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LA KABBALE POUR UN GOY TOME II SPARTAKUS FREEMANN ­ KABBALE EN LIGNE HTTP://WWW.KABBALE.BE/ La Kabbale pour un Goy – Tome II Creative Commons : « Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité­Pas d'Utilisation Commerciale­Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 Belgique disponible en ligne : http://creativecommons.org/licenses/by­nc­sa/2.0/be/ ou par courrier postal à Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA. » 2 Spartakus FreeMann Ce livre est dédié à mes enfants : Morgane, Hélène et David. 3 La Kabbale pour un Goy – Tome II 4 Spartakus FreeMann PRÉSENTATION. Cette suite de la « Kabbale pour un Goy » se veut un appronfondissement des concepts entrevus dans le premier tome. Les textes présentés ici sont issus de travaux qui s’étalent sur une période de près de 8 ans, une poussière certes, mais que le lecteur ne s’étonne pas de trouver des changements dans la translittération de l’hébreu ou dans l’orthographe de certains termes. Ce travail est réalisé par un goy (un non juif) et pour des goyim (des non juifs). Nous avons essayé de respecter l’Esprit de la lettre… Il est surtout le fruit de la collaboration de plusieurs personnes que nous tenons à citer et à remercier ici : Prospéro pour les pistes de réflexion et ses textes, Gabriel pour ses textes et traductions et les déaltérants breaks luxembourgeois & Matthieu Léon pour leurs textes… Spartakus FreeMann, Zénith de Libertalia, février 2005 ­ juillet 2007 e.v. 5 La Kabbale pour un Goy – Tome II 6 Spartakus FreeMann PRIÈRE AVANT L'ÉTUDE DE ARIZAL. Maître des Mondes (Atika Kadisha) & Seigneur des Seigneurs (Arikh Anpin), Père de la Miséricorde (Abba Supernel) & Miséricordieux (Imma Supernelle), nous Te remercions Adonaï notre Dieu (Mochin Abba & Imma), & Dieu (Hokhmah, Binah, Da'ath) de nos pères (Hessed, Guebourah, Tiphereth), avec révérences et prosternations, que nous approchions afin de T'adorer par un saint culte. Tu nous as donné un part de Ta Sainte & Pure Torah. Que sommes­nous, que sont nos vies, que Tu nous aies accordé une telle miséricorde. Nous T'offrons donc nos supplications afin que Tu puisses nous pardonner & pardonner tous nos péchés & nos transgressions & nos iniquités. Ne permets pas à nos péchés de nous séparer de Toi. Que Ta volonté soit faite Adonaï notre Dieu & Dieu de nos pères, afin de diriger nos cœurs dans la crainte de Toi & dans l'amour de Toi. Que Tes oreilles prêtent attention à nos mots & ouvre nos cœurs aux secrets de Ta Torah. Puisse notre savoir être plaisant devant le Trône de Ta Gloire, comme le fut l'encens offert. Émane sur nous la Lumière de la source de nos âmes en tous ses aspects. Puissent les étincelles de Ton culte briller de tout leur feu, celles par qui sont révélés Tes Saintes Paroles en ce monde & par leur mérite, illumine nos yeux de ce que nous apprenons comme il est dit dans la plaisant hymne d'Israël « Ouvre mes yeux afin que je puisse percevoir les merveilles de Ta Torah ». « Puissent les mots de ma bouche & la méditation de mon cœur être acceptable devant Toi, O Seigneur, mon Roc & mon Rédempteur ». Amen selon Ta volonté. 7 La Kabbale pour un Goy – Tome II Pour l'amour de l'Unité du Saint Un, béni soit­Il, & Sa Shekhinah YAHDVNH"Y, dans la crainte & l'amour YAHHVYH"H, dans l'amour & la crainte AYHHYVH"H, afin d'unifier le nom Y"H (Abba & Imma) avec V"H (Zeir Anpin & Nukvah, au travers de l'influx de Aïn Soph, qui est au dessus d'eux & qui les unifie), en une parfaite unité au nom de tout Israël. Afin de relever la Shekhinah de la poussière, nous désirons apprendre avec ce livre de Kabbale ­ qui correspond à Tiphereth du Zeir Anpin dans le Monde de Atziluth, où réside le nom M"H, comme ce YV"D H"A VA"V H"A ­ afin de réaliser une Merkavah. Que cela soit Ta volonté Adonaï notre Dieu & Dieu de nos pères, de purifier nos esprits & nos âmes afin qu'elles soient aptes à élever les Eaux d'En­Bas par la lecture de ce livre de Kabbale. « Puisse la faveur de notre Seigneur notre Dieu être sur nous; que l'œuvre de nos mains prospère, O prospère œuvre de nos mains ! » Béni sois­Tu Adonaï notre Dieu & Dieu de nos pères, pour les siècles & les siècles. Amen ! 