Manuel du jeune orthographiste, ou Cours théorique et pratique d'orthographe ..

Manuel du jeune orthographiste, ou Cours théorique et pratique d'orthographe ... suivi d'un traité des participes et [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Trémery, F.. Manuel du jeune orthographiste, ou Cours théorique et pratique d'orthographe ... suivi d'un traité des participes et d'un recueil des principaux homonymes de la langue française, par F. Trémery,.... 1817. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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MANUEL DU L'AuLeur enseigne chez lui et en viîïe la Grammaire française, l'Ecuture, l' Arithmétique, la Tenue des Livres à parties simples et à parties doubles. Il dememe lue Saint-Denis, n° a4 près la place du Châ- telet. TRÉMERY, professor of the french Langnage, gives Les- ions at home and a broad. L'Autore insegna la Lingua francese, la Serittura, r PArith- metiea, ed il Tenere i Lihri à Bilaucio. 1. Pour éviter toute contrefaçon, les exemplaires doivent être revêtus de la griffe de l'auteur. ADRIEN EGRON, IMPRIMEUR Î)S S. A. R. MONSEIGNEUR DUC d'Angoulème, rue des NojerSj n". 37. MANUEL DU JEUNE ORTHOGRAPHISTE; OIT COURS THÉORIQUE ET PRATIQUE D'ORTHOGRAPHE, CONTENANT des-règles neuves, ou peu connues, sur le redouble- ment des consonnes, sur les diverses manières de représenter les sons ressemblant de la Langue fran- çaise, et généralement sur toutes les difficultés de l'Orthographe d'usage et de principes; SDIVÏ d'un Traité des Participes, et d'un Recueil des principaux Homonymes de la Langue française. PAR F. T RÉ MER Y, cieté Grammaticale, et Piofeweur è* îrammaue française. A PARIS, ATLLOT, LIBRAIRE, rueSaint-Andre-des-Arc5, a" 07. 1017. 1 PRÉFACE. LES difficultés que font éprouver le redou- blement des consonnes, et les diverses ma- nières d'écrire les sons ressemblans de la langue française, m'ont porté à faire des re- cherches sur cette partie de l'orthographe. Ces recherches m'ont été d'autant plus pé- nibles qu'elles ont été souvent infructueu- ses, notre orthographe capricieuse étant tantôt asservie aux lois de l'étymologie, tan- tôt à celles de l'analogie, souvent enfin à celles d'nn usage dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Pour parvenir plus promptement à mon but, je compulsai les ouvrages desgrammai-" riens qui nous ont précédés je n'y trouvai que des règles générales, surchargées d'ex- ceptions nombreuses dont la liste même était souvent incomplète. Je vis, dans le Manuel des Amateurs de la langue française les citations de quel- flues auteurs qui avaient travaillé sur le Claude Irson année i656 Maucondait aimce PRÉFACE. même sujet, et je me reportai à leurs ouvra- ges encore de nombreuses exceptions, des règles données d'une manière trop générale, et quelquefois même des règles fausses. Néanmoins, essayant de mettre à profit et les recherches et les erreurs de ces grammai- riens, je rejetai les remarques vicieuses on peu précises, et réduisis le plus qu'il me fut possible, le nombre des exceptions; j'ajoutai mes propres remarques à ce travail; et ce re- cueil, copié avec empressement par tous mes élèves, ne contribua pas peu à leur avance- ment. Cependant mon but ne fut pas tout- à-fait rempli quelques personnes, soit dé- faut de mémoire, soit que des occupations importantes leur fissent perdre de vue les principes antérieurement donnés, ne profi- taient pas du fruit de mou travail, ^autant que je le désirais. Pour rappeler fréquem- ment tues remarques, je réunis des extraits de plusieurs bons auteurs, et je fis à des- sein, dans les différens morceaux que je leur empruntai, des fautes contre les règles,- pour