686 1167 436 1253 233 102 177 192 124 249 ÉGYPTE FRANCE ESPAGNE Mar del Plata M
686 1167 436 1253 233 102 177 192 124 249 ÉGYPTE FRANCE ESPAGNE Mar del Plata Montréal Saint-Sébastien Cannes Venise Locarno Varsovie Moscou Le Caire Goa Shanghai Tokyo Berlin Karlovy Vary ALLEMAGNE ROYAUME-UNI ISLANDE NORVÈGE RUSSIE AUSTRALIE NIGERIA CHINE CORÉE DU SUD CORÉE DU NORD JAPON PHILIPINNES IRAN O C É A N I N D I E N O C É A N PAC I F I Q U E O C É A N PAC I F I Q U E ÉTATS-UNIS INDE O C É A N AT L A N T I Q U E Nollywood (Lagos) Bollywood (Bombay) Hollywood L’infuence mondiale d’Hollywood et de Bollywood Hollywood, Bollywood, Nollywood et les autres Les États-Unis, super-puissance cinématographique Pays « États-Unis-dépendant » Zones d’infuence des États-Unis L’Inde, puissance à vocation mondiale Pays soumis à l’infuence du cinéma indien Puissances secondaires à vocation régionale Chine Égypte France Russie Nigeria Pays Zone d’infuence Chinoise Égyptienne Française Russe Nigériane (vidéo) Les séries ne sont pas prises en compte. Gros producteurs et gros consommateurs Pays produisant en moyenne plus de 100 longs-métrages par an (vidéo comprise) Centres de la production mondiale Les grands consommateurs (plus de quatre entrées par an par habitant) Quatorze festivals compétitifs et généralistes agrées par la FIAPF Public « nationaliste » 686 L’infuence mondiale d’Hollywood et de Bollywood Hollywood, Bollywood, Nollywood et les autres Les États-Unis, super-puissance cinématographique Pays « États-Unis-dépendant » Zones d’infuence des États-Unis L’Inde, puissance à vocation mondiale Pays soumis à l’infuence du cinéma indien Puissances secondaires à vocation régionale Chine Égypte France Russie Nigeria Pays Zone d’infuence Chinoise Égyptienne Française Russe Nigériane (vidéo) Les séries ne sont pas prises en compte. Gros producteurs et gros consommateurs Pays produisant en moyenne plus de 100 longs-métrages par an (vidéo comprise) Centres de la production mondiale Les grands consommateurs (plus de quatre entrées par an par habitant) Quatorze festivals compétitifs et généralistes agrées par la FIAPF Public « nationaliste » 686 L’infuence mondiale d’Hollywood et de Bollywood Hollywood, Bollywood, Nollywood et les autres Les États-Unis, super-puissance cinématographique Pays « États-Unis-dépendant » Zones d’infuence des États-Unis L’Inde, puissance à vocation mondiale Pays soumis à l’infuence du cinéma indien Puissances secondaires à vocation régionale Chine Égypte France Russie Pays Zone d’infuence Chinoise Égyptienne Française Russe Gros producteurs et gros consommateurs Pays produisant en moyenne plus de 100 longs-métrages par an (vidéo comprise) Centres de la production mondiale Les grands consommateurs (plus de quatre entrées par an par habitant) Quatorze festivals compétitifs et généralistes agrées par la FIAPF Public « nationaliste » 686 Le cinéma comme récit du monde LE CINÉMA EST UNE LONGUE AVENTURE COMMENCÉE À LYON. LES ÉTATS-UNIS S’EN SONT EMPARÉS SANS POUR AUTANT ATTEINDRE L’HÉGÉMONIE MONDIALE. ET INTERNET ENTRE DANS LE JEU DE CETTE PLANÈTE DES IMAGES QUI N’EN FINIT PAS DE GRANDIR. Les derniers feux — 75 74 — L’ATLAS GLOBAL Déserts de l’Ouest mythifés (Californie, Utah, Nouveau-Mexique) Mystère et exotisme (Jamaïque, Haïti) Luxe et volupté de la French Rivieira L’Orient idéal-typique (Ouarzazate, Casablanca) Majesté des pyramides d’Égypte Luxe et futurisme des Émirats BOLLYWOOD HOLLYWOOD « Skyline » new-yorkaise Mont Rushmore : géosymboles des États-Unis Haut lieu de la diaspora (Londres) Le rêve américain (New York) L’Afrique sauvage (réserves est-africaines) Paysages nationalistes du Cachemire Puissance chinoise grandissante (Shanghai et Hong Kong) Faste