La composition simple Ponctuation Le point : -La fin d’une phrase affirmative -

La composition simple Ponctuation Le point : -La fin d’une phrase affirmative -une abréviation • B.N.F La virgule : -Sépare des mots, des groupes de mots ou de proposition > isole des noms, des adjectifs de même fonction ou des propositions • Les bus, les trains et les avions étaient plains. • La mer était bleue, lisse, magnifique mais froide. -Détacher certains mots ou paragraphe en apostrophe: • Catherine, viens m’aider ! -Une partie de la phrase qu’on peut supprimer sans nuire à la compréhension, peut placer entre virgules : • Les voyages, dit-on, forment la jeunesse. Le point d’interrogation : -Poser une question -Parfois, il permet d’atténuer une affirmation ou un ordre. • Pourriez-vous fermer la fenêtre? Le point d’exclamation : -marquer une surprise ou forte émotion: • A l’aide! Au secours! • Hélas! Les vacances sont finies. Le point virgule : -sépare deux aspects d’une même idée > une pause un peu plus longue que la virgule: « Je me trouvais triste entre les rideaux de mon lit ; je voulais me lever, sortir ; je voulais surtout voir ma mère à tout pris » R. Roland Les points de suspension : -indiquent que la phrase n’est pas achevée > à cause de l’émotion, de la surprise, de l’hésitation. Je voudrais voir un coucher de soleil… faites-moi plaisir… ordonner au soleil de se coucher. Ce sera, vers … vers… ce sera, ce soir vers sept heures. Les points de suspension : -ils peuvent aussi servir à mettre certains mots en valeur Cette absence me paraît… surprenante. Les deux points : -précèdent une citation, une explication, une énumération. • Mon père me cria : « cela va bien! » • Tout cela était beau : le paysage, les enfants, les animaux. Les guillemets : -encadrent une citation ou la reproduction exacte des paroles de quelqu’un. Zadig disait : « je suis donc enfin heureux ». -attirent l’attention du locuteur sur un mot ou une expression qui sortent de leur emploi normal. Le tiret : -indique le début d’un dialogue ou le changement d’interlocuteur. Tu es nouveau dans cette école ? –oui, pourquoi ? –Pour rien. -Il s’emploie également pour détacher un mot ou une expression et en faire ressortir la valeur. L’autre chien –le vieux– dormait Les parenthèses : -signale une phrase ou une réflexion qui a moins d’importance. Cette école (créée en 1920) a été fréquentée par de nombreuses personnalités actuelles. 1 1. Textes descriptifs Décrire, c’est écrire ce que l’on voit et il semblerait facile de raconter ce que l’on a vu. Pourtant ce que nous décrivions ne provoque souvent pas chez le lecteur les mêmes sentiments que nous voulions faire naître. Décrire une chose, un groupe de choses, un paysage, c’est les faire voir au lecteur, les faire vivre devant ses yeux. C’est composer un tableau avec les mots, comme un peintre qui compose avec les couleurs. La description s’appuie surtout sur l’observation. Mais bien observer ce n’est pas seulement voir les choses. Pour qu’une description soit plus riche et plus vraisemblable, il faut faire intervenir nos cinq sens. Ce que nous voyons, entendons, sentons fait des influences sur nos âmes et nous fait éprouver des sensations de plaisir ou de peine, de joie ou de tristesse. Donc dans une description vous notez : A. Ce que vous voyez B. Ce que vous entendez C. Ce que vous sentez D. Ce que vous éprouver Dans une description, il faut choisir les aspects les plus significatifs et les mots les plus évocateurs pour donner de l’objet décrit, une peinture caractéristique. La description correspond à un moment d’attestation du spectateur ; de plus, les impressions, les sentiments et les réflexions qu’un objet provoque sont toujours en rapport avec la personnalité du spectateur ; devant la nature, le paysan pensera à la qualité des fruits qu’il pourra récolter, le peintre admira les couleurs ; devant une ville industrielle qui enthousiasmera un ouvrier, un poète s’attristera et un philosophe s’interrogera. Donc, dans une description, nous devons pouvoir faire partager à celui qui nous écoute ou qui nous lit ce que nous saisissons hors de nous et en nous. D’autre part, pour faire partager l’intérêt que nous avons pris à une observation, la description doit être vivante, elle doit donner l’illusion du réel 2 bien que ne s’appuyant pas forcément sur une observation directe de la réalité, il est souvent nécessaire de faire appel à des observations antérieures et aux souvenirs. Comment faire une bonne description ? 