Source gallica.bnf.fr / Société de Clermont Histoire de Créteil : préhistoire,

Source gallica.bnf.fr / Société de Clermont Histoire de Créteil : préhistoire, histoire, monuments / par M. Emile Galtier Galtier, Emile (1871-1941). Auteur du texte. Histoire de Créteil : préhistoire, histoire, monuments / par M. Emile Galtier. 1929. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Ktriile GALTIBH CRYPTE DE L'ÉGLISE SAINT-CHRISTOPHE EDITION DU VIEUX SAINT-MAUR Société d'Histoire et d'Archéologie Siège Social MAIRIE DE SAINT-MAUR IIP. MAURICEGOURHAND 67, av. de la République SAINT - MAUR 1929 HISTOIRE DE CRÉTEIL PRÉHISTOIRE Examinons tout d'abord la physiono- mie géologique de la région et voyons les transformations qu'elle a subies à tra- vers les âges. C'est de la géographie locale que nous allons faire ensemble. Comment seprésentent le territoire de Créteil et la vallée de la Marne ? Nous voyons, entre la Seine et la Marne, un éperon rocheux sur leauel s'est établi le village, à l'est une butte de 73 mètres d'altitude, le mont Mesly, à gauche et à droite, une déclivité et des plaines ou des îles. Mais cette physionomie n'est pas la forme primitive de la région. La terre est comme le visage humain, elle se ride en vieillissant et ces rides profondes constituent des montagnes, des plaines, des lits de rivière. Lors du creusement du premier tron- çon du canal de Bonneuil, une décou- verte importante a modifié les notions géologiques acquises sur la région. A quelques mètres au-dessous d'alluvions quaternaires, sables, graviers, les puis- santes dragues remontèrent d'énormes blocs de calcaire grossier pareil au tra- vertin de Champigny. Cette découverte inexplicable me frappa et j'en fis part à deux savants, MM. Paul Lemoine et Tei- lhard de Chardin, qui me convoquèrent pour examiner les blocs rangés sur les bords du chenal. Ils furent frappés de la nature de ces blocs de calcaire et de leur régularité de rupture et dans un ar- ticle donné au savant périodique La Na- ture, ils conclurent qu'à une epoque très lointaine, les falaises de Champigny et de Chennevières rejoignaient la masse rocheuse de Créteil à travers une région plate et lagunaire au centre de laquelle la Marne s'étendait en des bras multiples et peu profonds. Peu à peu, les eaux ont emporté la partie soluble des roches qui se sont eboulées lentement jusqu'au niveau in- férieur où nous voyons couler la Marne aujourd'hui. Ce tassement continu, qui a produit des ruptures régulières, ne s'est pas fait en un jour. Ce long travail dela nature a demandé des milliers d'années. Elle a été pour les générations qui nous ont pré- cédé imperceptible, car la durée de la vie humaine ne représente même pas unt seconde dans l'âge de la terre; âge que d'ailleurs les savants n'ont pu encore dé- terminer. A une époque plus ancienne encore, la mer recouvrait le bassin parisien; on en trouve des traces jusqu'à l'altitude de 60 mètres. Par conséquent, à ce moment, de tout le territoire de Créteil. seul le mont Mesly. situé à 73 m. 477. émergeait en partie. Le point sur lequel a été bâti l'église est à 47 m. 544; il n'a donc émer- gé que bien plus tard. A ce moment, la Marne avait deux em- bouchures: l'une à Charenton, comme aujourd'hui. l'autre à Villeneuve-Saint- Georges. Celle-ci s'est colmatée petit.à petit et la Marne, arrêtée par l'arête ro- cheuse de Créteil, a pris une direction curviligne au sortir de La Varenne pour aller, tout entiere, se jeter dans la Seine à Charenton. A l'époque où la Marne n'avaitpas en- core creusé son lit et vagabondait à tra- vers d'immenses marécages, vivaient dans la contrée des animaux aujourd'hui disparus dont on a retrouvé les ossements fossiles: l'élephas primigenius ou mam- mouth, le rhinocéros tichorhillus, le grand cerf. * * * notons que dans les grottes des Eyzies et ailleurs, l'homme s'est essayé à repro- duire ces animaux sur des os ou les pa- rois de certains refuges. Mais il est impossible de dire à quelle époque fut habitée la région. M. Camille Julian, dans son bel ouvrage « De la Gaule à la France » ne précise pas le moment de l'apparition de l'homme sur le territoire séquanien. On admet que la plus ancienne période de notre his- toire est caractérisée par les armes ou outils de pierre grossièrementtaillée par la main de l'homme. On l'appelle le temps de la pierre ancienne, ou époque paleolithique. L'invention du polissoir a été une ré- volutiondans l'art de l'armement ou de l'outillage. Cette nouvelle époque est dite de la pierre polie ou lléolithzque. A ces époques lointaines. il est bien certain que des peuplades, trjbus ou fa- milles nombreuses occupaient le sol de notre pays. On a trouvé un peu partout des objets en pierre taillée ou polie. Pré- cisément à Créteil, on a signalé de ces sortes de découvertes qui prouvent que ce coin du Parisis a été une station pré- historique. En 1897, M. Caillet a trouvé dans sa propriété, 195, Grande-Rue, un si'ex taillé et pointu du genre dit coup de poing. Vers 1902, des ouvriers découvrirent au montMesly une hache en pierre em- manchée.Celle-ci dont on ne connaît pas la nature devait être en pierre polie. Un peu plus tard, fut découvert dans une propriété dominant le Bras du Cha- pitre une pierre avec des stries hori- zontales indiquant un polissoir. Ces découvertes nous ramènent à plus de 5.000 ans avant notre ère. Les peu- plades de cette époque n'ont point laissé de documents écrits, c'est pourquoi l'his- toire n'a pu percer l'obscurité qui règne sur ces âges lointains, autrement qu'à la faible lueur des découvertes dont nous venons de parler. LES ROMAINS Nous allons passer sur l'époque du bronze et l'époque du fer qui ont suivi pour en arriver à l'histoire, qui com- ence, pour la Gaule, à la conquête ro- maine, Nous aurons cette fois un guide écrit, les Commentaires, sur la guerre des Gaules de Jules César, où l'auteur de la conquête nous donne de précieux dé- tails sur les campagnes qu'il poursuivit pour la soumission des divers peuples gaulois, des dissertations sur le caractère de ces peuples et sur la situation pros- père dans laquelle se trouvait la Gaule. Et ceci nous conduit naturellement à Créteil comme on va le voir. Cependant la campagne contre les Pa- rises et la prise de Lutèce ne furent pas exécutées par Jules César, lui-même, mais par son lieutenant Labienus ; c'est pourquoi les Commentaires si précis pour tout le reste de la conquêtr.man- quent, sur ce point, de netteté et depré- cision, parce qu'ils sent un récit de se- conde main. Labienus, qui occupait Melun, se porta vers Lutèce par la rive gauche de la Seine mais il fut arrêté par les marais de l'Orge et les hauteurs d'Athis-Mons sur lesquel- les était rangée l'armée du chef des Pa- rises, Camulogène. Dans l'impossibilité de passer, il ré- trograda vers Melun en s'emparant de tous les bateaux qu'il uploads/Geographie/ histoire-de-creteil-prehistoire-galtier-emile-bpt6k6488380x.pdf

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