1 L’Afrique noire On appelle Afrique sub-saharienne ou l'Afrique noire la parti

1 L’Afrique noire On appelle Afrique sub-saharienne ou l'Afrique noire la partie du continent africain qui est au sud du désert du Sahara. C'est donc toute l'Afrique, sauf le Maghreb et l'Égypte. Certaines îles de l'Océan Indien sont aussi tournées vers l'Afrique. Des 50 pays qui composent l'Afrique sub-saharienne, 22 appartiennent à la Francophonie. Le français est langue officielle ou co-officielle dans 19 de ces pays. Isolement de l'Afrique : Le désert de Sahara a fonctionné comme une barrière qui a séparé l'Afrique sub-saharienne du reste du monde, surtout de l'Europe et du Moyen Orient. La colonisation de l'Afrique noire a duré environ un demi-siècle, soit à peine plus longtemps que les indépendances à ce jour. En début du XXIe siècle naît une nouvelle forme d'exploitation du continent noir avec l'arrivée en force de la Chine, avide de matières premières et de produits agricoles. Dès la fin du Moyen Âge, des commerçants et des aventurieurs européens fondent quelques modestes comptoirs sur le littoral africain. Mais il faut attendre quatre siècles pour qu'ils explorent l'intérieur. À partir des années 1870, les grandes puissances européennes prennent le relais des explorateurs et des aventuriers et s'engagent dans la « course au drapeau ». C'est ainsi que l'Afrique noire, considérée comme une terre sans maître, fait l'objet d'un partage au congrès de Berlin en 1885, qui a decidé la répartition du territoire entre les puissances occidentales. Des facteurs liés aux avancées techniques et au contexte économique de l’époque expliquent cette nouvelle étape des relations Europe-Afrique au tournant des années 1880. Les troupes européennes resteront peu nombreuses durant cette phase de conquête, les états-majors occidentaux s’appuyant principalement sur des auxiliaires autochtones. Mais, on ne doit pas oublier le contexte économique qui a été un de facteurs majeurs dans le processus de la colonisation de L’Afrique car la décennie 1880 marque une nouvelle phase de l’industrialisation de l’Europe et, au-delà, un nouveau chapitre de l’histoire du capitalisme global. Les grandes plantations d’Amérique n’ont plus autant besoin d’esclaves qu’auparavant. L’économie est en pleine mutation, ce que reflète la confrontation brutale de la guerre de Sécession aux Etats-Unis, entre un Nord industrialisé qui cherche avant tout de 2 nouveaux débouchés pour ses produits et un Sud rural et pro-esclavagiste. L’Afrique est amenée à jouer un rôle nouveau dans cette évolution du contexte économique global. Les matières premières agricoles et minérales du continent africain alimentent les besoins de l’économie industrielle occidentale. Le continent noir devient un marché de l’industrie européenne où sont vendus des produits textiles, les outils mécaniques et différents accessoires manufacturés.. Plusieurs companies commerciales s’implantent durablement en Afrique : c’est le cas par exemple de la Compagnie française pour l’Afrique Occidentale qui existe toujours de nos jours. La France était réputée privilégier un contrôle direct des territoires sous son imperium, à savoir un énorme bloc de cinq millions de km² d’un seul tenant en Afrique de l’Ouest (l’Afrique occidentale française, AOF) et un territoire de 2,5 millions de km² en Afrique équatoriale (Afrique équatoriale française, AEF) regroupant les actuels Gabon, Congo- Brazzaville, Tchad et Centrafrique. Au total, ces deux territoires coloniaux représentaient 14 fois la taille de la France. Les autres zones de domination française en Afrique comptaient le protectorat du Cameroun, du Maroc, de la Tunisie, la départementalisation de l’Algérie, ainsi que les colonies françaises de l’Océan indien (Madagascar, les Comores) et le petit territoire de Djibouti sur la Mer Rouge. Mis à part les protectorats, dont le principe est de laisser les autorités traditionnelles en place gérer les affaires courantes du territoire, la France a privilégié la gouvernance directe et la vassalisation ou l’élimination des autorités autochtones traditionnelles. L’indépendance de L’Afrique noire En 1960, quatorze territoires de l’Afrique française subsaharienne, le Congo belge, la Somalie italienne et le Nigéria britannique accèdent à l’indépendance. Auparavant seuls l’Éthiopie, le Libéria, le Ghana (1957) et la Guinée (1958) étaient déjà des états souverains. L’année 1960 représente un tournant majeur tant pour l’Afrique noire que pour la politique de la France. C’était la fin d’un empire colonial inscrit sur les cartes depuis la fin du XIXe siècle et c’est à ce moment-là que les notions de « tiers-monde » et de « sous-développement » émergent, posant la question de l’égalité à l’échelle mondiale. La Conférence de Brazzaville présidée par le général de Gaulle en janvier 1944 a pris en compte l’évolution, mais en excluant encore toute forme de self government. Le travail forcé est aboli et la Constitution de la IVe République mantient un sistème électoral favorable 3 aux coloniaux. Mais, les élus affricains