Philosophie PANAIT Ioana-Vanessa Professeur: Bertrand RENAUD 2021 EXAMEN FINAL

Philosophie PANAIT Ioana-Vanessa Professeur: Bertrand RENAUD 2021 EXAMEN FINAL B. Questions 1. On se questionne sur le rapport de l’homme à l’espace, on ressent que le rapport est singulier car il n’y a pas d’indépendance, ce n’est pas d’un cote l’homme et de l’autre l’espace. L’homme est seul animal qui habite un lieu. Le rapport de l’animal à son milieu est d’évolution, il se déplace dans sa parfaite adaptation et ils expriment son plaisir d’adaptation comme par exemple les chants des oiseaux. Les animaux sont des êtres gracieux, ils ont une gestuelle parfaite due à leur instinct ils ne pen- sent pas à leurs mouvements ils évoluent avec des savoirs inscrits en eux et qui leur fassent rappel de son milieu, il y a un ensemble d’interactions préprogrammés. Les hommes ne naissent pas avec ce pouvoir, les bébés sont maladroits et ils ont des gestes saccadés. Le comportement de l’animal est adapté aux éléments de son milieu, quand l’animal n’est plus dans son milieu il se sent perdu. Les animaux de compagnie sont dénaturés à cause de l’homme, de l’ordre de l’inconscient. Il y a un rapport de l’animal à son milieu, adaptation parfaite de l’animal au paradis qui exprime un rapport harmonieux. “paradis” appartient au grec mais aussi au perse, qui signifie jardin clos, ville des bêtes féroces. Cette définition peut ouvrir l’explication à comment ils voient le monde, pour l’animal l’espace est un tunnel et au bout il y a une image type. Les animaux et leur milieu sont en coadaptation, il y a donc un couplage entre leurs instincts et avec les images type. La différence de la “dialectique du proche et du lointain” , est en rapport avec l’horizon de notre monde, qui n’est pas clos. Pour l’animal le milieu est clos, l’animal ne s’intéresse à rien à part les images type comme la nourriture, la proie, le partenaire sexuel ils expriment aucun intérêt à au- cun objet, ils ne se posent pas des questions sur leur existence, ils ne se promènent pas. Les nou- veau-nés ont un comportement qui diffère de celui des animaux, ils s’étonnent pour tout ce qu’il voit il est sidéré. Ses grands yeux expriment que les il y a des choses qui lui intéressent, ils com- mencent à admirer tout simplement. “La curiosité, c’est le signe que l’animal est ontologique” , donc qu’il pense à son existence, c’est la nature de l’homme. Il a un savoir instinctuel, l’animal même s’il ne sait pas comment il est, il reconnait leurs ressemblants. L’allégorie de la caverne par Platon dans le livre VII de la République peut être une source d’interprétation, de la capacite par que des hommes mais aussi des animaux de reconnaitre ceux qui lui ressemblent. Quand les animaux ne vivent plus avec ceux qui lui ressemblent il a la capacité de changer son ADN avec des animaux qui sont d’une sous-espèce de la même famille sinon ils se perdent et ils meurent. La proie type est codée, des comportements se déclenchent. Le lion par exemple il s’aplatît au moment qu’il voit une antilope pour après l’attaquer en lui mordant la nuque. L’homme a avait aussi des instincts de proie, mais c’est progressivement transformé en désire. La vie sexuelle chez les animaux est brève, ils suivent des actes typiques. Chez l’homme il y a tout un champ de séduc- tion. Donc les images type de l’homme se ramifièrent. Nous avons la sensibilité des intervalles, il n’existe pas d’horizon pour les animaux, l’animal ne fixe pas un objet si ce n’est pas une image type, il ne regarde pas le ciel pour le contempler. Laïka, le premier animal envoyé dans l’espace Image de: https://www.businessinsider.fr/chiens-singe-tortues-ces-animaux-que-lhomme-a-envoyes-dans- lespace-152371 2. Le rapport singulier de l’homme à l’espace marque le fait qu’à un moment donné l’homme il s’arrache à la nature. Les causes préhistoriques qu’a analysées Peter Sloterdijk parle de plusieurs phases qui montrent que “l’homme n’a plus de relation naturelle à la nature”. La première phase est l’insulation spécifique, c’est le phénomène qu’on trouve aussi dans le règne animal et des fois dans celui végétal. Il consiste d’un groupe dans un lieu, entouré d’une paroi humaine qui doivent s’adapter et réagir au milieu. Cette paroi vivante sert d’espace tampon pour qu’au cœur du groupe un effet de serre se produise, ils rejoignent la douceur et la sécurité. Le petit devient enfant de ce groupe centrale, car il a une relation plus forte entre mère et enfant qui fleurit dans une atmosphère calme, ils ne doivent pas obéir aux lois d’adaptation grâce à cette paroi humaine qui leur entoure, ils sont donc privilégiés. La deuxième phase est celle de l’arrachement de l’homme à son milieu, l’homme n’a pas besoin d’exposer son