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1» *%*««««*« » ICO ESARTSDEL?^TER] PAR-RENÉ-JEAN **•»*.»*,, ».,,»,».^,,:|fX^UEENS'mMS.t. ,..,.., -9 'y "i 3 3 .* » » ^ ^ MANUELS D'HISTOIRE DE L'ART LES ARTS DE LA TERRE Manuels d'Histoire de l'Art Vubliéi sjus la direction de M. HENRY MARCEL ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE ANCIEN DIRECTEUR DES B E A U X - A R T S L'objet de cette publication est de retracer, dans une suite d'ouvrages distincts, rhistoire et l'évolution de chaque forme d'art, depuis les premiers essais jusqu'à rétat actuel, à travers les milieux divers et les époques successives où elle s'est développée. PARUS : LA PEINTURE. Des Origines au XVI^ siècle, par Louis Hourticq, agrégé de l'Université Un volume illustré de 171 gravures. LA GRAVURE, par Léon Rosenthal, docteur es lettres, professeur au Lycée Louis-le-Grand Un volume illustré de 174 gravures. LES ARTS DU TISSU, par Gaston Migeon, Conservateur des Objets d'Art du Moven Age et de la Renaissance au Musée du Louvre. Un volume illustré de SOUS PRESSE : L'ARCHITECTURE (Antiquité), par François Benoit, l'a:ulté des lettres de Lille, i vol. EX PREPARATION : L'Architecture, de l'Antiquité à nos jours, i vul. ^ La Peinture du XVh siècle au XIX' siècle, 1 vol. — La Peinture du XIX' siècle à nos jours, i vol. — La Musique, 1 vol. — La Sculpture, 2 vol. Les Arts du Métal, i vui. - Les Arts du bois, i vol. ^3^ v3 UNIVERSITY OF iORoimTO MANUELS D'HISTOIRE De'iJaRT LES ARTS DE LA TERRE CÉRAMIQUE — VERRERIE ÉMAILLERIE — MOSAÏQUE — VITRAIL RENE JEAN Conservateur de la Bibliothèque Doucet. Ouvrage A PAUL PERDRIZET SON AMI R. J. INTRODUCTION C'est parce qu'elles ont une orig-ine eonnnune, la terre, que les matières faisant rohjel de eel ouvrage ont été réunies dans un môme volume. On pouri-ail ajouter qu'elles oui un même agent direct de mise en œuvre, le feu, car, si quelques poteries primitives ne connurent, avant d'être utilisées, que l'ardeur des rayons ([ui les sécha, leur importance artistique est trop minime pour valoir, dans ces pages dont le nombre est mesuré, autre chose qu'une citation. Quant à la mosaïque de marbres et de pierres de couleurs, (jui produisit quelques chefs-d'œuvre, elle est, certes, plus importante, au point de vue artisti{iue. mais encore, dans une revision d'ensemble (jui eml)rasse, avec toute la céramique, toute l'émaillerie sur métal, toute la verrerie, et tant de décorations d'un caractère monumental, la place qu'elle peut exiger est forcément des plus restreintes. Cette exception indicjuée en passant, il est permis de dire que le lien qui unit les dilférents chapitres de ce livre est formé, non seulement par l'itlentité d'origine, mais encore par l'identité de technique : céramique, verreiae, émaillerie, mosaïque et vitrail devant leurs qualités de somptuosité et de magailicence à leur mise en œuvre par le feu. De par la diversité de la matière première, une double classification s'impose dès l'ahord : d'une part, la céramique, d'autre part, les arts du verre : verrerie, émaillerie, mosaïque et vitrail. La première a pour base l'argile ; poteries lustrées, faïences et porcelaines furent façonnées, par les céramistes de toutes races, avec l'argile onctueuse, grasse et douce au toucher. C'est la silice qui donna naissance au verre, base de tant de pièces fragiles et transparentes. Ces deux matières d'ailleurs ne tardent pas à s'unir intimement, la seconde prêtant à la première son éclat et sa somptuosité : c'est un enduit vitreux ([ui fait étiiiceler la faïence, c'est aux émaux divers (ju'elle doit les colorations qui l'enrichissent. L'union est donc intime entre la céramicjue et le verre, leurs applica- tions elles-mêmes ont un parallélisme frappant. Objets d'usage courant 1 INTRODUCTION OU de clécoralion donieslique dans leurs emplois les plus communs, tous deux ont hientol contribué à la décoration architecturale, se plaçant parmi les plus ma^niliques moyens donnés aux hommes pour parer les temples et les palais élevés par leur génie. Si les arts musulmans ont demandé à la faïence de revêtir de son éclat frais les parois des moscjuées, les basiliques et les cathédrales ont ému les fidèles par les récits tracés somptueusement, à l'aide de la mosaïque, sur leurs pai'ois, à l'aide des vitraux, dans l'ouverture aérienne des baies. Donc, identité d'origine, identité de mise en œuvre, identité de résul- tats expliquent qu'on ait réuni l'étude d'œuvres qui ressortent essentiel- lement de rarchitecture, à côté de celle de produits d'usage domestique. C'est donc avec logique que fut groupée dans le cadre d'un même volume riiistoire d'arts assez divers dont chacun, pour être développé, demanderait de plus longues pages. Il fut donc nécessaire, tout