8 Spartakus FreeMann GENÈSE 9 La Kabbale pour un Goy – Tome II 10 Spartakus FreeMann LES MYSTÈRES DE BERESHIT. « eïn Haqqadoche baroukh Hou mossér mistorine chélo élla latsaddiqim chénéémar : sod Hachém liréave » « Le Saint béni soit­Il ne transmet Ses secrets à personne si ce n’est à ceux qui Le craignent comme il est dit : le secret de Hachém pour ceux qui Le craignent » (Psaume 25, 14). Bereshit bara Elohim Ete ha­chamayim ve­ete ha­arets Au commencement, Dieu avait créé le ciel et la terre. A ­ Bereshit bara Elohim Questions : 1/ Pour quelle raison la Torah commence­t­elle par la lettre Beth b (deuxième lettre de l’alphabet hébreu), et non Aleph a (première lettre) ? 2/ Bereshit, est à l’état construit, un génitif, autrement dit, on peut le traduire par « au commencement de.. », cependant, la Torah n’indique pas le nom qu’il complète. Comment donc comprendre l’emploi de cette forme ? 3/ Elohim : plus tard Bereshit 2, 4. le texte dira : « l'Éternel Dieu », Pourquoi ce changement ? (Elohim est un pluriel ­ Dieu(x)) Réponses : 1/ La Torah commence par Beth, parce que le roi Salomon, dans son livre Ecclésiaste), compare la Torah au soleil qui éclaire la terre à partir de 11 La Kabbale pour un Goy – Tome II trois directions, Est, Sud, Ouest ; le Nord n’est jamais visité par le soleil. Tel le Beth ­ b, limité dans trois directions, mais la quatrième, toujours ouverte, que seule la Torah arrive à fermer, ainsi quiconque veut contester la Torah, s’expose aux tentations et aux attaques du Yetser ha­ra, appelé tséfoni, l’originaire du nord. Mais quiconque désire échapper à ces attaques, la Torah sera là pour l’aider. Les Pirqè de Rabbi Éliezer, et le Zohar, rapportent comment le Créateur avait écarté chacune des lettres de l’alphabet pour débuter la Torah, invoquant pour chacune la raison de son refus. Le choix s’étant arrêté sur la lettre Beth, Aleph, avait marqué son mécontentement. Dieu le console en le gratifiant du privilège d’être placé en tête du décalogue. Anokhi, commence, en effet, par Aleph (א). Mais le choix divin s’était porté sur Beth (ב) parce qu’elle débute le mot Bérakha, bénédiction, alors que Aleph est le début de « arour », malédiction. La création du monde se situe donc au niveau de la bénédiction. Le Zohar nous dit à ce sujet que « Bereshit désigne le mystère de Hokhmah; Bara désigne le degré suprême, voilé, impénétrable appelé Kether. Elohim désigne Bina. Eth embrasse Hessed et Guebourah, Clémence et Rigueur à la fois. Ha­chamaïm désigne Tiphereth. Ve­eth embrasse Netsa’h et Hod ensemble. Le Vav du mot Ve­eth désigne « le juste ». Enfin, Ha­aretz désigne « La Communauté d’Israël » qui constitue « La terre de la vie » (ertz ha­hayim). Ce n’est qu’après énumération de ces degrés que l’Ecriture procède au récit de la création opérée dans chaque jour. Bereschith désigne le Verbe qui correspond au degré de ‘Ho’hma, et il est appelé «Commencement ». » (Bereschith). (Zohar, I,26,3a). Les Maîtres de la Kabbale font remarquer que le terme Bereshit, est composé de six lettres rappelant les six jours de la Création. Le verset se compose de sept mots correspondant aux sept jours de la semaine. Et le nombre total des lettres qui composent ce verset est de 28 faisant référence 12 Spartakus FreeMann aux 28 jours du mois. Ce verset renferme six fois la lettre Aleph qui se lit Èlèf, millénaire, attirant l’attention sur la durée du monde de la création qui est de 6000 ans. Longtemps le Beth b se croyait la première parmi les lettres. Longtemps cette consonne resta convaincue que ce fut elle qui était la première à exister et que ce fut elle qui avait la charge d’initier le monde. Le Beth ignorait en effet qu’il était précédé par un autre caractère ; l’Aleph, car Aleph ne se manifestait point ! Aleph, lettre muette, n’était ni vue et ­ surtout ­ ni entendue ! (en effet, Aleph ne se prononce pas en hébreu). Même la Torah semblait confirmer la non­existence d’Aleph, car n’était­ce pas par lui, le Beth, qu’elle commençait ? Bereshit, premier mot de la Torah, s’écrit avec un Beth et non un Aleph Le verbe créer, « bara », arb,commence également par cette consonne, et cela semble confirmer que c’est bien Beth qui est la première force créatrice de l’Univers. Le Talmud aussi d’ailleurs commence chacun de ses traités par le Beth. Et, chaque tome du Talmud, ne commence­t­il pas mystérieusement par la page uploads/Geographie/ kabbale-pour-un-goy-tome-2.pdf

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