et glorieux passé indien (Rajasthan) Occident rêvé et Cachemire alternatif (Alpes bernoises) Terre du Milieu de Tolkien (Nouvelle-Zélande) Paysages de guerre « vietnamiens » (Philippines) « James Bond Island » (Khao Phing Khan) Les paysages emblématiques des cinémas d’Hollywood et de Bollywood Une mondialisation des imaginaires géographiques Hollywood Bollywood L e cinéma cristallise un senti- ment répandu, réduisant la mondialisation à l’uniformi- sation-américanisation du monde. Cette théorie impéria- liste, qui fait du cinéma hol- lywoodien le cheval de Troie de l’American Way of Life, dispose d’arguments : sur la quasi-totalité des Amériques, en Espagne, en Australie, en Roumanie ou en Indonésie, l’essen- tiel des grands succès en salles vient de Hollywood, où les majors sont passées maîtres dans l’art de produire des œuvres populaires et contrôlent les circuits de distribution mondiaux. En France, au Maghreb, au Japon, une production nationale importante ne fait que limiter ce phénomène. Cependant, le public de quelques pays dont l’Iran tend, quoique de moins en moins, à réserver ses faveurs d’abord à la production nationale – mais pas plus que le public ô combien nationa- liste des États-Unis. D’autres centres de production pro- gressent. L’Inde, Bollywood en tête, propose plus de mille films par an à un public, lui aussi, encore rétif à la production étrangère, ainsi qu’à quelques pays importateurs – Pakistan, Afrique du Sud et Égypte, notamment. Chine, Égypte, France et Russie exercent pour leur part une influence régionale, tandis que le Nigeria alimente le juteux marché ouest-africain de la vidéo et que des acteurs isolés sur ce vaste continent africain tentent leur chance. Dernière nuance, les opportunités offertes par le numérique et Internet présagent d’une recomposition spectaculaire de la géographie mondiale de l’audiovisuel, sans nécessairement mettre en péril la position de Hollywood. Parallèlement, d’innombrables festivals permettent, à travers le monde, la diffusion d’une riche production provenant d’Afrique de l’Ouest, d’Asie centrale, d’Amérique latine… Le cinéma n’est cependant pas qu’af- faire d’économie : forts de leur succès, les productions états-uniennes et indiennes créent un monde filmique évolutif mais relativement cohérent, modifiant nos représentations et nos pratiques et, donc, le monde « réel ». Du point de vue hollywoodien, les paysages de Ouarzazate servent d’idéaux-types de l’Orient et on les mobilise pour figurer l’Égypte ou l’ancienne Mésopotamie, cependant que Kho Tapu, la « James Bond Island », est devenue un haut lieu touristique thaïlandais après la sortie de L’Homme au pistolet d’or en 1974. De même, les déserts de l’Utah et du Nouveau-Mexique ont permis – aussi dans la publicité – de symboliser la frontier et, corollairement, de cristal- liser le nationalisme nord-américain, d’une manière très comparable – en dépit de différences évidentes – à la mobilisation des paysages du Cachemire par Bollywood, ou encore du Xinjiang par les cinéastes chinois. Cohérents, ces mondes peuvent même communiquer entre eux et engendrer des univers de sens partageables. Ainsi retrouve-t-on l’urbanisme futuriste de Dubaï tant dans les blockbusters hollywoodiens que dans les romances bollywoodiennes, tout comme la skyline new-yorkaise, avec les rêves de réussite qu’elle symbolise pour les spectateurs occidentaux comme pour la diaspora indienne. Manouk Borzakian Les derniers feux — 77 76 — L’ATLAS GLOBAL uploads/Geographie/ le-cinema-comme-recit-du-monde.pdf
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- Publié le Jan 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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