L E S D O S S I E R S D E J E A N - M A R C D U P U I S E T S O N É Q U I P E D
L E S D O S S I E R S D E J E A N - M A R C D U P U I S E T S O N É Q U I P E DOSSIER SPÉCIAL toutes les solutions Cancer : naturelles Sommaire Cancer : toutes les solutions naturelles 1. Le cancer n’est pas la fin proche de notre vie - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 03 2. Les 3 piliers anti-cancer - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 06 3. La micronutrition anti-cancer - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 14 4. L'importance capitale de l’équilibre hormonal - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 19 5. Zoom sur le cancer de la prostate - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 22 6. En cas de cancer : que penser de l'opération de la prostate ? - - - - - - - - - - - - - - - - - 25 7. Cancer : la recette qui pourrait stopper les métastases - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 27 8. Cancer du col de l’utérus : un champignon fait mieux que le vaccin - - - - - - - - - - - - - - 32 9. Pourquoi le dépistage du cancer du sein est une erreur - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 35 10. Cancer du pancréas : la découverte qui redonne espoir - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 38 DOSSIER SPÉCIAL 02 02 1. Le cancer n’est pas la fin proche de notre vie Le cancer fait peur, le mot lui-même fait peur. A cela, malheureusement, des raisons objectives : le cancer tue quelque huit millions de personnes dans le monde chaque année, ses effets dévastateurs étant supérieurs à ceux du sida et du paludisme réunis. Dans la plupart des pays développés, le cancer est désormais la deuxième cause de décès après les maladies cardio-vasculaires, et compte tenu de l’augmentation de la population générale et de son vieillissement, on pense que le nombre de morts par cancer dans le monde devrait atteindre quinze millions en 2030 (nous serons alors près de neuf milliards d’individus sur Terre). Ces chiffres sombres expliquent que, pour beau - coup d’entre nous, avoir un cancer signifie que l’on va mourir bientôt. Le mot cancer est alors synonyme d’une fin proche. Mais c’est faux. Il n’y a rien d’inéluctable à cela. Au contraire, il y a 101 choses que nous pouvons faire pour avoir de plus grandes chances d’éviter un can - cer ou contrer son évolution. C’est ce qui va vous être expliqué dans ce dossier. Et c’est ce que montre, pour commencer, cette histoire assez incroyable parue dans The New York Times. L’île où les hommes oublient de mourir Ce journal américain a publié en octobre 2012 un article extraordinaire intitulé « L’île où les gens ou - blient de mourir » (The Island Where People For - get To Die). Il rapporte l’histoire d’un combattant de la se - conde Guerre mondiale d’origine grecque, Sta - matis Moraitis, qui partit s’installer aux Etats- Unis après l’Armistice. Alors qu’il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis Moraitis ap - prit en 1976 qu’il avait un cancer des poumons. Neuf médecins confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans. Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d’Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stama - tis s’installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d’un hectare de vignes escar - pées, sur la côte nord-est d’Icare, et se prépa - ra à mourir... Il se prépare à mourir, puis… D’abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il re - découvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la pe - tite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline, où son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d’enfance apprirent son re - tour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient du - rer des heures, et s’accompagnaient invaria - blement d’une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis. DOSSIER SPÉCIAL Cancer : toutes les solutions naturelles 03 Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d’étrange se produisit. Il dit qu’il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sen - tant entreprenant, il planta quelques légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récol - ter lui-même, mais il appréciait le soleil, et res - pirer l’air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu’elle puisse profiter des légumes quand il serait parti. Six mois s’écoulèrent. Stamatis Moraitis était toujours vivant. Loin d’entrer en agonie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces re - venir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S’accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le ma - tin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu’en début d’après-midi, se faisait un bon dé - jeuner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l’habitude de se rendre à la taverne du coin, où il jouait aux dominos jusqu’à une heure avancée. Les années passèrent. Sa santé conti - nua à s’améliorer. Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il développa la vigne jusqu’à produire 1500 litres de vin par an. Au - jourd’hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (se - lon un document officiel qu’il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n’a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie, ne prit aucun médicament d’aucune sorte. Tout ce qu’il fit fut de partir pour Icare. Son cas est-il représentatif ? Le cas de Stamatis Moraitis, et de l’île d’Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux maga - zine National Geographic), qui s’est spécialisé dans l’étude du mode de vie des populations bénéficiant d’une longévité exceptionnelle. Toutes sortes de belles histoires ont été racon - tées sur les habitants de la vallée de Vilca - bamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd’hui qu’à l’ori - gine de ces mythes, il y a le simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement ! En revanche, il est bien établi aujourd’hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l’île d’Okinawa, au Japon. Concernant les hommes, c’est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentra - tion de centenaires. Au Costa-Rica, sur la pénin - sule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Linda, où ha - bitent des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l’es - pérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne américaine. Sur la ville d’Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les habitants atteignent l’âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains, dans une étude menée avec l’Université d’Athènes. Les hommes, en parti - culier, ont même quatre fois plus de chance d’atteindre 90 ans que les hommes Américains, et sont en général en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovascu - laire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n’est que d’un quart celui de uploads/Geographie/ magazine-abe-sep2017-dossier-cancer.pdf
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- Publié le Jul 04, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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