UNIVERSITE TECHNOLOGIQUE DE COMPIEGNE STAGE DE PERFECTIONNEMENT A L’INGENIERIE

UNIVERSITE TECHNOLOGIQUE DE COMPIEGNE STAGE DE PERFECTIONNEMENT A L’INGENIERIE BIOMEDICALE HOSPITALIERE RAPPORT DE STAGE CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE CHARLEVILLE MEZIERES ETUDE DES DYSFONCTIONNEMENTS D4UN SERVICE BIOMEDICAL DANS LA DEMARCHE QUALITE GAUTIER Hervé Année universitaire 2000-2001 RAPPORT DE STAGE CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE CHARLEVILLE MEZIERES ETUDE DE FONCTIONNEMENT D’UN SERVICE BIOMEDICAL PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS DANS LA DEMARCHE QUALITE Stage de perfectionnement à l’ingénierie biomédicale hospitalière. Session 2000-2001 Université technologique de COMPIEGNE - 31 SOMMAIRE 1.GENERALITES 1.1 Introduction 1.2 Historique du Centre Hospitalier page 1 à 3 1.3 Le Centre hospitalier en chiffres page 4 1.4 Influence de la norme ISO 9002 sur les locaux et l’organisation des circuits page 5 1.5 Organigramme du service biomédical page 6 1.6 Principes de l’organisation du service biomédical page 7 1.7 Analyse de l’activité page 8 2. ETUDES DE DYSFONCTIONNEMENTS 2.1.1 Circuits de matériels pages 9 à 10 2.1.2 Parcours réalisés page 11 2.1.3 Matériovigilance page 12 2.2 MESURES CORRECTRICES 2.2.1 Réalisation BRAINSTORMING pages 14 à 20 méthodologie pages 14 à 16 Diagramme de relations page 17 Classement page 18 2.2.2 Analyse de la répartition horaire pages 20 à 25 2.2.5 Analyse page 21 2.2.3 Travail administratif page 22 2.2.4 Travail technique page 23 2.2.5 Synthèse des résultats page 24 2.2.6 Synthèse des données recueillies page 25 2.3 RESTRUCTURATION DU SERVICE 2.3.1 Reconfiguration des locaux page 26 2.3.2 Logigrammes de fonctionnement page 28 2.3.3 Schémas de principe page 29 2.3.4 Travaux d’aménagements page 30 2.3.5 Synthèse jour par jour pages 31 à 34 3.3 PERSPECTIVES D’AVENIR 3.3.1 Etude QQACM organisation de l’atelier page 36 3.3.2 Etude QQACM contrôles-tests (exemple ) page 37 4.4 ACTIVITES SUPPLEMENTAIRES AU STAGE page 38 5.5 CONCLUSION page 39 6.6 BIBLIOGRAPHIE page 40 7.7 ANNEXES Stage de perfectionnement à l’ingénierie biomédicale hospitalière. Session 2000-2001 Université technologique de COMPIEGNE - 31 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier Monsieur SLUPECKI, ingénieur Biomédical du Centre hospitalier, de m’avoir accueilli au sein de son service, de m’avoir accordé sa confiance, et d’avoir su me conseiller durant toute la durée de mon stage. C’est dans une volonté commune de démarche vers la qualité, que nous avons pu réorganiser le service biomédical dans sa globalité. Rien n’aurait pu se faire sans la participation active de l’ensemble des adjoints techniques qui ont été remarquables pour leur efficacité et leur capacité à allier ces travaux supplémentaires à un planning relativement chargé. Je les remercie de m’avoir accepté en qualité de stagiaire et d’avoir su m’inculquer leurs connaissances et leur professionnalisme. Je tiens à remercier également le personnel des services économiques, techniques , et informatique pour leurs aides aussi diverses qu’indispensables. Stage de perfectionnement à l’ingénierie biomédicale hospitalière. Session 2000-2001 Université technologique de COMPIEGNE - 31 Par André LEBON Président honoraire du Centre Hospitalier, Député MAIRE honoraire DE CHARLEVILLE MEZIERES [ 3 ] Quelle date faut –il attribuer à la fusion des hôpitaux de MEZIERES et de CHARLEVILLE ? Certes, il y a celle du décret ministériel du 20 novembre 1961 qui « autorisait la fusion de l’hôpital hospice de CHARLEVILLE en un établissement unique intercommunal qui prend la dénomination suivante « hôpital-hospice de MEZIERES-CHARLEVILLE ». Je retiens cependant la date du 29 novembre 1959. Ce jour là, le maire de CHARLEVILLE que j’étais devenu en Mars, avait fait venir à CHARLEVILLE le Docteur ANJALEU, Directeur Général de la santé, pour lui demander de retenir la propriété RENAUDIN, , pour la construction de l’hôpital psychiatrique à BELAIR La concurrence était alors vive avec la ville de RETHEL, dont le Maire, CAMILLE LASSAUX, était alors Président du Conseil Général. Je harcelais depuis des mois le département et le Ministère pour que CHARLEVILLE fut retenu. Amené sur place à comparer les deux sites proposés, le Dr ANJALEU n’ hésitant pas un instant : Il choisissait BELAIR, plus agréable, plus boisé, à l’entrée de la vallée de la Meuse. L’après-midi de ce 29 novembre , René MIQUEL, alors Maire de MEZIERES et moi, nous avons entretenu le Dr ANJALEU des projets d’insertion dans le « Plan Directeur des Hôpitaux », des programmes déposés depuis plusieurs années pour l’agrandissement et la modernisation de nos établissements respectifs. Il y avait notamment pour CHARLEVILLE, la construction d’un bâtiment de sept étages dénommé « La bretelle ou le R+7 ». La réponse fut péremptoire : « Faites d’abord la fusion des deux hôpitaux et vous aurez les crédits demandés « . Nous étions fin Novembre 1959 et la fusion