Liste questions physiologie animale : 1. Quels sont les facteurs qui déterminen

Liste questions physiologie animale : 1. Quels sont les facteurs qui déterminent le pH du sang Régulation du pH : ­CO​2 ​qui se régule en HCO​3 ​/H à une certaine concentration. ­O​2 ­Protéines au niveau du sang Contrairement à ce qui se passe pour l'oxygène, il n'existe pas de transporteur fixant de façon spécifique le CO2 dans le sang. Une grande partie va donc se retrouver sous forme libre, dissoute dans le sang, tandis qu'une petite partie sera fixée à l'hémoglobine. L'hémoglobine désoxygénée peut fixer plus de CO2 que l'hémoglobine oxygénée. L'hémoglobine ayant déchargé une partie de son oxygène au niveau des tissus pourra donc fixer plus de CO2. Le CO2 sera par contre libéré plus facilement au niveau des échangeurs respiratoires, l'hémoglobine se chargeant en oxygène. L'anhydrase carbonique catalyse la formation d'HCO et régule l'HCO3 /H . La concentration de cette enzyme varie selon la taille de l'animal. 2. Tous les mécanismes respiratoires et leur contrôle Les différents systèmes respiratoires Les échanges de gaz se font par diffusion passive. Quand l'oxygène entre dans les poumons, il y a perte d'eau pour équilibrer les pressions. Les petits organismes captent leur oxygène de cette manière aussi. Toutefois, on remarque une relation surface/volume : l'apport en oxygène par diffusion simple est insuffisant pour les besoins énergétiques lorsque la taille augmente. On distingue alors 3 stratégies : ­ Circulation du milieu extérieur à travers le corps (éponges, cnidaires et beaucoup d'arthropodes terrestres). Dans le cas des éponges et des cnidaires, c'est un flux d'eau qui renouvelle l'oxygène. ­ Diffusion à travers la surface de tout le corps et prise en charge par un système circulatoire interne (= respiration cutanée ; la plupart des invertébrés aquatiques, annélides terrestres, certains vertébrés). ­ Diffusion à travers un organe spécialisé et transport par le système circulatoire interne (branchies ou poumons, respectivement des évaginations et invaginations de la surface du corps) ; la surface d'échange est souvent plus importante chez des animaux très actifs. La ventilation (renouvellement de la couche au contact avec la zone d'échange) peut être soit non directionnelle (exemple, ventilation tidale), soit directionnelle (eupnée, apnée, hyperpnée, tachypnée, dyspnée, hyperventilation, hypoventilation). +revoir quelques exemples au cas où il en demanderait 3. Différences entre appareil circulatoire et respiratoire chez un insecte un oiseau et un poisson Circulation insecte : Les contractions péristaltiques du vaisseau dorsal et le pompage effectué par les coeurs latéraux participent au déplacement du sang. Le sang s’écoule du vaisseau dorsal dans les coeurs latéraux présents dans les 13 segments antérieurs, puis il est propulse dans les vaisseaux ventral. Le trajet de l’hémolymphe n’est pas anarchique, les mouvements sont organisés grâce à des septas et des diaphragmes. De plus, une aorte pulsatile chasse l’hémolymphe dans des vaisseaux. L’aorte pulsatile est étirée par des muscles ce qui provoque l’aspiration de l’hémolymphe. Chez les invertébrés, le cœur expulse le sang aux tissus. Chez les poissons, le sang est expulsé dans les branchies. Chez les invertébrés, le sang irrigue les tissus à haute pression, tandis que chez les poissons, le sang irrigue les branchies à haute pression et les tissus à basse pression. C'est un système ouvert : la vasoconstriction est donc impossible. Toutefois, la pression est plus faible : il n'y a donc pas de jet de sang. La coagulation se fait ainsi par agglutination des éléments présents dans le sang associée à une contraction des muscles de la paroi du corps. Circulation poisson : Les poissons ont un système circulatoire fermé avec un cœur comprenant deux chambres (une oreillette et un ventricule). L'oreillette reçoit le sang, tandis que le ventricule le propulse. Certaines espèces ont, à la suite du ventricule, un bulbe cardiaque riche en fibres élastiques permettant d'absorber les à­ coups de pression dus au travail cardiaque. Respiration strictement aquatique Le sang désoxygéné entre dans les branchies par les artères branchiales afférentes et en sort oxygéné par les artères branchiales efférentes. De là, il rejoint l'aorte dorsale et irrigue les tissus. Il rejoint ensuite le cœur. Respiration bimodale En plus du système normal, il y a un système permettant au poisson de respirer l'oxygène atmosphérique. Le sang quittant le cœur a donc deux possibilités : Soit il passe directement par les branchies et va dans les tissus. Soit il passe par les branchies et l'organe de respiration aérienne. Dans ce cas, le sang est reconduit directement au cœur sans passer par les tissus. Certains poissons ont encore en plus un cœur accessoire caudal pour faciliter le retour du sang au cœur. Circulation oiseau : Le ​coeur​ des ​Oiseaux​ est à quatre cavités comme celui des ​Mammifères​ : la ​circulation​ est double et