1. Donner une idée de l’ensemble de ce qu’on veut décrire. 2. Description de détail : a. On emploie souvent les énumérations de noms sans article pour donner un aspect plus vif à la phrase. b. Tout vit, tout objet tient une place, joue un rôle ; il vit donc d’une certaine manière. Faire vivre les objets inanimés, leur prêter des actions, c’est donner de la vie à la description. Pour donner la vie aux choses, on les personnifie, c’est-à-dire on les fait agir comme des êtres vivants. Exemple de la structure du texte descriptif Comme les autres textes, la structure d’un texte descriptif est basée sur trois étapes distinctes : 1. L’introduction Son but est d'annoncer le sujet et de donner envie au lecteur de continuer sa lecture. Bref, elle doit être courte, claire et structurée. Entre cette maison et les premières fenêtres éclairées de la ville, il y avait deux ou trois cents pas, qui paraissaient bien triple à Christophe. Pendant quelques instants, le chemin faisait un coude, où l’on ne voyait rien. La compagne était déserte, au crépuscule ; la terre devient noir, et le ciel d’une pâleur effrayante. Romain Rolland, Jean Christophe, « l’aube » 3 1. On annonce d'abord dans la ou les premières phrases de l’introduction. Il doit annoncer le sujet et capter l’attention du lecteur. Il faut introduire le sujet dans cette partie de l’introduction, mais il ne faut pas en parler trop précisément, car nous allons le présenter mieux dans les parties suivantes. 2. Ensuite on donne plus d'explication sur le sujet, on peut formuler une question ou une phrase dépendant du contenu du texte. ATTENTION! Même si vous décidez de poser une question, ne donnez pas votre opinion. Le narrateur doit rester neutre en tout temps. 3. Puis, il faut présenter les différents aspects du sujet. Donc, en ordre qu’ils vont apparaître dans le texte, il faut énumérer les aspects de chacun des paragraphes du développement. Exemple : Avec l’évolution de la race humaine, les habitations des populations ont beaucoup changé (1). Effectivement, les maisons vers l'an 1500 étaient déjà très avancées en comparaison avec les maisons du Moyen-Age (2). Sur plusieurs aspects, les maisons de ces années étaient fascinantes. Entre autres, la place des pièces, la décoration extérieure et la décoration intérieure se distinguaient des maisons du Moyen-Âge (3). 2. Le développement C’est dans le développement que nous allons voir apparaître les paragraphes traitant des différents aspects et sous-aspects. Habituellement, le nombre d’aspects définira le nombre de paragraphes. Donc, si vous voulez traiter de trois aspects, votre texte devra comporter trois paragraphes traitant des différents sous-aspects. annonce du sujet présenter le sujet parler des éléments que nous allons traiter Introduction 4 3. La conclusion 3.1 Le rappel Dans cette partie de l’introduction, on doit résumer les informations importantes du texte et faire un rappel des différents aspects. 3.2 L’ouverture C’est la partie finale de la conclusion, et donc la fin du texte. L’ouverture doit amener le lecteur à avoir une réflexion ou une projection dans le futur. Vous pourriez aussi décider de le laisser sur un nouveau sous-aspect ou un aspect, une citation célèbre, etc. Il faut que l’ouverture capte l’attention et amène le lecteur à réfléchir. Il est important de garder un lien avec le sujet, de clore le tout d’une façon cohérente et de marquer le lecteur. 5 Une nuit dans les déserts du Nouveau-Monde Un soir je m’étais égaré1 dans une forêt, à quelque distance de la cataracte2 de Niagara; bientôt je vis le jour s’éteindre autour de moi, et je goûtai dans toute sa solitude le beau spectacle d’une nuit dans les déserts du Nouveau-Monde. Une heure après le coucher du soleil, la lune se montra au-dessus des arbres, à l’horizon opposé. Une brise embaumée3, que cette reine des nuits amenait de l’orient avec elle, semblait la précéder dans les forêts comme sa fraîche haleine. L’astre4 solitaire monta peu à peu dans le ciel. La scène sur la terre n’était pas moins ravissante : le jour bleuâtre et velouté5 de la lune descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations6 de la nuit. La grandeur, l’étonnante mélancolie de ce tableau ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos champs cultivés, l’imagination cherche uploads/Geographie/ la-composition-simple.pdf

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