REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix-Travail-Patrie **************** FACULTE DE THEOLOGI

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix-Travail-Patrie **************** FACULTE DE THEOLOGIE EVANGELIQUE DU CAMEROUN **************** REPUBLIC OF CAMEROON Peace-Work-Fatherland **************** CAMEROON FACULTY OF EVANGELICAL THEOLOGY **************** Email: info@camfactec.org BP: 6402 YAOUNDE CAMEROUN PROJET DE MEMOIRE. LECTURE EXEGETIQUE DE MATTHIEU 18.21- 22 : POUR UNE APPLICATION EFFICACE DU PARDON ENTRE LES CHRETIENS A LA CONGREGATION FRATERNELLE LUTHERIENNE DE VELE PRESENTE PAR : MISSENA Gaston(M.1) ENSEIGNANT : Dr. Ntankeh, R. Semestre 2 2021-202 INTITULE DU COURS : Méthodologie de la recherche Table des matières CHAPITRE 1 : L’EXIGENCE DU PARDON...............................................................2 1. Justification du sujet............................................................................................2 2. Délimitation de la recherche................................................................................3 3. Revue de la littérature..........................................................................................3 4. Problématique......................................................................................................7 5. Question de la recherche......................................................................................7 5.1. La question principale.........................................................................................8 5.2. Les questions secondaires....................................................................................8 6. Objectif de la recherche.......................................................................................8 6.1. Objectif principale...............................................................................................8 6.2. Objectifs secondaires...........................................................................................8 7. Orientation théorique...........................................................................................8 8. Méthodologie de la recherche..............................................................................9 9. L’intérêt de l’étude...............................................................................................9 10. Définition des concepts...................................................................................10 10.1. Application......................................................................................................10 10.2. Efficace...........................................................................................................10 10.3. Pardon.............................................................................................................10 10.4. Chrétien...........................................................................................................11 11. Le plan du travail...........................................................................................11 12. Organigramme du travail..............................................................................12 Bibliographie..............................................................................................................14 1 CHAPITRE 1 : L’EXIGENCE DU PARDON 1. Justification du sujet. Dans notre monde présent, le besoin de la réconciliation entre Dieu et l’humanité d’une part et entre les humains d’autre part se fait sentir avec urgence. Évidemment, ce monde est rempli de conflits, de désaccords profonds. Les humains ont donné de place dans leurs vies à l’inimitié, à la haine, aux préjugés, aux clichés, à la discrimination, au tribalisme, à l’ethnicité, au racisme, au nationalisme, aux partis pris et à tout ce qui mine la société humaine (l’injustice, l’égoïsme et la cupidité). À cause de ces faits, les nouvelles de guerre se font toujours entendre dans différentes parties du monde et des effets désastreux que produisent ces conflits sur les relations humaines. Le monde est au bord de l’autodestruction et de la mort. D’après, Craig S. Keener c’est : « …par ce que la société dans son ensemble a profondément négligé ce qui est plus humain, plus précieux et plus fondamental : l’activité de l’amour, le travail de la communication humain, le fait de prendre soin et de veiller sur les liens de la communauté » (Craig, 2009). Par ailleurs, nos églises ne sont pas épargnées de ces fléaux qui gangrènent aujourd’hui notre monde. Particulièrement, au sein de la Communauté Chrétienne à la Congrégation Fraternelle sévit de façon flagrante les affrontements, les querelles, les débats houleux, les déchirures, la haine et l’inimitié. Cela ne nous laisse pas indiffèrent et nous met mal à l’aise. Car, tenant compte de la parole de Dieu qui nous mandate d’être artisan de la paix et qui a mis en nous la parole de la réconciliation (Mt 5 : 9 ; 2Co 5 : 18-19), nous avons trouvé utile de travailler sur la question du pardon à autrui. Celui-ci est présenté dans la Bible comme un atout très important pour les restaurations des relations interhumaines, endommagés ou brisés. À ce propos, nous nous sommes sentis concernant à faire une étude approfondie sur la question du pardon à autrui afin que la communion fraternelle, l’harmonie, l’amour retrouvent leurs places au sein de nos communautés chrétiennes divisées et que ceux qui n’arrivent pas à trouver de solution aux litiges qui minent leur épanouissement dans la vie spirituelle et communautaire, 2 aient de la prise de conscience. D’où ce qui justifie le choix de notre sujet qui s’intitule : « lecture exégétique de Matthieu 18.21-22 pour une application efficace du pardon entre les chrétiens à la Congrégation Fraternelle Luthérienne de Vélé ». 2. Délimitation de la recherche. Compte tenu d’innombrables passages bibliques qui parlent du pardon vertical, nous nous sommes fixés un repère, l’Évangile de Matthieu 18.21-22. C’est cette péricope qui a attiré mon attention. Par ailleurs, la Congrégation Fraternelle Luthérienne au Cameroun est une Église très vaste couvrant plusieurs territoires dans notre cher pays le Cameroun. Compte tenu également de son étendue qu’on ne peut du coup tout étudier, cependant, nous allons circonscrire notre travail uniquement dans la ville de Vélé pour une bonne recherche de la situation des chrétiens dans cette circonscription. 3. Revue de la littérature. Le docteur Mbam Stéphane Thomas dans son livre intitulé « Dieu, la souffrance et moi » affirme que : Le social est vecteur et multiplicateur de souffrance. La personne humaine est en même temps liaison et rupture. Liaison, par ce que l’homme se définit comme être de relation, c’est-à-dire un animal social qui se construit par la réciprocité de l’autre. Il y a donc fracture, lorsque les virtualités existentielles d’un sujet ne rencontrent plus la réciprocité de celles des autres. Par ce que l’individu est mis en mal dans ses rapports avec autrui, n’y trouvant plus la réciprocité nécessaire à son épanouissement et à sa réalisation (Dr Mbam, 2019, p.14). Nous partageons ce point de vue. Car l’être humain dans la société peut être source de souffrance ou de bonheur pour son semblable. En ce sens que son mode de vie malsain et ses agressions peuvent affecter négativement son prochain. Mais, Craig S. Keener dans son ouvrage intitulé « Réconciliation pour l’Afrique » affirme que : Notre monde est au bord de l’autodestruction et de la mort...par ce que la société dans son ensemble a profondément négligé ce qui est plus humain, plus précieux et plus fondamentale : l’activité de l’amour, le 3 travail de la communication humaine, le fait de prendre soin et de veiller sur les liens de la communauté (Craig, 2009, p.5). Le professeur Keener discute dans cet ouvrage de façon claire et érudite des conflits divers dans différentes parties du monde et ses effets désastreux qu’ont ces conflits sur les relations humaines. Il nous montre clairement l’importance de la réconciliation ethnique pour une coexistence pacifique entre les peuples ayant des origines raciales, tribales et religieuses différentes dans le pays africains aujourd’hui. Et nous présente l’enseignement scripturaire sur ce que Dieu attend de nos relations interculturelles. Par ailleurs, Daniel Arnold dans son ouvrage intitulé « vivre l’éthique de Dieu : l’amour et Justice au quotidien » affirme que : L’amour du prochain exprime la relation nouvelle qu’une créature régénéré entretient avec les autres. Il n’est plus question de dominer, mais de servir. Au lieu de voler, on donne ; au lieu d’écraser, on s’efforce de relever, de guérir et de réconforter. Quant au pardon, il permet de rétablir une relation harmonieuse avec un pécheur repentant (Daniel, 2010, p. 58). Cette affirmation va dans la même perspective qui soutient notre point de vue à propos du pouvoir du pardon dans les relations interhumaines. En ce sens que le pardon accordé totalement à autrui renouvelle une relation harmonieuse. Selon, Jean Baiguele le pardon est une vocation chrétienne à laquelle Dieu appelle tout baptisé en dotant en même temps du pouvoir de pardonner. De même, pour le chrétien le pardon n’est pas une question optionnelle. Il est un devoir sans contrainte (Baiguele, 2015). Il est vrai que le pardon pour un chrétien est un devoir. Mais, est ce que c’est à partir du baptême que Dieu à doter chaque chrétien du pouvoir qui lui permet de pardonner. Par contre, Basset Lytta quant à elle mène sa réflexion sur le pardon originel qui confère à toute l’humanité la possibilité de pardonner. Elle nous montre que tout être humain posséder en lui- même le pouvoir de pardonner. En ce sens que le pouvoir humain prend sa source dans un inépuisable pardon originel. Elle nous propose à partir de sa relecture de la bible un cheminement qui conduit l’être humain à la prise de conscience par rapport à la possibilité qui réside en lui afin de tout ‘’laisser aller’’ pour pouvoir vivre autrement (Lytta, 1994). Il nous convient de dire sur ce point que l’être 4 humain a été créé à l’image de Dieu. Il a été appelé à inscrire ses actes dans la continuité des actes de générosité de Dieu. Bien que la chute de l’humanité l’ait fait perdre cette capacité morale et spirituelle nous devons comprendre que certaines personnes qui ne sont pas baptisés ont la facilité de pouvoir pardonner leur offenseur plus que d’autres baptisés. D’après, Eyamouesse Emmanuel Eugene l’exercice du pardon joue un rôle capital dans les rapports interpersonnels et inter-sociaux. En ce sens que c’est par le biais du pardon mutuel que les situations le plus désespérées entre les humains connaissent de changement facile (Eugene, 2007). Cette position rejoint correctement notre point de vue. Car lorsque l’on exécute totalement du pardon à l’égard d’autrui en conflit avec lui, les mésententes entre eux peuvent s’arrêter. Du coup ils peuvent repartir sur de nouvelles bases. Dans cette même perspective Samuel Hatzokortzian dira que le pardon est le fondement de toute vie chrétienne heureuse et victorieuse sur le plan individuel et familial. C’est la clé de nos relations avec Dieu et avec les hommes (Hatzokortzian, 2006). En fait, d’après lui, le pardon n’est pas optionnel. Mais, c’est une nécessité impérative à laquelle tout chrétien qui aspire à une vie de bonheur moral doit obéir pratiquement et inlassablement. Sans doute nous partageons cette position. D’un autre point de vue Nyame Njoke uploads/Geographie/ missena-projet-de-memoire-corrige.pdf

  • 36
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager