1 Géochronique n°100, 2006 Géochronique n°100 Géochronique fête sa 25 e année e

1 Géochronique n°100, 2006 Géochronique n°100 Géochronique fête sa 25 e année et, avec elle, son numéro 100. La revue, co-éditée par la SGF et le BRGM, occupe une place unique dans l’espace des publications françaises dédiées aux sciences de la terre. Elle matérialise, d’abord, un quart de siècle de coopération réussie entre monde académique et industrie, entre le domaine de la recherche fondamentale et celui des applications, au plus proche de la demande sociétale. Organe d’information, elle répertorie les événements qui rythment la vie des sciences de la terre, en France et à l’étranger : organisation des congrès et colloques, comptes-rendus de ces manifestations, analyse critique des parutions récentes. Auxiliaire des publications scientifiques, elle s’adresse au non-spécialiste, au travers de dossiers de mise au point sur une large variété de sujets d’actualité scientifique ou technique. Géochronique touche ainsi un vaste public : chercheurs, universitaires, étudiants, ingénieurs et enseignants du secondaire ; c’est donc aussi un outil de liaison et de cohésion de notre communauté géologique. Conscients de cette réussite incontestable, nous devrons veiller à lui conserver ce rôle de médiateur, ancré dans la diversité des métiers de la géologie et mais aussi réactif aux innovations technologiques et aux mutations économiques et sociales rapides. Nous saisissons donc l’opportunité de ce numéro 100 pour formuler à Géochronique tous nos vœux de succès dans un monde où les sciences de la terre auront toujours un rôle à jouer, tant dans la compréhension des phénomènes naturels que dans la connaissance des ressources énergétiques et minérales ou la sécurité environnementale. Jean-Pierre Brun Philippe Vesseron Président Président de la Société du BRGM Géologique de France EDITORIAL Géochronique n°100 Le 1 er février 1982 paraissait le premier numéro de Géochronique. En décembre 2006 paraît le n° 100 de Géochronique. Revue d’information d’expression française en Sciences de la Terre, co-éditée par le BRGM et la SGF, Géochronique est née, après le Congrès géologique international de 1980, d’une idée de Claude Lorenz (SGF) et Claude Mégnien (BRGM) fortement appuyée par Charles Pomerol, alors président de la SGF. Cette naissance ne fut pas aisée, nombreuses furent alors les oppositions et certains se souviendront d’assemblées générales houleuses de la SGF et, en particulier, celle de janvier 1982 au cours de laquelle fut présenté l’ozalid d’un premier numéro. Le OUI l’emporta de justesse : en effet Géochronique n’était pas une revue scientifique, certains considéraient qu’elle n’avait pas sa place dans les publications de la SGF. Mais l’entêtement des trois initiateurs, très portés sur la communication, gagna la partie et aujourd’hui paraît le numéro 100. Quelques idées retenues de l’éditorial du premier numéro justifient la création de Géochronique : “Il manquait pour les sciences de la Terre une revue de langue française qui permette de diffuser l’information croissante dans toutes les branches d’activité des disciplines géologiques… Le but est également de mettre à la disposition des associations scientifiques et professionnelles une tribune leur permettant, en cas de besoin, d’élargir le champ de leur diffusion habituelle… Géochronique doit devenir l’outil privilégié de la circulation des informations dans la communauté des sciences de la Terre et, par ses nombreuses rubriques, doit couvrir progressivement tous les domaines d’intérêt. Pour cela elle dépendra de tous les lecteurs qui lui transmettront le maximum d’informations”. Les deux rédacteurs en chef Cl Lorenz et Cl. Mégnien, assistés de Geneviève Faury et d’un comité de rédaction d’une vingtaine de personnes, s’attelèrent à la tâche. Un atelier de créativité se développa dans la grande salle de la SGF au cours des réunions du lundi. Des discussions toujours animées et fructueuses ont constamment enrichi le contenu et la présentation des informations et des articles. Jusqu’en 1991 Géochronique parut sous un format 21x27. Les couvertures monochromes des premiers numéros nous paraissent bien tristes aujourd’hui. La préparation d’une maquette nécessitait alors découpages et collages. Puis au cours des années, la présentation technique s’améliora : passage au format 21x29,7 en 1992, introduction progressive de la couleur. Grâce à des méthodes d’impression de plus en plus performantes et d’un suivi technique efficace géré par Nicole Aufrère et grâce également au développement de l’échange de fichiers informatiques, on en arrive progressivement à la présentation claire et agréable d’aujourd’hui. Les différentes rubriques actuelles de Géochronique sont les mêmes que celles des premiers numéros. Elles sont une source d’informations sur l’activité géologique nationale et internationale. Les lecteurs découvrent ce qui s’est passé dans les réunions et les congrès, les participants ont parfois le plaisir de se reconnaître sur les