1 CONCOURS CARTO SECONDE SAISON 4 : EPISODE 1 LA GUADELOUPE, PROTEGER, VALORISE

1 CONCOURS CARTO SECONDE SAISON 4 : EPISODE 1 LA GUADELOUPE, PROTEGER, VALORISER UN TERRITOIRE ULTRA-PERIPHERIQUE En vous appuyant sur ce texte et sur les cartes de la page 2, vous présenterez un croquis de synthèse (p 3) et sa légende (p4) sur le sujet suivant : La Guadeloupe, protéger, valoriser un territoire ultra-périphérique. A vos crayons, et bon courage à vous ! Un environnement tropical et insulaire d’exception L’archipel de la Guadeloupe, l’une des plus petites des régions françaises, est composite. On trouve tout d’abord l’île principale, composé de 2 sous-ensembles : de part et d’autre de la Rivière salée et de la mangrove qui l’occupe en son Nord, on trouve Basse-Terre, à l’ouest, la montagneuse, la volcanique, bien plus arrosée que l’aride Grande Terre, à l’est, moins haute, et marquée des vallons encaissés, les mornes, et les plaines agricoles, qui donnent sur un littoral rocheux, exposé aux alizés. A cette île principale s’ajoutent des îles secondaires et des ilets : La Désirade, Marie-Galante, et les Saintes…. Ce territoire, aux milieux naturels riches et variés (des récifs coralliens de Bouillante à Deshaies et le lagon de Ste Anne, à la mangrove du Grand Cul de sac Marin, en passant par la forêt tropicale de Basse-Terre) est protégé grâce au statut de Parc National en 1989 Ce classement permet à la fois de rendre attractif l’archipel, et de le préserver, notamment dans la zone du Parc qui s’appelle le cœur. A ce parc est adjoint l’aire marine protégée qui comprend le Grand Cul de Sac marin et la côte nord-ouest de Basse Terre (en particulier à Bouillante la réserve Cousteau). Des activités qui soulignent les difficultés de l’aménagement d’un archipel éloigné de la métropole L’aéroport international Guadeloupe-Pole Caraïbes, 2ème plus important de l’arc Antillais, permet à la Guadeloupe de se connecter avec la métropole, à 6200km, et également avec la Floride. L’effet distance est encore plus grand pour Marie Galante, La Désirade, Les Saintes. Pour rejoindre ces îles , il faut utiliser le bateau, qui relie les différents ports. Celui de Pointe à Pitre, autour de la zone de Jarry (principale zone industrialo portuaire et commerciale de l’île), permet de ravitailler l’île et ses 400.000 habitants en produits de consommation courante, souvent à prix exorbitant et en énergie fossile. En effet, la Guadeloupe couvre ses besoins surtout à partir du charbon et du pétrole importé. Par ailleurs, la transition énergétique est en cours grâce aux énergies renouvelables - éolien et photovoltaïques à Grande Terre. La population guadeloupéenne . (30% ont moins de 30 ans, pour un taux de chômage de 25%) se concentre essentiellement dans l’agglomération de Pointe à Pitre, et, dans une seconde mesure, dans la Préfecture Basse Terre. L’île vit encore de son passé agricole : économie de plantation, avec la canne à sucre (au Nord Est de Grande Terre et dans le centre), l’ananas, la banane… (sur le littoral de Basse Terre). Mais elle s’est surtout tournée vers le tourisme : un tourisme essentiellement balnéaire marqué par la concentration d’hôtels et de plaisance sur la « Riviera Guadeloupéenne », avec son image de sable fin, de lagon et de palmiers entre Le Gosier et Ste Anne. Ce tourisme est aujourd’hui en train de se réinventer, ce qui était devenu une nécessité, avec la concurrence de destinations voisines ou lointaines proposant des produits similaires à moindre frais. On notera un tourisme sportif, un tourisme vert, à Basse Terre, avec la découverte du volcan de la Soufrière ; mais également une mise en valeur du patrimoine et de la culture créole, et de la mémoire de l’esclavage, avec le musée Mémorial ACTe à Pointe à Pitre. Une exposition importante aux risques naturels et anthropiques La Guadeloupe est un territoire où se cumulent et se combinent de très nombreux risques. Les cyclones frappent (surtout sur la côte Sud Est. Ces aléas sont de plus en plus fréquents et plus intenses, en raison du réchauffement climatique à l’œuvre dans la mer des Caraïbes et les océans mondiaux. Les précipitations intenses lors de la saison des pluies, pouvant aboutir à des inondations récurrentes provoquant des difficultés de circulation, des destructions, des noyades, surtout dans les zones les plus vulnérables comme les zones marécageuses autour de Baie Mahaut et de la Rivière salée On y ajoute aussi le risque sismique avec la zone de contact entre les plaques Caraïbes et Amérique, qui passe à l’est de la Guadeloupe selon une orientation NNW-SSE. Le volcan explosif de la Soufrière avait détruit Basse Terre en 1976 et le risque volcanique est toujours réel. La présence d’algues toxiques, les sargasses, expose aussi les littoraux et l’activité touristique. Enfin, les risques sont aussi anthropiques : on pensera par exemple à la pollution des sols au chlordécone, dans lieux où se concentrent les exploitations bananières principalement. Face à ces risques, les collectivités territoriales, l’Etat et l’Union européenne s’organisent pour mener une politique de prévention et tenter, par leurs financements et la planification et l’aménagement territorial, de diminuer la vulnérabilité de la Guadeloupe. Vocabulaire • Mangrove : forêt caractéristique des marais tropicaux maritimes • Morne : petit relief - colline • Alizés : vent régulier allant des tropiques à l’équateur • Chlordécone : Pesticide employé pour le traitement des bananiers jusqu’en 1993. Extrêmement toxique pour l’environnement et l’homme. 2 Carte 1 : IGN Rando de Guadeloupe Carte 2 : extraite du site du Parc National de Guadeloupe 3 4 LEGENDE : uploads/Geographie/ la-guadeloupe-cc2-2020-n1.pdf

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