt Sur le socle de pierre où

Chants Gadz'arts Sonnet de la Rochefoucault-Liancourt Sur le socle de pierre où revit ton image Devant la vieille école où survit ta pensée Nous venons t'apporter un filial hommage Pour que ton oeuvre soit enfin récompensée. C'était hier encore et c'était l'esclavage Et déjà cependant de la France oppressée Se levait la moisson sublime d'un autre âge Tes mains de grand seigneur l'avaient ensemencée. Dans l'humble Liancourt où tes armes durcies Joignaient l'iris champêtre aux fleurs de lys royales Tu construisis la forge aux clartés éternelles. Et brisant ton épée ainsi qu'un fer sans âme De ses tronçons épais refondus à la flamme Tu fis pour nous l'outil des noblesses nouvelles. Déclaration d'Amour Ah! Fallait-il que je vous visse Pour que vous me séduisassiez Et qu'à vos genoux je me misse Pour que vous me repoussassiez Fallait-il que je vous aimasse Pour que vous me dédaignassiez Et que pour vous je m'enflammasse Pour que vous m'assassinassiez Mademoiselle, quand l'on vous fit On fit la beauté même On fit celle que j'aime Permettez que je vous fasse ici Ce que l'on fit Le jour où l'on vous fit. Ronceray Non ce n’est plus votre antique abbaye Vos chants sacrés, nonnes du Ronceray Non, ce n’est plus votre indolente vie Vos oraisons et vos nombreux versets Le fer gémit, c’est là notre prière Votre couvent c’est l’école des Arts Vous qui dormez sous vos six pieds de terre Dormez en paix car ce sont les Gadz’Arts. Fraternité Que font ici ces titres de noblesse ? Leurs faux éclats ne peuvent nous éblouir Ici, puissant, l’inégalité cesse Vieux privilèges vous devez tous périr Goûtons amis ce bonheur qu’on méprise Car sachez bien qu’à l’école des Arts Fraternité, c’est là notre devise C’est la devise de tous les vrais Gadz’Arts. Cythère A tes autels petit dieu de cythère Nous nous plaisons à consommer nos coeurs Les traits brûlants des amours passagers Trouvent chez nous de brillantes faveurs Chaque fillette en son âme ravie Se dit tout bas « c’est l’élève des Arts » Ah ! Oui vraiment qu’une fille est jolie Sous le baiser amoureux d’un Gadz’Arts. Bacchus Loin de ces murs de si triste mémoire Enivrons-nous en de joyeux festins Du dieu Bacchus fêtons ici la gloire Et loin de nous les soucis, les chagrins Censeur cessez votre morale austère Car sachez bien qu’à l’école des Arts Ce jus divin qui réjouit la terre N’emplit jamais la coupe d’un Gadz’Arts. Num’s 2 L’année enfin termine sa carrière Et ma décale approche lentement Amis jetons un regard en arrière Nous ne sommes plus conscrit maintenant Pieux num’s 2, témoins de nos souffrances Nous te brûlons avec joie aujourd’hui Amis, chantons une telle biffance Vive le Un et vive les viscrits. Délivrance Voyez amis, la liberté s’avance Déjà le tap’s a battu le départ Et dans la vie votre vaisseau s’élance Sur une mer qu’agite le hasard Lourdés Gadz’Arts chassés par le censeur sévère Vous demeurez présents dans nos pensées Malgré la Strass nous sommes toujours frères Rien ne fera qu’on vous puisse oublier Voici déjà que commence la vie Vous connaissez ses pénibles hasards Mais vous aurez une force infinie Car malgré tout, vous êtes des Gadz’Arts. Larrens (Traditions) Sonnez clairons aux notes éclatantes Hymne sacré aux saintes Traditions De supprimer les promos militantes Tel est le but de l’administration Réagissons mais sans être vandale Montrons qu’on peut à l’école des Arts Chanter bien haut d’une voix triomphale Larrens moura quand mourrons les Gadz’Arts. Bandes Qu’on soit enfant de la belle Aquitaine Qu’on soit de sang Normand ou bien Breton Que le pays soit le mont ou la plaine Ou que la mer en borde l’horizon Quand sous les cloîtres les trois promos entières Tournent ensembles à l’école des Arts Ours, Poitevins, Kromagn’s, Normands sont frères Et tous ensembles sont fier d’être Gadz’Arts. Conscrit Nous sommes loin de la chère contrée Où nous avons laissé tous nos amours Nous abdiquons la liberté sacrée Et c’est pourquoi sont tristes ces discours Mains nous voulons chasser cette tristesse Oublier tout à l’école des Arts Et qu’en nos coeurs renaisse l’allégresse C’est la gaîté, c’est la vie d’un Gadz’Arts. 508 Le port est loin, la traversée est rude Mais nous voilà joyeux à mi-chemin Amis chantons selon notre habitude Oublions tout sans songer à demain Plus de soucis, plus rien que l’espérance Plus que l’union à l’école des Arts Et de chacun prenons la défense C’est le but, la fin d’un vrai Gadz’Arts. Disparus Nous