me ménager l'occasion d'y reporter plus souvent mes élèves; en un mot, je fis une cacographie. A ce mot de cacographie, je vois nombre 1669; Jacquier, 17 3S Cournault, 1778; Domergue, 1610. PRÉFACE. de personnes instruites s'élever contre moi. Qu'elles 'se rassurent comme elles, je suis loin d'adopter cette méthode wciense d'en- seignement les ouvrages quel'on a faits dans ce genre, jusqu'à ce jour, ont manque le but que s'était propose leur auteur. En effet, pourquoi tendre des pièges aux personnes incertaines, si vous n'avez à leur Indiquer un moyen pour les empêcher d'y tomber?- Pour- quoi, par exemple, leur écrire abondance, constance pétulance, etc., par un e, si on ne peut leur donner le moyen d'c\itcr cette faute? On la leur corrigera, dira-t-on eh bien, ils laisseront, sans les corriger, pru- dence, apparence, défense, démence, qu'on aura écrits à dessein par un a. Ira-t-oii citer l'éiymologie latine ou grecque à des dames, à des demoiselles ou même à certains hommes qui n'ont aucune connaissance de ces langues? Si vous ne pouvez leur donner de règles certaines, au moins n'habituez pas leurs yeux à une orthographe vicieuse. Que fait souvent même la personne instruite si elle hésite sur uu mot? Elle l'écrit de deux façons, et l'habitude de le lire d'après une bonne orthographe, lui fait rejeter la vicieuse. Si c'est une ressource, au moins ne l'ôtez j'as à 1 orthographiste incertain. Le peintre interdit tout modèle défectueux à ses élèves; comme lui, rejetons ce qui peut être nuisible aux nôtres. Mais, s'il est vicieux PUÉ FA CE, d'abandonner l'écolier an hasard, il est au contraire avantageux de lui fournir de fré- quentes occasions de réparer par la pratique l'oubli des règles qu'on lui a données il ren- contrera donc souvent ces occasions dans mes extraits. Pour habituer les jeunes gens à recourir à l'analogie, qui leur est si utile, j'en ai sou- vent violé les lois je n'ai fait de fautes con- tre les participes, que dans les chapitres consacrés à cette partie du discours. Si on en rencontre dans les premiers exemples, c'est lorsque le participe est seul, ou accompagné du verbe être; car alors, il doit être consi- déré comme un simple adjectif qui s'accorde toujours a\cc le substantif auquel il se rap- porte. D'ailleurs, en exerçant dès le com- mencement l'élève à la conjugaison, on a d<5i lui faire cette remarque pour les verbes pasr sifs. Dans ma collection de participes j'ai rendu moins nombreuses les fautes étran- gères à cette partie du discours, les élèves devant être familiarisés avec les autres rè- gles, quand ils passent à cet article. Je n'en aurais môme pas fait d'autres, si l'expérience ne m'eût démontré que quelques personnes ont besoin d'être rappelées de temps en temps « us. règles antérieures. i ré f a Ce. Rien n'embarrasse et ne décourage pins' que les exceptions. J'ai cru devoir omettre dans mes remarques les mots qui, faisa t exception, sont particuliers a certaines scien- ces ou à certains arts; ceux qui ne sont em- ployés que dans les locutions triviales les mots surannés; enfin, ceux dont les quatre- vingt-dix-neuf centièmes des lecteurs ne se serviront peut-être jamais. D'après la même considération, je n'ai pas cru devoir donner des remarques qui soient sujettes à des exceptions trop nombreuses. Je ne sais, par exemple, à qui peut servir celle règle d'un grammairien justement célèbre, sur les mots terminés en sion: «Les substan- tifs en sion modèlent leurs finales sur ab- dication, modération, conjonction etc.;» n Puis il cite cinquante-deux exceptions, ùi termine par ces mots « Et sans uploads/Geographie/ n0424159-pdf-1-1dm.pdf

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