Garnero MC ET5 1 Lampe fluocompacte Ampoule fluocompacte(1) L'ampoule fluocompa

Garnero MC ET5 1 Lampe fluocompacte Ampoule fluocompacte(1) L'ampoule fluocompacte, ou lampe fluorescente compacte (LFC), est une alternative aux ampoules traditionnelles. Durables et économes, elles éclairent davantage qu'une ampoule incandescente. Description Avec la hausse des tarifs de l'énergie, bon nombre de personnes portent une attention particulière à leurs dépenses énergétiques. Comme l'éclairage d'une résidence représente de 5 à 10% de l'énergie consommée, l'ampoule fluocompacte a été proposée comme alternative à l'ampoule classique à incandescence. Histoire Les lampes fluorescentes compactes ont été produites après la crise du pétrole dans les années 70, lorsque des chercheurs ont eu l’idée de replier sur lui-même un tube fluorescent. Après des débuts un peu hésitants, les lampes disponibles actuellement présentent sur les ampoules classiques à incandescence quelques avantages. Avantages sur le plan économique Une centrale électrique classique devrait consommer 210 litres de fioul domestique pour produire les 1000 kWh économisés par l'utilisation d'une ampoule fluocompacte. Les ampoules fluocompactes, étant issues des tubes fluorescents, ont dans les grandes lignes les mêmes performances que les tubes. Elles leur sont toutefois un peu inférieures. L'un des points forts des lampes fluocompactes est de pouvoir se substituer à des ampoules incandescentes classiques. Une lampe fluocompacte : • s’adapte directement sur des culots à vis ou à baïonnette et n’oblige pas à acheter de nouveaux luminaires (sauf si le luminaire est équipé d’un variateur d’énergie), mais à la différence des tubes luminescents (appelés improprement "tube néon") on change l'ensemble, starter et ballast et non le simple tube. • a un coût d'achat plus élevé qu'une ampoule traditionnelle, mais dure 6 000 à 12 000 heures (suivant le nombre d'allumages et d'extinctions environ 5 à 6 ans, contre 6 mois pour une source a incandescence), • consomme environ 75% moins d'énergie que les ampoules à incandescence ordinaires. • L'ampoule à incandescence gaspille plus de 10% de l'électricité en chaleur, et 80% avec le rayonnement infrarouge, la fluocompacte seulement 25%. • Une fluocompacte de 25 watts a la même intensité lumineuse qu'une ampoule ordinaire de 80 à 100 watts suivant sa qualité. • Selon Environnement Canada, on trouve habituellement dans une maison une trentaine d'ampoules qui consomment environ 200$ annuellement. Avec une fluocompacte, il n'en coûte que 50$, même si tous les usages ne peuvent pas être remplacés par une source fluorescence (problème d'allumage et d'extinction) • Dans la plupart des pays industrialisés, les compagnies énergétiques encouragent l'achat d'ampoules homologuées en offrant aux consommateurs des remises de 5$ par tranche de 10$ d'achat. • Durant sa vie, une seule ampoule fluocompacte de 20 W permet une économie de 1000 kWh, évitant ainsi : o les émissions polluantes (l’équivalent de 60 kg de gaz carbonique et 0,4 kg d’oxyde de soufre) o la génération de déchets liés à la production d’énergie correspondante (l’équivalent de 150 cm3 de déchets nucléaires) Garnero MC ET5 2 Lampe fluocompacte o la consommation inutile de ressources fossiles (une centrale électrique classique devrait consommer 210 litres de fioul domestique pour produire les 1000 kWh économisés) Toutefois ces économies d'énergie électrique sont totalement inexistantes pendant l'hiver dans les rares cas où la maison est chauffée à l'électricité: en effet le thermostat du chauffage électrique maintient une température constante dans toute la maison, et la chaleur qui n'est plus produite par les lampes le sera par le chauffage, qui compensera mathématiquement au watt près le déficit d'énergie des lampes de façon à obtenir un bilan énergétique sur l'ensemble de la maison constant. Donc les économies d'énergie en question ne sont valables que lorsque le chauffage électrique n'est pas en service. Beaucoup de propriétés de ces lampes à basse consommation dépendent de la qualité des lampes : le facteur de gain est le plus souvent 4, une lampe à fluorescence de 25W éclairant comme à une lampe à incandescence de 100W. Par ailleurs certaines lampes comportent un bulbe (pour donner à la lampe un aspect de fuseau et non de lampe stick) qui absorbe 30% du flux lumineux. Ce qui fait la durée de vie de ces lampes est leur nombre de cycles d'allumage (au moins 6 000 cycles d'allumage et d'extinction). Source : 60 Millions de consommateurs N° 423 de Janvier 2008, article de P. Piro Inconvénients au niveau de l'environnement La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube, non dangereuses en cours d'utilisation, fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière. Des services de récupération existent désormais mais sont parfois méconnus du grand public, qui devrait rapporter les anciens tubes aux revendeurs. En France, des services de récupération sont mis