avons fait un bout de route ensemble Jusqu’à la mort qui nous a séparé Mais en cette heure nos épaules tremblent Rien ne fera qu’on vous puisse oublier 1 Sur une mer qu’agite le hasard Si la fortune ou bien si la misère Nous dote un jour de leurs titres épais Riches, puissants ou pauvres sur la terre Souvenez vous que vous êtes des Gadz’Arts. Parrainage Oui, c'est toujours dans notre antique abbaye Haut lieu sacré dans une ère nouvelle Un demi siècle a beau changer la vie L'âme du lieu restera éternelle. En ce beau jour, deux promotions marraines Sont émues à bien plus d'un égard Elles ont soudé à l'admirable chaîne Un maillon neuf de tous jeunes Gadz'Arts. Rien ne fera qu’on vous puisse oublier Oh ! vous nos frères disparus désormais Vous resterez présents dans nos mémoires Car en nos coeurs sont gravés à jamais Ces quelques mots "Vous êtes des Gadz’Arts". L'Adieu Et quand le temps, en poursuivant sa route, Aura marqué l'heure de nous séparer; On entendra résonner sous la voûte Des cris d'adieu, de Fraternels baisers. Chacun de nous, voyant partir un frère, Aura le coeur serré par ce départ; Et sans faiblesse, il remplira son verre Pour le vider à la gloire des Arts. Chanson du Ronceray A l'intérieur des murs de l'antique abbaye Dans ce vieux Ronceray, vivent trois cents cloîtrés Passant en étudiant le printemps de leur vie Faisant gémir le bois, faisant frémir l'acier Ils ont des Traditions, des chansons, des ballades Ils ont unis des liens de solidarité Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les arcades Font retentir la voûte en chantant liberté Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les arcades Font redire à l'écho (bis), le mot Fraternité. Les nonnes autrefois se rendaient à matines Dès que le jour pointait, dès que le clocheton Engrenait dans les airs sa chanson argentine Annonçant l'angélus, le moment du pardon Mais à présent ici, dès que le jour va croître Le soleil est fêté par trois long roulements. Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les vieux cloîtres Aiment de leurs tambours les sonores accents Et joyeux les Gadz' Arts, tournant sous les vieux cloîtres Songent avec espoir (bis), au dernier roulement Conscrit, vous qui ce soir, assistez à la fête Souvenez vous toujours des saintes Traditions Voyez, Fraternité brille là bas au faîte Et doit briller aussi dans les trois promotions Honorez vos Anciens, car plus tard dans la vie Vous comprendrez bien mieux leur si noble mission Lorsque, les trouvant loin de l'antique abbaye Que la main dans la main, vous direz la chanson Au si doux Souvenir de la vieille abbaye Des larmes de bonheur (bis), à vos yeux monteront Il y a bien longtemps, c'était un soir d'automne Du vieux cloître Angevin, ce chant s'est élevé Et chaque promotion depuis souvent l'entonne Ce refrain de jadis pieusement conservé Des Gadz'Arts de toujours, il redit l'allégresse Le respect du passé, la foi en l'avenir Ecoutons-en l'écho, c'est là notre jeunesse Le fidèle reflet que rien ne peut ternir Ecoutons-en l'écho, c'est de notre jeunesse Le rappel attendri (bis), le vivant Souvenir. Le clocheton Depuis que je suis au vieux cloître Que de choses ai-je vu passer J'ai vu la ville d'Angers croître Du haut du couvent vénéré Comme moi, ô pilier austère Tu vis les nonnes recueillies Et tu as vu le monastère Un jour dépeuplé et meurtri Les jours ont passé après le silence Qui nous torturait, ce fut l'espérance Des Arts et Métiers, le tambour battait Nous entendions l'hymne nouveau Le chant des lourds marteaux Il y a déjà plus de cent années Que je domine l'école des Arts J'ai vu les Traditions ancrées Dans tous les coeurs des vrais Gadz'Arts J'ai vu leurs débuts magnifiques Et les Gadz'Arts pour elles luttaient Depuis ils me sont sympathiques Chaque jour me les fait mieux aimer Je suis aujourd'hui le plus pur symbole Du passé des Gadz', de la vieille école Je domine leur vie, je guide leurs pas Sur le sentier pour eux sacré De la Fraternité. Quand l'heure de la révolte sonne Ils n'ont garde de m'oublier Pour le drapeau noir je me donne Et c'est toujours avec fierté Je vis leur vie tendre et farouche Je m'associe à leur bonheur Leurs actes fraternels me touchent Et je les suis dans leurs malheurs J'ai vu les sacqués Senti leur tristesse Des Gadz' endeuillés J'ai vu la détresse En ces jours maudits Le vieux clocheton Qui sait souffrir à sa uploads/Geographie/ gadz-x27-arts-chants.pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager