Mers et océans au cœur de la mondialisation Introduction : Concept ,Mondialisat
Mers et océans au cœur de la mondialisation Introduction : Concept ,Mondialisation : Ensemble des processus (socio-économiques, culturels, technologiques, etc.) facilitant la mise en relation des sociétés du monde entier. C’est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information. Elle tend à accentuer les phénomènes de diffusion et d'homogénéisation à travers l'espace mondial. Problématique : Quels sont les enjeux des espaces maritimes en terme de ressources et de flux ? Plan : I- Les ressources marines des enjeux mondiaux II- Les flux maritimes au cœur de la mondialisation I- Les ressources marines, des enjeux mondiaux A- Les ressources halieutiques Lexique : Halieutique : Les ressources halieutiques sont variées : poissons, crustacés, algues….. Les volumes de pêches ont explosé en 50 ans passant de 20 millions de tonnes péchés en 1950 à 95 millions en 2014. Exemple la surpêche au large des côtes mauritaniennes : Zones de pêche mondiale B- Les ressources énergétiques 1.1 les énergies fossiles et leur exploitation À partir des années 1990, se développe l’exploitation en offshore profond, de 400 à 1 500 m, voire au- delà, en « ultra-profond ». Aujourd’hui, les profondeurs d’eau atteignent 3 000 m et l’industrie a les 4 000 m en ligne de mire. Il faut bien sûr ajouter plusieurs milliers de mètres d’épaisseur de sédiments pour atteindre les réservoirs les plus enfouis. Ces opérations en eau profonde se déroulent de plus en plus loin des côtes. A titre d’exemple, le développement du champ Libra, à plus de 200 km au sud de Rio de Janeiro, vise des réservoirs de pétrole sous la couche de sel, c’est-à-dire à environ 3 500 m sous le fond de la mer, lui-même situé à -2 000 m. L’offshore profond est en développement rapide : sa part pour le pétrole est passée de 3 % à environ 6 % de la production mondiale depuis 2008. A de telles profondeurs, les défis sont multiples2 : aux plateformes fixes, reliées aux têtes de puits par des tubes rigides, il faut substituer des installations flottantes, reliées aux puits par des conduites flexibles, les riser . Certaines servent à l’injection de l’eau et du gaz qui poussent le pétrole vers les puits de production, d’autres remontent le pétrole. Ils doivent être enveloppés dans des gaines isothermes. De plus en plus d’opérations sont effectuées sur le fond de la mer, comme par exemple la séparation du pétrole et du gaz, constituant ainsi une véritable « usine » sous-marine. pour évacuer la production, on peut utiliser un réseau de pipelines, déposés par des navires spécialisés et des robots sous-marins. 1.2 Les risques environnementaux des exploitations off shore Les impacts des activités offshore sont en effet multiples, des études sismiques qui perturbent les stocks de poissons et les mammifères marins, aux émissions de dioxyde de carbone et de méthane provoquées par le torchage de gaz, en passant par la pollution du milieu marin à travers le rejet de diverses substances. Exemple la catastrophe de la plateforme DeapWater 2.1 les EMR, Energies Marines Renouvelables : la biomasse algale : l’énergie thermique :; l’énergie osmotique :; - l’énergie marémotrice :; l’énergie éolienne : l’énergie hydrolienne l’énergie houlomotrice 1 exemple le parc éolienne au large de saint Nazaire II- Les flux maritimes au cœur de la mondialisation A- Les transports maritimes et ses enjeux 2 . Source : https://www.marinetraffic.com/ 1 https://www.giplittoral.fr/sites/default/files/upload/pdf/EMR-1-note%20de%20synthese_EMR.pdf 2 Antoine Frémont, Géographe, directeur de recherches à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, auteur de « Géographie des espaces maritimes » (La documentation française, mars-avril 2015), au colloque "Les enjeux maritimes du monde et de la France" du 20 mars 2017. La géographie du transport conteneurisé est davantage une géographie des grands pays manufacturiers. Plus de la moitié des conteneurs sont aujourd’hui manutentionnés dans les ports d’Asie orientale, cœur manufacturier du mond Aujourd’hui, plus de 10 milliards de tonnes transitent chaque année par la mer ! On parle beaucoup de « l’économie dématérialisée ». Or jamais l’économie internationale n’a autant reposé sur des flux physiques et des biens matériels. Et c’est le transport maritime qui permet ces flux considérables : 80 % à 90 % en volume du transport de marchandises à l’échelle internationale se fait par la voie maritime. Cela repose sur une très grande spécialisation des .La spécialisation des navires permet une très grande productivité de la manutention dans les ports : comme un avion, les navires restent très peu de temps dans les ports. De plus, cette spécialisation des navires a permis l’augmentation de leur taille, donc des économies d’échelle considérables. Le transport maritime a un impact environnemental à l’échelle internationale en matière de rejets de gaz à effet de serre (4 % à 5 % des émissions de gaz à effet de serre B- Les grandes routes maritimes : 1. les principales voies maritimes les trois grands blocs, à la fois premiers exportateurs et premiers importateurs mondiaux (Chine, Union européenne, États-Unis), tracent un chemin est-ouest : le chemin transpacifique (Asie-Amérique), le chemin de l’Asie à l’Europe et, dans une moindre mesure, le chemin transatlantique (Europe-Amérique). les Chokes Points : UN POINT D'ÉTOUFFEMENT EST TOUT passage étroit qui restreint la circulation. Cela signifie littéralement un endroit où le flux pourrait être étouffé. A l'échelle mondiale, les principaux détroits , isthmes et couloirs côtiers peuvent «étouffer» le mouvement des hommes et du matériel : Le BAB EL MANDEB , Détroit d'Ormuz, Détroit de Malacca , Cap de Bonne- Espérance, Groenland - Islande - Royaume- Uni (GIUK) Gap, le détroit de GIBRALTAR, et la Manche.3 C- Les flux immatériels : Pour comprendre l’importance de ces câbles Internet fonctionne à l'échelle planétaire grâce aux 448 câbles sous-marins qui relient les continents. Par cet écheveau long de 1,2 million de kilomètres transitent 99 % des flux intercontinentaux : D- Les flux illégaux Le cas des migrants Dans les années 2000 la Méditerranée est devenue l’une des plus importantes zones de développement de l’immigration illégale avec, selon les estimations, de 200.000 à un million d’entrées illégales chaque année. On estime ainsi que huit millions de clandestins travaillent en Europe 3 https://geography.name/choke-point/ uploads/Geographie/ mers-et-oceans-au-coeur-de-la-mondialisation-cours-simplifie 1 .pdf
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- Publié le Aoû 17, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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