La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle Source gal
La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle. 1910-1914. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. prédérie II Il est question d'inaugurer prochainement à Paris les travaux d'une nouvelle Loge spécialement vouée au rapprochement Mac. franco- allemand et qui correspondrait, au sein du Grand Orient de France, mais avec de très grandes différences, à la Loge Goelhe, fondée en 1906 sous les auspices de la Grande Loge de France. Destinés à. rapprocher les penseurs et les sociologues de France et d'Allemagne, ainsi que de tous les pays qui gravitent autour des deux, grandes nations, les Trav.-. de ce nouvel At.1., auraient lieu, et c'est là le point important, en français. Comme titre distinctif, les fondateurs ont choisi Gallia-G crmania. Us l'ont annoucé ainsi dans le Bull.'. Jlebd.-. Mais, ce vocable géogra- phique, n'a-t-il pas l'inconvénient de faire ressortir, dans sa dualité, un antagonisme qu'il s'agirait précisément d'atténuer? Ce n'est point par juxtaposition que les deux nationalités peuvent s'unir: il leur faut — 82 — un moyeu terme, tel qu'il a déjà, été rencontré dans le nom d'un pen- seur de génie, admiré sans réserve par tous les Français, aussi bien que par les Allemands. Mais qui trouver après Goethe, comme sym- bole d'union ? Me sera-t-il permis,de proposer Frédéric II, et de motiver ici ma pré- dilection ? Nos ancêtres ont été, en leur temps, les admirateurs les plus enthou-. siastes du roi philosophe, et en cela ils furent fort bien inspirés, car le Grand Frédéric était entièrement acquis à la civilisation française. Ce n'est pas lui qui redoutait de voir pénétrer notre influence dans ses Etats. Il ne voulait parler de choses sérieuses qu'en notre langue et il exigeait que tous les rapports officiels fussent rédigés en français, de même que ses ordres de cabinet.Ce fut son erreur aux yeux de ces purs Teutons, qui voudraient, de nosjours, opposer une culture germanique à l'envahissement de la culture générale européenne, trop imprégnée, à leur sens, de notre ton et de nos manières. Ces francophobes n'ont pas encore compris Frédéric II, qui, certes, s'il avait annexé l'Alsace et la Lorraine, n'aurait vu que du bénéfice à laisser ses nouveaux su- jets rester aussi Français que possible. Esprit véritablement élevé, Frédéric, tout en se montrant excellent Prussien, se sentait citoyen de cette République universelle qui se construit par les soins des Franc-Maçons éclairés. Il était des nôtres, travaillant avec une rare intelligence au Grand OEuvre dont nous poursuivons la réalisation. Le nom de cet exceptionnel roi de Prusse brillerait à souhait sur la bannière d'une Loge, au sein de laquelle de- vront fraterniser des Français et des Allemands épris d'un même idéal de progrès humanitaire et d'émancipation. Le nouvel atelier serait, en tous cas, en excellente posture pour échanger des garants d'amitié avec la Loge Vollairc. Avis aux intéressés. 0. W.\. lift QUESTION flÈGHE au sein de la Maçonnerie américaine (Communicalion du F.\ A. G. Pitfs, secrétaire de Palestine Lodgc,0.\ de Delroil, Michigan) Le 1eroctobre 1897, la L.-. Métissa, de l'Etat du Texas, fut saisie d'une plainte contre l'un de ses membres, prévenu d'offense maçonnique, pour avoir admis à sa table de famille un de ses employés nègres. Ce blanc, oublieux de la dignité de sa race, lut reconnu coupable et con- — 83 — damné à. la perte de ses droits maçonniques. Fort heureusement il se pourvut en appel devant la Grande Loge du Texas. Je dis « fort heu- reusement», car autrement la condamnation serait passée inaperçue et n'aurait pas donné lieu à un rapport qui est du plus haut intérêt pour l'information de nos FF. •. Européens. Le Comité chargé d'examiner les appels présenta, en effet, à la Grande Logé du Texas, un rapport grandiloquent, entrant dans une discussion très étendue de la question. Il y fut affirmé, entre autres, que 1' « objet supérieur » de la Maçonnerie consiste à« édifier et à maintenir l'humanité de noire grande race ». Comme de juste, ce rap- port concluait à la confirmation de la sentence d'exclusion. Il fut adopté, avec la résolution proposée, « à l'unanimité par un vote par assis et levé ». Si cette affaire ne donna pas lieu, à l'époque, à de nombreux com- mentaires, c'est qu'il ne nous est guère plus permis de discuter la solution donnée à la question nègre par nos amis du Sud, qu'au temps où la « question nègre » était la « question de l'esclavage ». Mainte- nant comme alors, toute critique hostile déchaîne la guerre. Le meilleur jugement a d'ailleurs été émis à ce sujet par mon vieil ami, le F.'.Upton, ancien Grand-Maître de Washington, lorsqu'il écrivait : « Cette affaire ne fait-elle pas ressortir l'une des caractéristiques essentielles de la Franc-Maçonnerie? Lorsque nous voyons une très respectable Grande Loge accueillir avec une faveur particulière un rapport renfermant des expressions qui, autre part et dans l'immense majorité des Grandes Loges, attireraient à leur auteur une prompte réprimande, cela ne met-il pas en évidence cette grande vérité, que la Maçonnerie est « le centre d'union et le moyen de concilier une sin- cère amitié entre personnes qui, autrement, auraient été à jamais séparées les unes des autres» (1). N'oublions pas ce caractère de la Maçonnerie, lorsque des différences de tempérament ou de milieu, des préjugés de race ou des divergences de conviction nous portent à dénier à d'autres leur liberté d'opinion, ou nous incitent à rompre les liens conciliateurs d'une sincère amitié. » Il va de soi que l'affaire dont il s'agit est désormais de l'histoire ancienne. Si j'en évoque le souvenir, c'est uniquement afin de per- mettre à vos lecteurs de mieux se rendre compte des sentiments qui dominent dans les Etats du Sud par rapport aux nègres, et de leur faire exactement apprécier des événements récents (2). 11 est devenu notoire, dans ces derniers temps, que, sous la juridic- (1) Traducliou littéraire de la fin de l'article premier du Liera des Constitutions- publié par la Grande Loge d'Angleterre en 1723. (Note du traducteur.) (2) Aucun Américain n'a pu rester indifférent au match sensationnel organise entré deux boxeurs, l'un blanc et l'autre noir. La victoire du nègre a pris les proportions d'une' calamité pour la race blanche. (Note du traducteur.) -.84 — tion delà Grande Loge de l'Etat de Néw-Jersey, il existe une petite Loge, qui, depuis près de quarante ans, n'a cessé d'initier des nègres. Sauf cette exception, les nègres des Etats-Unis qui se disent Maçons ont reçu la lumière dans les Loges relevant de Grandes Loges noires spéciales. Aucun Maçon blanc ne consent à les reconnaître, et ce refus de reconnaissance se manifeste avec une emphase qui doit sembler pour le moins superflue à des Européens, car elle est le symptôme d'un état d'esprit difficile à comprendre. A part l'exception unique dont il vient d'être fait mention, on peut pertinemment affirmer qu'il n'existe pas une seule uploads/Geographie/ la-lumiere-maconnique-1910-jun.pdf
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- Publié le Fev 25, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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