complète, et nulle part il n'y a mélange du ​sang​ artériel et du sang veineux. Les ​ventricules​ surtout sont très musculeux. C'est l'arc ​artériel​ droit qui devient la crosse de l'​aorte​ (et non le gauche, comme chez les Mammifères), mais il n'y a qu'une seule crosse ​aortique​ dont les subdivisions envoient le sang artériel à tout le corps. Il existe dans la ​peau​ de la région ventrale un ​plexus​ incubateur correspondant extérieurement à des régions privées de ​plume​ et que l'Oiseau élargit encore en s'arrachant le ​duvet​ (Eider) à l'époque de l'​incubation​. Ordinairement ce plexus est surtout développé chez les femelles, mais chez les Phalaropes et les Rhynchées, où les mâles se chargent presque exclusivement de l'incubation, on le trouve très développé chez ceux­ci. On sait que la température du milieu intérieur atteint, chez les Oiseaux, 40° à 42° (tandis que chez les Mammifères cette température est de 27° à 37°); cette élévation est en rapport avec l'activité plus grande des fonctions ​respiratoires​ et ​circulatoires​. 4. Hormones qui régissent les concentrations sodiques, potassiques, et calciques et leur mécanisme Pour le calcium, calcitonine et parathormone Calcitonine : spécifiquement, elle réduit la calcémie, taux sanguin de ​calcium​ (faible action), de trois manières : ­principalement, elle inhibe les ostéoclastes, ce qui diminue la résorption osseuse et donc augmente le stockage du calcium dans l'os ; ­elle diminue l'absorption du calcium par le ​duodénum​ en diminuant l'activité de la ​vitamine D​, donc action indirecte au niveau de l'intestin ; ­elle augmente l'excrétion du calcium par les ​reins​. La majeure partie de la calcitonine du corps humain est produite dans les ​cellules claires ou cellules C​ (appelées aussi cellules parafolliculaires) de la ​glande thyroïde​. La calcitonine est utilisée dans le traitement de l'​ostéoporose​ post­ménopausique. La calcitonine de saumon est plus de 10 fois plus active que la calcitonine humaine. Parathormone : la PTH favorise l’ostéolyse ce qui permet la libération de Ca dans le sang. Les cellules cibles de la PTH dans l’os sont les monocytes sanguins (macrophages), précurseurs des ostéoclastes : ­La PTH se fixe sur un récepteur membranaire des précurseurs des ostéoclastes et induit la libération de facteurs solubles comme M­CSF (Macrophages Colonie Stimulating Factor) qui agit sur une cellule souche pour aboutir à un pré­​ostéoclaste​. ­L’ODF (Osteoclast Differentiating Factor) permet la fusion des pré­ostéoclastes entre eux pour former un ostéoclaste. ­L’IL­6 intervient alors et permet la maturation de cet ostéoclaste et le rend actif. L'activation des ostéoclastes entraîne donc une augmentation de la résorption osseuse, induisant une libération de calcium et de phosphate. Les lacunes laissées après l'action des ostéoclastes sont appelées " lacunes de Howship ". Pour le potassium, aldostérone Pour le sodium, aldostérone aussi Aldostérone : l'aldostérone agit grâce à un récepteur spécifique, appelé ​récepteur minéralocorticoïde​ (MR), dont la fonction essentielle est la régulation de la balance hydro­sodée (réabsorption active de ​sodium​ et passive d'eau) et en conséquence de la pression artérielle qui lui est liée. Ce récepteur est exprimé au niveau du tubule contourné distal du rein et régule directement l'expression des gènes codants pour les protéines qui contrôlent la réabsorption de ​sodium​ (Na​+​) et l'élimination du ​potassium​ (K​+​). Ces protéines sont principalement le ​canal épithélial à sodium​ (ENaC), et la ​pompe sodium­potassium​. On retrouve également des récepteurs au niveau : ­des cellules épithéliales du colon (absorption de sodium) ­du système nerveux central (​hippocampe​, régulation de l'appétit sodé) ­des cellules musculaires lisses des vaisseaux (régulation de la pression artérielle) ­des cellules cardiaques Elle favoriserait par ces dernières la production de ​collagène​ ce qui entraînerait une augmentation des résistances vasculaires et une augmentation de la ​tension artérielle​. 5. Décrire les différentes stratégies d'osmorégulation des animaux selon leur milieu de vie Les espèces hypoosmotiques On retrouve dans ce groupe tous les vertébrés marins à partir des poissons téléostéens. Comme les sélaciens, ces animaux ont une concentration en NaCl sanguine largement inférieure à celle du milieu extérieur. Ils doivent donc limiter les gains diffusionnels et excréter l'excès de NaCl. De plus, l'osmolarité du sang est également largement inférieure à celle du milieu extérieur. Il leur faudra donc combattre une tendance permanente à la déshydratation. Limitation des pertes d'eau Cela se fait grâce à : ­ Une faible perméabilité de la peau ­ Une urine peu abondante ­ Un apport d'eau par la boisson. Chez certaines espèces par contre, où la perméabilité tégumentaire est très faible, boire n'est même plus une nécessité et la prise uploads/Geographie/ liste-questions-physiologie-animale.pdf

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