corps pour manger, comme dans le cas de l’animal. On a ce premier phénomène qui nous montre une première perspective de l’homme lié à l’intervalle représenté par la trajec- toire mobile d’une première pierre jeté vers un animal. L’homme commence alors à observer et analyser son entourage. L’homme devient spectateur mais aussi acteur dans ce scénario. La troisième phase est liée à la néoténie qui exprime le fait qu’on est des êtres prématures, la prématuration spécifique de l’être humain. La serre leur permet l’évolution intellectuelle. Nous sommes les seuls êtres qui dispose de caractéristiques fœtales, pas seulement physiques comme psychiques on veut habiter comme un enfant. La forme du corps n’est pas achevée, notre corps est exposé à l’espace il devient un luxe, notre enveloppe est configurée de peau, sans fourrure. Notre peau est sensible aux différentes températures mais aussi au touchée. On est doté d’un vi- sage plat. Les degrés de liberté de la tête par rapport à la colonne vertébrale nous donnent la li- berté du regard, d’explorer l’espace, avec une expression du visage moins agressive que celle des chimpanzés. L’homme commence à sélectionner les gènes, à avoir des préférences, c’est donc l’apparition de la beauté et ses canons. Sur des principes antinaturels, on ignore les traits liés à la capacité de survie. Les hommes cherchent chez les femmes des traits fins sensibles aux formes féminines, par exemple la peau blanche et les yeux claires, caractéristiques désavantageuses qui atteignent des maladies. Les canons ont des variations subjectives liés la culture. Historiquement on connait la triade vitruvienne, utilitas , firmitas et venustas (lat.), qui parlent des critères de l’architecture, l’utilité, la solidité et notamment la beauté. La beauté est une invention esthétique qui commence dans la préhistoire. On crée donc des espaces propres à l’homme par l’insulation spécifique, l’arrachement de l’homme à son milieu et la néoténie. Image de: http://www.emmanuelle-etienne.com/?article85/prehistoire-chasse https://www.salon.com/2020/11/30/mysterious-utah-monolith-evoking-2001-a-space-odyssey-has-vani- shed_partner/ Chasse dans la préhistoire trajectoire mobile, notion d’intervalle 2001: A space odyssey l’arrachement de l’homme à la nature monolithe, forme géométrique antinaturelle 3. Maldiney nous éclaire sur le pouvoir qui a l’architecture sur l’humeur de l’homme mais aussi sur les relations humaines. Il existe un jeu d’horizontales et de verticales. Un vecteur vertical peut encourager la conquête, nous montre aussi la tendance à l’ascension, et “la volonté de puissance” d’après Nietzsche, la hauteur regarde la dynamique et l’ascension. L’horizontalité en revanche nous transmet le repos en soi, la bassesse. L’intérêt à l’architecture il se bifurque aussi dans un champ spirituel pas que celui psychologique. Zumthor nous montre la dimension physique et psychique. Il existe donc des expressions qui accen- tuent cette universalité de la verticalité et l’horizontalité, la base et le sommet. “coup bas” qui se situe en bas du comportement humain, parle de l’immoralité. “bas de plafond” représente l’incapacité d’évo- luer, et d’avancer d’un niveau psychique. On parle des grandes réalisations de l’art quand on parle des sommets, des choses qui ne sont pas de l’ordre du commun ou accessible, on se réfère aux cimes. Les éléments de la nature peuvent nous parler de la verticalité comme la présence d’une montagne majes- tueuse ; on parle de majestuosité car on se réfère au fait qu’elle est haute, grandiose. Mais toute forme de dépressions qui nous prive de la vie “se sentir aplati, avachi” . On parle d’élévation morale quand on entend l’expression de “se tenir droit dans la vie” , c’est une expression qui parle aussi d’une favorisation au moment de se concentrer on se tient droit, on perçoit ce qui se passe devant nous, on perçoit ce qu’il y a au-delà, en revanche être penche nous force de regarder plutôt le sol, notre champ de vision est défavorisant, nous laissant place à l’introspection car il n’y a plus d’objets à regarder, c’est une présence qui est typique à la mélancolie, a la dépression. Maldiney nous fait comprendre que le niveau primordial de notre existence est représenté par l’effort d’exister. Donc la dimension verticale n’est pas que mauvaise car on s’appuie sur un sol a aussi des bé- néfices, on se repose sur lui. La verticalité est nécessaire car il y a un rapport entre base et sommet. On a besoin d’une basse sur laquelle s’appuie pour atteindre un sommet, c’est donc un cycle qui marque la bonne fonctionnalité d’une existence et même uploads/Geographie/ panait-ioana-vanessa-texte-et-images-pdf.pdf

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