en place par l'organisme Recyclum : les vendeurs reprennent toutes les fluos (compactes ou tubes) et les diodes. Attention, les fluocompactes ont un nombre de cycles marche/arrêt limité (indiqué maintenant sur la boite), ce qui les rend inintéressantes pour les lieux de passage : couloir, toilettes etc. Beaucoup ne s'allument que progressivement (elles n'atteignent leur pleine luminosité qu'après plus ou moins une minute), mais les gammes à allumage immédiat se développent. • Parce qu'elle contient une moyenne de 5mg de mercure, la fluocompacte est considérée comme un déchet dangereux. • L'Agence de protection environnementale des États-Unis (APE), estime que 800 millions de lampes fluorescentes sont jetées chaque année, ce qui provoquerait la contamination au mercure de 81 000 km² d'eau. • Il est dorénavant interdit de jeter ces ampoules avec les ordures ménagères. La réglementation européenne DEEE impose aux distributeurs de reprendre les anciennes ampoules basse consommation lorsqu'on lui en achète une neuve (attention : seules les ampoules basse consommation et, d'une manière générale, les lampes autres qu'à filament sont concernées. Les ampoules classiques doivent, elles, suivre le chemin des ordures ménagères). On peut également déposer ces lampes dans une déchetterie, si celle-ci les accepte. L'éco-organisme Récylum, seule structure agréée en France, s'occupera alors de la collecte et du recyclage des lampes basse consommation. Il assure, pour les industriels adhérents, l’enlèvement et le recyclage des lampes collectées sélectivement sur tout le territoire national (DOM compris). Certaines agglomérations, proposent depuis longtemps d’ailleurs des collectes régulières des produits toxiques ménagers, dont font partie ces ampoules. Pour que le bilan de ces ampoules soit positif, il faut les recycler, et acheter des produits de qualité (éviter les modèles fabriquées dans les pays asiatiques dans des conditions environnementales et sociales assez médiocres). En outre l'impact de l'éclairage chez les particulier sur la consommation électrique globale consacrée à l'éclairage d'un pays n'est que de 10 à 20 % alors même que le tertiaire représente le gros consommateur d'électricité pour l'éclairage et que celui-ci (magasins ou bureaux) ont de plus en plus privilégié l'éclairage halogène, la fluorescence ayant mauvaise presse. Quant à l'impact de l'éclairage chez les particulier sur la consommation électrique globale tous secteurs confondus (éclairage, ferroviaire, industrie en général et de l'aluminium en particulier) il est minime. Garnero MC ET5 3 Lampe fluocompacte L'éclairage chez les particuliers représente 14 % de leur consommation d'électricité : avec des fluos, on peut donc diviser cette part par 5, et plus en utilisant des diodes (1 à 5 W, pour des points lumineux multiples déjà très efficaces). Les lampes compactes « basse consommation » ont été produites après la crise du pétrole dans les années 70, lorsque des chercheurs ont eu l’idée de replier sur lui-même un tube fluorescent. En pratique Fonctionnement de la lampe fluorescente compacte • 1 - L'ampoule fluocompacte est un tube fluorescent en version miniature. La base de l'ampoule abrite des composants électroniques qui assurent un éclairage continu, sans quoi la lampe s'éteint et s'allume 100 fois par seconde. • 2 - À la cathode du tube, un filament produit des électrons. Un arc électrique se propage alors à l'intérieur du tube provoquant un va-et-vient régulier d'électrons. • 3 - Les électrons percutent des atomes de mercure dans le tube, ce qui émet une lumière ultraviolette (UV) invisible à l'oeil nu. • 4 - Les ultraviolets heurtent une couche fluorescente en surface du tube, composé de sels de phosphores. Ceux-ci réagissent aux ultraviolets en émettant une lumière visible blanche. Test de durabilité Lors de l'installation d'une ampoule fluocompacte neuve, penser à écrire sur le culot, à l'aide d'un feutre indélébile, la date de mise en service. Ces lampes ayant une très longue durée de vie, le jour où elle cesse de fonctionner c'est un bon moyen de savoir combien de temps elle aura duré. Détails approfondis Lampe fluorescente compacte et courants électromagnétiques Ces lampes fluocompactes produisent de faibles champs électromagnétiques (CÉM) qui pourraient perturber la santé et l'environnement. Elles génèrent d’importants rayonnements radioélectriques (gêne pour les équipements de radiocommunication). Contrairement aux ampoules classiques, les champs détectés des ampoules basses consommation allumées atteignent, à 20 cm, entre 4 et 180 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts. Ce n'est qu'à une distance d'un mètre qu'on retrouve une valeur de 0,2 V/m,(mesure habituelle de l'environnement). Il est donc déconseillé d'utiliser ces ampoules en tant que lampes de chevet ou de bureau. On ne connait pas encore très précisément les uploads/Geographie/ lampes-flucompacte 1 .pdf

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