Exercice 1 Supposons que la production d’une tonne de riz nécessite 10 heures d
Exercice 1 Supposons que la production d’une tonne de riz nécessite 10 heures de travail aux États- Unis et 15 heures de travail en Chine, tandis que la production d’une tonne de maïs demande 12 heures de travail aux États-Unis et 25 heures de travail en Chine. Quel est l’avantage comparatif de chaque pays ? La Chine et les États-Unis décident de commercer ensemble, au prix d’une tonne de maïs contre 1,5 tonne de riz. Quel est le bien exporté par chacun et pourquoi cet échange est-il bénéfique pour les deux ? En quoi l’avantage absolu n’a-t-il pas d’effet sur les spécialisations ? Corrigé Les États-Unis possèdent un avantage comparatif dans la production du maïs par rapport au riz, car le coût relatif du maïs est plus faible aux États-Unis qu’en Chine : 12/10 = 1,2 <25/15 = 1,67 La Chine possède un avantage comparatif pour le riz par rapport au maïs, car le coût relatif du riz est plus faible en Chine qu’aux États-Unis : 15/25 = 0,6 <10/12 = 0,83. Il faut payer 1,5 tonne de riz pour obtenir une tonne de maïs, ou encore payer 2/3 de tonne de maïs pour obtenir une tonne de riz. Les États-Unis (EU) exportent le bien pour lequel ils possèdent un avantage comparatif, c’est-à-dire le maïs. En autarcie, quand ils déplacent des travailleurs de la branche « maïs » vers la branche « riz », les EU obtiennent, en renonçant à une tonne de maïs, 1,2 tonne de riz. En économie ouverte, en exportant une tonne de maïs (qui devient non disponible pour la consommation nationale), les EU obtiennent 1,5 tonne de riz, ce qui est mieux qu’en autarcie. La Chine exporte le bien pour lequel elle dispose d’un avantage comparatif, c’est-à-dire le riz. En autarcie, quand elle déplace des travailleurs de la branche « riz » vers la branche « maïs », elle obtient, en renonçant à une tonne de riz, 0,6 tonne de maïs. En économie ouverte, en exportant une tonne de riz, elle obtient 2/3 = 0,67 tonne de maïs, ce qui est mieux. Il y a donc bien gain pour les deux pays. Ce sont les coûts relatifs qui déterminent les avantages et non les coûts absolus. Même si un pays possède des coûts absolus plus bas dans les deux branches par rapport à son partenaire, il exportera un seul bien, celui pour lequel il détient un avantage relatif. Ainsi les EU ont des coûts absolus plus bas que ceux de la Chine (10 < 15 pour le riz et 12 < 25 pour le maïs) et néanmoins ils n’exportent que le bien pour lequel ils disposent d’un avantage relatif, le maïs. Exercice 2 Soit deux pays A et B dotés de ressources différentes. Si le pays A se concentre entièrement dans la production du vin, il pourra produire 12 000 unités (bouteilles de 1 litre), et s’il se concentre sur l’acier, il pourra en produire 8 000 tonnes. Quant au pays B, sa production maximale de vin ne peut être que de 18 000 unités tandis que celle de l’acier peut atteindre 9 000 tonnes. a. Le pays A a-t-il un avantage comparatif? b. Lequel des deux pays devrait exporter l’acier? c. L’échange serait-il bénéfique aux deux pays et pourquoi? d. Quel est le coût d’opportunité du vin dans chacun des deux pays? e. Si la bouteille de vin se vend 12 $, que pourrait être le prix d’une tonne d’acier? f. Illustrez la courbe de possibilité de production pour chaque pays. Exercice 3 Les assertions suivantes sont-elles exactes ou inexactes ? Le principe ricardien des avantages comparatifs établit que l’intérêt mutuel à l’échange naît des différences de prix d’autarcie. La loi des proportions de facteurs contredit ce principe puisqu’elle établit que l’échange international trouve son origine dans les différences de dotations des pays en facteurs de production. Justifier la réponse. Corrigé Faux. La loi des proportions de facteurs ne contredit pas le principe ricardien mais fournit une explication des avantages comparatifs autre que les différences de productivité relative du travail. Cette loi établit que ce sont les différences dans la richesse relative des pays en facteurs de production qui expliquent les différences de prix d'autarcie, et donc la structure des avantages comparatifs. Exercice 4 Le pays A dispose de 200 unités de capital et de 250 unités de travail et le pays B de 100 unités de capital et de 100 unités de travail. Le pays A, qui dispose de plus de capital que le pays B, a intérêt à exporter des automobiles, bien fortement utilisateur de capital, et à importer du textile, bien fortement utilisateur de travail, mais le pays B n’a aucun intérêt à échanger avec le pays A puisqu’il dispose d’autant de travail que de capital. Vrai ou faux ? Justifier. Corrigé Faux. Ce qui importe, ce sont les dotations relatives en ressources productives et non les dotations absolues. Le pays B est, par rapport au pays A, relativement riche en capital : KB/LB =100/100 =1 > KA/LA = 200/250 = 0,8. Le pays A est relativement riche en travail : LA/KA = 250/200 = 1,25 > LB/KB = 100/100 = 1. Si toutes les hypothèses du modèle sont satisfaites (fonctions de production et conditions de demande identiques), le pays B a intérêt à importer du textile, et le pays A à importer des automobiles. Question 1 : En considérant le contexte actuel des PED, quels sont les avantages et les inconvénients du libre échange et du protectionnisme pour ces pays ? argumenter et structurer votre réponse. Question 2 : Le modèle ricardien conserve un certain intérêt pour l’économiste intéressé à expliquer les flux commerciaux entre pays. Il comporte cependant des lacunes évidentes. Commentez. uploads/Geographie/ exercices-pour-e-prueves-commerce-international.pdf
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- Publié le Jul 23, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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