des villes n’a eu lieu que le 1 er Octobre 1966. C’est dire que chacune des deux villes tenait jalousement à son hôpital, partie intégrante de son patrimoine municipal, existant pour MEZIERES depuis des siècles, et pour CHARLEVILLE depuis le XVII e siècle. Déjà , en 1947 le préfet de l’époque avait envisagé une fusion. J’ai sous les yeux le procès verbal de la commission administrative de l’hôpital de CHARLEVILLE, ratifié le 29 Août 1947 par le conseil municipal. C’est à l’unanimité qu’un projet de fusion était rejeté. Parmi les raisons invoquées, je relève : » Personnel médical de première valeur et de haute conscience professionnelle, possibilité d’agrandissement « en largeur et en hauteur », importante valeur de ses dotations et de ses legs lui donnant une situation privilégiée, situation de trésorerie garantissant une situation aisée, ensemble sanitaire plus facile et moins coûteux à gérer que HISTORIQUE DU CENTRE HOSPITALIER Stage de perfectionnement à l’ingénierie biomédicale hospitalière. Session 2000-2001 Université technologique de COMPIEGNE - 31 l’hôpital de MEZIERES, position géographique avantageuse( 500 m de la gare, 200 m de la place DUCALE) situation sur la rive gauche de la MEUSE offrant, pour des évacuations sanitaires vers l’intérieur, en cas de péril, des garanties supérieures à celles de MEZIERES. Donc, le Docteur AUJALEU rentré à PARIS, le processus de la fusion se met en marche. Le 9 Janvier 1961, le conseil municipal de CHARLEVILLE, le 11 Janvier celui de MEZIERES, donnent un avis favorable à la création , par fusion des deux hôpitaux, « D’un seul établissement qui sera un Centre Hospitalier Intercommunal, à vocation Départementale ». Il est précisé : Que la direction et le secrétariat seront à CHARLEVILLE Que l’économat et les services financiers seront à MEZIERES Qu’une seule commission Administrative sera constituée, présidée par chacun des Maires, se succédant d’année en année Je passe rapidement sur les nombreuses démarches faites en vue de la répartition des services médicaux. On peut résumer ainsi l’organisation définie par le Ministère : Médecine Générale 150 lits à CHARLEVILLE, 184 à MEZIERES pour deux services Pneumo phtisiologie : 60 à 70 lits à MEZIERES Pédiatrie, Prématurés : le tout à MEZIERES Chirurgie Générale : 167 lits à CHARLEVILLE pour deux services 90 lits à MEZIERES ORL, Ophtalmo, Stomato : 30 lits à MEZIERES Maternité : 70 lits à CHARLEVILLE Convalescents : 20 lits à MEZIERES Chroniques : 20 lits à MEZIERES Donc MEZIERES aura 494 lits CHARLEVILLE aura 395 lits Il y aura en outre 430 lits d’hospice dans les deux villes et un seul laboratoire à CHARLEVILLE. Ces statistiques ne sont qu’un condensé de la longue décision ministérielle. Le 24 Novembre 1961, le journal officiel publie un décret du 20 Novembre » autorisant la fusion de l’hôpital hospice de MEZIERES et de l’hôpital hospice de CHARLEVILLE en un établissement public hospitalier intercommunal qui prend la dénomination suivante : Hôpital – hospice intercommunal de MEZIERES – CHARLEVILLE. La fusion était réalisée. Après la fusion des villes, (1er Octobre 1966 ), un nouveau décret du 7 Octobre 1966, transforme le Centre hospitalier intercommunal de MEZIERES- CHARLEVILLE en un établissement public hospitalier communal qui prend l’appellation suivante de Centre Hospitalier de CHARLEVILLE-MEZIERES. Il y aura par la suite l’adjonction du mot « Général », à cette dénomination et le nom « CORVISART » donné à la section carolopolitaine sur la proposition du Docteur TOUCHE. Stage de perfectionnement à l’ingénierie biomédicale hospitalière. Session 2000-2001 Université technologique de COMPIEGNE - 31 La section macérienne conserve la dénomination « MANCHESTER », aucune suite n’ayant été donnée à la délibération du conseil municipal de MEZIERES souhaitant que le Centre Hospitalier prenne le nom de Jules RAULIN, disciple préféré de Louis PASTEUR, né à MEZIERES et ayant fait ses études au lycée de CHARLEVILLE. Une nouvelle vie commence pour le Centre Hospitalier Général, la fusion des deux villes ayant effacé bien des rivalités et surtout bien des « à priori ». SITUATION ACTUELLE : Le plan directeur, un nouvel hôpital. La réalisation du plan directeur porte sur un investissement de 360 millions de francs répartis sur une décennie, pour la construction d’un ensemble immobilier destiné à recevoir l’ensemble du plateau technique, mais également des unités de soins. La première tranche des travaux du plan directeur a débuté en Avril 1997 pour être réceptionnée en Décembre 1998. La construction du 1er bâtiment du nouvel hôpital a permis la mise en place progressive au cours du premier semestre 1999 des services suivants : Chirurgies, Réanimation, Accueil des urgences, et stérilisation centrale La seconde tranche de travaux de la première phase a débutée en juillet 1999 et s’est achevée en décembre 2000, elle uploads/Geographie/ gautier-stagetgdfgdg.pdf

  • 66
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager