Le 17 Julius 2000, Perdu dans les terres duchéennes, suivant un chemin de terre
Le 17 Julius 2000, Perdu dans les terres duchéennes, suivant un chemin de terre qui me mènerait à ma prochaine destination, un comté qui d'après les rumeurs avait du travail à proposer aux personnes de ma profession. Je me retrouvais seul à des kilomètres à la ronde selon moi étant donné que je n'avais croisé personne depuis plus d'une heure, me faisant presque me poser la question d'une potentielle mauvaise route. Enfin, si je n'avais pas mémorisé chaque détour qui composait les duchés du Sud depuis mon enfance, j'aurais pu le penser, mais il n'en était rien. Honnêtement je commençais à trouver le temps long, surtout que cela faisait plusieurs jours que je n'avais eu aucun contrat d'assassinat digne de ce nom, sinon jamais je serai parti quémander un contrat dans un comté assez... minable. Pour simuler mon statut d'aveugle – bien qu'il soit authentique, à dire vrai -, je me baladais en tapant le sol du bout de ma canne typique d'un aveugle, utile par moment même pour moi qui voyait à travers ses oreilles. Au final, j'agissais comme un aveugle « normal » tout en ressemblant à une personne assez faible physiquement afin d'éviter d'être perçu comme dangereux et à l'inverse d'être perçu comme une proie facile. Avec un peu de chance, ma journée longue et ennuyante aurait le droit à un petit moment d'adrénaline avec un combat avec des bandits quelconques voulant ma bourse. Un stimulus sensoriel entra dans mon champ d'action d'une manière assez légère, mais suffisamment pour attirer mon attention étant la première source « d'activité » depuis plus d'une heure voire plus si on oublie les gens n'ayant fait que passer. Une légère senteur de fruit du désert arriva à moi, cette odeur augmenta d'une manière assez étonnante... comme-ci la personne détenant ce parfum s'avançait en connaissance de cause, vers moi. Aucune personne que j'avais côtoyé par le passé possédait un tel parfum, naturel ou non, personne n'avait ce genre de goût dans la gente féminine pouvant aller jusqu'à venir à moi. Gente féminine, car oui, un tel parfum ne pouvait être porté que par une femme, les hommes ont généralement une odeur plus... sanguine. Au final, la demoiselle qui ne semblait pas peser grand-chose au vu du son de ses pas s'arrêta à deux mètres de ma personne et commença à ouvrir la bouche afin de me demander si j'étais Gareel Krenliwën, un message lui était destiné... L'odeur des fruits du désert laissa plaça à une odeur d’œuf pourrit face à une telle question et une telle proposition, personne ne venait jusqu'à vous et en plein milieu de nulle part – donc elle m'a traqué d'une manière – pour vous proposer une bonne chose. Ce ne pouvait qu'être une mauvaise chose... Chasseur de prime ? Fille – Mère – Sœur d'une ancienne cible ? De nombreuses possibilités, mais très peu de possibilités positives. Dans ces cas-ci, une seule solution, je continuais donc à avancer comme-ci de rien était, allant jusqu'à passer à côté d'elle en disant : « Je pense que vous vous trompez, chère dame. J'ai déjà entendu parler de cette chose, je n'ai rien avoir avec une telle personne. Moi, je ne suis qu'un simple aveugle qui cherche à atteindre la ville la plus proche. Si vous permettez toutefois, je vous conseillerai d'éviter de le chercher et d'aller prévenir votre supérieur, que c'est une mauvaise idée... ce genre de personnes n'amène que la mort. » uploads/Geographie/ les-petales-sanglants.pdf
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- Publié le Aoû 28, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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