vont jouer un rôle non négligeable, à la fois à Paris et sur le terrain : ils invoquent les principes de la République contre le maintien du statut colonial et donnent une impulsion décisive à la mobilisation politique de leurs pays respectifs. Quand le général de Gaule arrive au pouvoir, il propose que chaque état africain soit autonome, un domaine important (affaires étrangères, défense, monnaie) restant du ressort du président français de la République et d’un Sénat de la Communauté. L’option de l’indépendance est ouverte : l’association ou la sécession. Geographie de l’Affrique noire L'Afrique subsaharienne est l'étendue du continent africain au sud du Sahara, séparée écologiquement des pays du nord par le climat rude du plus vaste désert chaud du monde. Ses climats se distinguent par les variations pluviométriques annuelles plutôt que par les variations des températures. C'est une zone très riche sur le plan de la biodiversité quoique vulnérable au dérèglement climatique. L'Afrique subsaharienne est la partie de la planète la plus dynamique en matière démographique, mais les problèmes sanitaires et d'éducation sont les plus préoccupants au niveau mondial. Langues parlées en L’Afrique noire En ce qui concerne L’Afrique noire, on peut parler de bilinguisme ou bien de plurilinguisme à cause de nombreuses langues qui y sont parlées, environ 1200, sans compter les dialectes qui sont actuellement parlées sur le continent africain. Certaines langues servent d'instrument de communication à un grand nombre de locuteurs, 25 millions d'Africains environ utilisent le swahili; d'autres, au contraire, ne sont plus parlées que par quelques centaines d'individus et, de ce fait, sont en voie d'extinction. Le français a le statut de langue seconde dans les pays africains d'expression française. La nécessité absolue d'une langue nationale est très vite apparue et quelques états africains ont élevé la langue ayant la plus grande extension, tant numérique que territoriale, au rang de langue nationale officielle, tel est le statut du swahili en Tanzanie. Certaines ethnies refusent d'utiliser une autre langue négro-africaine que la leur; en Tanzanie, par exemple, les Wakusuma (au sud-est du Lac Victoria) ont refusé d'adopter le swahili. Pour arriver à un consensus, les états d'Afrique Noire, pour la plus grande partie, ont choisi soit le français soit l'anglais en tant que langue nationale officielle, soit même les deux, comme le Cameroun. Un tel choix ne peut que favoriser l'expansion culturelle et économique de ces états en leur 4 facilitant les échanges et les relations à l'échelle internationale. Mais, les Africains susceptibles de s'exprimer correctement en anglais, ou en français, de comprendre, de lire et d'écrire dans l'une de ces deux langues demeurent une minorité. Au niveau de l'enseignement primaire, deux métodes différentes sont employées en Afrique. Dans les états africains d'expression anglaise l'enseignement est dispensé durant les premières années du cycle primaire dans la langue maternelle de l'enfant, ou langue première; l'anglais, langue seconde, n'étant enseigné qu'après deux ou trois ans de classe. Le principal avantage de ce système est d'éviter une rupture entre le milieu naturel, traditionnel, familial de l'enfant et le milieu culturel scolaire. Malheureusement, il est matériellement impossible de dispenser l'enseignement primaire dans toutes les langues maternelles, les états africains d'expression anglaise ont donc dû se résoudre à un choix arbitraire relativement limité de langues d'enseignement et ces enfants qui appartiennent à des minorités sont, en fait, obligés d’aprendre deux langues étrangères. Un Africain francophone, à la fin de ses études primaires, possède un niveau de langue en français équivalent, sinon supérieur, à celui possédé en anglais par un Africain anglophone au terme de ses études secondaires. Dans les états africains d'expression française, l'enseignement est dispensé en français, langue seconde, dès le début de la scolarité. Le grand avantage de l’énseignement en français par rapport à celui en anglais consiste en le fait qu’il est le véritable creuset de l'unité à l'échelon national en permettant aux ressortissants des différentes ethnies de posséder une langue commune, instrument de communication et d'intercompréhension. Enfin cela donne à l'Africain, au terme de ses études primaires, une connaissance fort suffisante de la langue française pour la manier sans trop de difficultés et pouvoir se faire comprendre aisément d'un Français d'origine. Littérature et écrivains représentatifs de L’Afrique noire La littérature africaine, et principalement la littérature subsaharienne, a la spécificité de se nourrir abondamment de l'oralité. Elle aborde les thèmes de la civilisation africaine, de ses mœurs, ses cultures, ses pratiques bref le reflet ou l'image de l'Afrique ancestrale. La littérature africaine moderne est récente. Elle est née au contact de uploads/Geographie/ l-x27-afrique-noire.pdf

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