en restant aussi précis que possible, de mentionner seulement les faits principaux, et de décrire seuls les monuments les plus remarquables. La bibliographie sommaire placée à la lin de cliacun des grands chapitres permettra de remonter aux sources. Il n'a pas semblé nécessaire d'adjoindre à l'illus- tration l'image des marques et monogrammes de céramiques. Un choix parmi eux eût été arbitraire et il ne fallait pas songer à en reproduire la plus grande partie ; les dictionnaires spéciaux sont d'ailleurs nombreux et il est aisé de s'y reporter. C'est dans le même esprit que les pièces reproduites à l'appui du texte ont été, en majorité, choisies parmi celles conservées dans nos grands musées oi^i il est facile de les voir et de les étudier. Des collaborateurs bénévoles m'aidèrent de leurs conseils, de leurs avis, me permirent d'étudier les pièces dont ils ont la garde. Qu'ils trou- vent ici l'expression de ma gratitude. C'est ainsi que j'ai un plaisir profond à remercier MM. P. Perdrizet, Maciet, Marquet de Vàsselot, Metman, Lechevallier-Chevignard, d'Ardenne de ïizac, M'"'' A. Guillau- min, le D"" Fouquet et cnlin M. Jacques Doucet, dont la bibliothèque me fut si précieuse et qui voulut bien faire photographier pour ce volume deux très belles pièces de sa collection extrême-orientale. Je tiens ;i diie aussi tout ce (jue je dois aux cours de M. VA. Pottier et aux savants travaux de MM. 1']. lieilaux et G. MiUel. pui<:miéke partie L'ARGILE CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES — DÉFINITIONS — TECHNIQUE L'argile tcausfoi'inée par le feu constitue la lèvre cuite proprement dite ; mais on ne peut l'employer seule, car elle est trop grasse et trop plastique. On y ajoute pour la cuisson du sable, du grès ou de la terre cuite pilée qui diminuent sa plasticité, rendent son travail plus aisé et facilitent le dégagement de la vapeur d'eau pendant la cuisson. Dans cet état, la terre cuite est éminemment poreuse et ne peut contenir des liquides ; on l'a donc recouverte d'un enduit ou giaçure. Cet enduit était-il silico-alcalin, on eut les poteries lustrées ; était- il à base de plomb, on eut \eii poteries vernissées; actuellement, la glacure dure et imper- méable qui recouvre la terre cuite est d'ordinaire à base d'étain et les pièces qui en sont revêtues constituent h\ faïence. La céramique émaillée, faïence ou porcelaine, peut être peinte de deu.v façons : ou sur émail cru, ou sur émail cuit. Dans le premier cas, les couleurs sont lixées dans les fours oi^i l'on cuit bi faïence cà très liante température. Gomme peu de couleurs résistent à ce giand feu. la palette sur émail cru est restreinte. De plus, la couleur est employée à l'état d'oxyde et le peintre doit coimaître à l'avance, ou pkil(d devinei- la nuance (jue lui donnera, après cuisson, cbaque coup de pinceau qui est indélébile. La peinture sur émail cru a été employée par les grandes faltriciues d'Italie, de Hollande, de Rouen, de Nevers, etc. Ses tons cliauds et veloutés, son barmonie profonde et intense lui donnent un cbarn'h» (|ue n'a pas la peintuie sur émail cuit. On peint sur la faïence émaillée blancbe, c'est-à-dire iléjà cuite, en composant le sujel comme pour une peinture à l'huile, au moyeu de cou- leurs délayées dans de l'essence ((ui facilite leur adlvérence à l'émail. La pièce décorée est mise ensuite dans un moufle qui [)roduil la fusion des couleurs et les fixe. La palette au feu de moufle est jdus variée que celle de g-randl'eu, mais les résultats qu'elle obtient sont loin d'avoir la uràce aimable de l'auti'e. Si au lieu d'employer l'argile colorée (|ui, à la cuisson, devient rouge ou gi'ise, on emploie une argile plus pure qui donne au feu des biscuits blancs, il n'est plus nécessaire que de la recouvrir d'un enduit transpa- rent ou vernis, ordinairement à base de plomb. On a aloi's la faïence fine, appelée terre de pipe à la fin du xvin' siècle Certaines terres naturelles, convenablement préparées, peuvent, lors- qu'on les soumet à une température élevée, subi]' une fusion i)artielle ; ces terres, opaques après la cuisson, et dont les caractères sont la dureté et une cassure mi-vitreuse, sont désignées sous le nom de (/rès-cêrame. Ces grès reçoivent, le plus souvent, une couverte, obtenue de diverses laçons. Enfin, certains mélanges d'argiles avec diverses matières, soumis à une haute température, subissent une fusion presque complète (|ui les vitrifie et les rend translucides. Vitrification et translucidité sont les caractères principaux de la porcelaine dont, uploads/Geographie/ lesartsdelaterre00jeanuoft-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 17, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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