photos de groupe… La rubrique analyses d’ouvrages concernant les livres publiés dans le monde entier est très appréciée et permet, en outre, à la SGF d’enrichir gratuitement sa bibliothèque. Colette Wadier (SGF) et Marie-Odile Bongrand (BRGM) ont très largement contribué à la diffusion de la revue à l’étranger. Au cours des années les dossiers, cœur de la revue, ont pris une place de plus en plus importante. Les sujets sont variés : sciences fondamentales, histoire de la géologie, dossiers techniques et pédagogiques…Il faut remercier les coordonnateurs des dossiers, qui font appel à des spécialistes des sujets traités et consacrent beaucoup de temps à une publication de qualité qui n’est pourtant pas de rang A !! La définition des sujets de dossiers s’est toujours faite en étroite collaboration entre les représentants du BRGM et ceux de la SGF. Et il fallait bien rire un peu. En témoigne le canular paru dans le numéro de février 1983 (voir encadré). Mais, cet article ayant fait le tour de la communauté française et francophone, il fallut un courrier officiel expliquant, avec le tact nécessaire, aux services géologiques européens soucieux de se mettre en règle avec la nouvelle législation française qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Une mise au point parut dans le numéro suivant. Géochronique se porte bien. Nous aimerions avoir plus d’abonnés et plus de participants au comité de rédaction. C’est à ce prix que Géochronique peut envisager de fêter, dans vingt cinq ans, son 200 e numéro. GÉOCHRONIQUE : UNE HISTOIRE ININTERROMPUE De source bien informée, nous apprenons que le Ministère de l’Environnement envisage la création d’une taxe parafiscale sur les marteaux de géologue. Le pro- duit de cet impôt sera affecté essentiellement à la sub- vention du travail d’inventaire et de protection des trou- vailles géologiques. Le contrôle pratique de l’acquitte- ment de la taxe serait extrêmement simple. Le montant en serait payé à l’achat du marteau. Ce dernier devra por- ter un poinçon de l’état (voir photo). Tout géologue pro- fessionnel ou amateur devra, sur réquisition de le force publique, être en mesure de présenter son marteau estampillé ainsi que la facture d’achat Des mesures sont à l’étude pour l’organisation du poin- çonnement des marteaux actuellement en circulation. Le projet définitif devrait être prêt fin 83 ; les décrets d’ap- plication étant prévus pour le 01/04/84. Le motif du poinçon est encore aux ateliers graphiques ; il pourrait paraître dans un prochain numéro (01/04/83 par exemple). Marteaux de géologue (texte de mai 1983) De nombreux géologues se sont indignés à juste titre d’une taxe sur leur outil de travail. Comme prévu dans le dernier numéro voici le motif du poinçon qui a été gravé le 1 er avril 1983 : c’est un poinçon d’avril…it’s a joke !... TAXE PARAFISCALE SUR LES MARTEAUX DE GÉOLOGUE (Texte de février 1983) 2 Géochronique n°100, 2006 Prochaines manifestations 3 Géochronique n°100, 2006 EGM 2007 Capri (Italie) 16 au 18 avril 2007 Cet atelier international est organisé par l’EAGE (European Association of Geoscientists and Engineers) pour faire le point sur les récentes innovations dans le domaine des méthodes électro- magnétiques, gravimétriques et magné- tiques, qui connaissent un développe- ment rapide tant au niveau acadé- mique qu’industriel, particulièrement dans le domaine de la géophysique marine. Les nouveaux équipements fournissent des bases de données simultanées considérables, souvent de nature tenso- rielle, qui demandent de nouvelles méthodes, techniques et codes d’inter- prétation. Les thèmes suivants seront discutés : - progrès dans l’instrumentation et l’ac- quisition des données ; - mesure et interprétation des gradients tensoriels gravimétriques et magné- tiques ; - inversion et imagerie des données ; - interprétation combinée des données électromagnétiques, gravimétriques, magnétiques et sismiques. Renseignements : voir le calendrier. LE TUNNEL DE BASE DU BRENNER Innsbruck (Autriche) - 1 et 2 mars 2007 Ce symposium est organisé par la Faculté de génie civil et la Faculté des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’Université d’Innsbruck. Les deux sessions de la première journée débuteront par une présentation de l’état actuel du projet par les entreprises concernées. Les autres communications traiteront des thèmes suivants : géologie et hydrogéologie, géotechnique, techniques de forage, leçons à retenir des projets comparables, modèles de contrats, financement, forages profonds, tech- nologie du rail et sécurité, aspects environnementaux . La seconde journée sera consacrée à une visite à la galerie d’Unterrintal, en plein travaux, et au site du futur tunnel. Renseignements : voir le calendrier. GÉO-RESSOURCES D’AFRIQUE DU NORD ET DU MOYEN-ORIENT Le Caire (Egypte) - 24 au 28 février 2007 Cette seconde conférence internationale (GREMNA-2) consacrée aux ressources en hydrocarbures, aux ressources uploads/Geographie/ geoc100.pdf

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