Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire du commerce d

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire du commerce de la France. 1re partie. Avant 1789 / par É. Levasseur,... Levasseur, Émile (1828-1911). Auteur du texte. Histoire du commerce de la France. 1re partie. Avant 1789 / par É. Levasseur,.... 1911-1912. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78- 753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Nous avons vu dans les chapilres pré- cédenls comment le développement économique qui s'était produit sous tes Capétiens directs s'était trouvé arrêté sous les Valois par la guerre de Cent Ans et par tes Héaux qui l'ont accompagnée.Au com- mencement de cette guerre, la peste noire, venue d'Uatie, atteignit la Provence à la Toussaintde l'an 3437 et sévit pendantun an et demi sur presque toutes tes provinces de France. < La tierce partie du monde mourut <, écrivait vingt ans après Froisssrt sans ajouter d'aitteursun mot de pitié. Le manque d'ouvriers fut tel que tes salaires, sous l'in- tluence de la rareté et des changements dans la monnaie, renchérirent et que le roi crut devoir y opposer un tarif maximumdu prix des mar- chandises et du travail. Pendant la guerre, tes grandes défaites urent au pays des blessures profondes, moins étenduescependantqueles ravagescontinusdes ban- des d'aventuriersarmés. Quel que fût le prince qu'elles servissent,ces bandes vivaient à discrétion sur le paysan, volant l'argent, quand il y en avait, et le mobilier, brûtant souvent les maisons et laissant après leur passage la ruine et la désolation. Lorsqu'une trêve suspendait les hostilités, elles devenaient encore plus redoutables parce que, ne recevant plus de solde, elles ne subsistaient que par le pillage. Charles V parvint à purger quelque temps le pays des compagnies les plus redoutables mais il s'en forma d'autres et tes excès recom- mencèrentaprès sa mort. Lorsque, pendant la folie de Charles Vt, la France, qui semblait ne pouvoir être aMigée de maux plus grands, fut déchirée par la guerre civite, la lutte des Bourguignonset des Arma- gnacs fournit matière à des a~oeitéa nouvettea et détruiait danslu provinces du centre et du nord ce qui avait échappé aux ravages pfé- eédenta. Une partie des terres restant une culture, les famines furent fréquentes et causèrent degrandes mortalités. f.M témoignages contemporains. Déjà, après le règne du roi Jean, Pétrarque.traversant Paris en 1368, s'apitoyait; il était d'ailleurs quel- que peu pessimiste. < Je pouvais & peine reconnaître quelque chose de ce que je voyais. Le royaume le plus opulent n'est plus qu'un monceau de cendres il n'y avait plus une seule maison debout, excepté celles qui étaient protégées par les remparts des villes et des citadelles. Où donc est maintenant ce Paris qui était une si grande ~itte ? Au siècle suivant, le témoignage du moine qui écrivait la CAfon< · que </< Charles VI est encoreplus désolant, w Le meurtre, la rapine, l'incendie, le pillage des églises, le viol des jeunes filles et tout ce qu'une rage sarrasine peut imaginer s'en était suivi. La France n'avait pas seulement à gémir dA se voir ainsi maltraitée par ceux qu'cttc avait doucementétevéset qui, montés sur des chevaux capara- çonnés, portant casque et aigrettes, se disaient nobles mais ce qu'elle regardait comme affligeant au delà de toute mesure,c'est que des paysans et des vilains, laissant l'agriculture et tes arts manuels,sortis- sent armésdes forêts et des retraiteset dépouitiasscnt tes voyageurs et ceux qui portaient tes marchandises du pays ou de t'c~ ranger dans tes vittes. M Mêmes plaintes dans le Midi. Dom Vaisselle dit que la cap- tivilé du roi Jean ne permettant pas de payer les soudards, ceux-ci se sont formés en compagnies qui désolentle pays ils le désolentencore après le traité de Brétigny ils ont pris plusieurs villes, Brioude, Frontignan ils ont incendié un faubourg de Montpellier ils battent le duc de Bourbon à Brignais (t36~). Les Bordelais se plaignent d'un appauvrissenemttêt w qu'il y a seize ans on environ le dist pals eut ptutost porté et payé un aydc de cent mille francs qu'il ne feroit a pré- sent de dix mille ".L'aggravationdes impôts s'ajoutaitaux autres cau- ses d'épuisement de la France. Sous Chartes V le pays fut moins fouH par les grandescompagnies, mais le poids des impôts devint plus lourd. Les /o<rc« </ /« ~'on~ert. Nous avons vu que le commerce des foires avait dépéri. Une ordonnance de l'an t395 nous fait savoir que tes dix sept villes qui formaient antérieurement le noyau des foires de Champagne tes avaient désertées. L'occupation anglaise interrompit t. Le roi atteste lui-même dans t'ordonoMMmonétaire du 5 décembre 1300le ebange- ment qui s'est produit pendant ces quatre ennées de sa captivité « Lee Sens de nos- tre royaume estoient divisés et destruisoient et demm*(teoieott'un l'aultre et se met- toient les uns après autres en rébellionet désobéissanceet eommettoientplusieursénor mes et horribles crimes et tell dont il estoit tout apparent, si tes chosex se feussent cont.nuëes, aestre dit royaume et peuple fussent wenu< 1 destruction et perte de tout. i la foire du Lendit qui n'a pas été tenue de 1426 à 1444. L'entrée du royaume fut è plusieurs reprises, depuis Philippe le Bel jusqu'au traité d'Arras (1435), interdite aux Flamands aux Anglais elle le fut jusqu'au temps de la trêve de Picquigny (1676),ainsi que noua l'avons dit. Les Juifs, plusieurs fois expulsés du royaume, aitèrent, surtout a partir de 1410, s'établir en Allemagne, en Savoie, a Avignon, en Pro- vence. Les Italiens allèrent trafiquer à Genève, d'où tes foires de Lyon ne parvinrent à tes détourner qu'au xvt* siècle ils avaient remplacé la fréquentation des foires de Champagne par cette des foires de Flandre, à Anvers, à Gand, à Bruges, où ils se rendaient par mer. /a~o<n<<M~nen/ <~ /n<~M~ la dépopulation. Des plain- tes s'élevaient de tous tes côtés. Nous avons dit qu'à Provins, une des grandes villes de foire, il ne restait que 300 métiers ballant au lieu des 3.200 qu'on comptait autrefois. HarHeur accusait la guerre d'avoir anéanti le commerce de draps qui faisait sa richesse. Mêmes plaintes a Rouen, à Arras, a Laon, & Reims.&Troycs.&Langrcs.a Carcassonne, à Montpellier & Rouen, pour ne citer qu'un exemple, un délégué exposait au roi,en 1451.« la misère de la ville; la mortalité depuis dix ans a diminué la population de moitié t. Elle avait dimi- nué & peu près uploads/Geographie/ histoire-du-commerce-de-la-levasseur-emile-bpt6k83921s.pdf

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