Patate douce Ipomoea batatas Ipomoea batatas Tubercules fraîchement récoltés No

Patate douce Ipomoea batatas Ipomoea batatas Tubercules fraîchement récoltés Nom binominal Ipomoea batatas (L.) Lam., 1793 Classification APG III (2009) Ipomoea batatas en fleur La patate douce (Ipomoea batatas) ou simplement pa- tate*[1] est une plante vivace brune de la famille des convolvulacées largement cultivée dans les régions tro- picales et subtropicales pour ses tubercules comestibles. Elle est appelée camote dans les pays d'Amérique cen- trale, au Pérou et aux Philippines 1 Histoire Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence néces- saire}} sur les passages nécessitant une source. Lʼorigine de la patate est souvent située en Inde, parce quʼelle y est cultivée depuis longtemps, probablement avant le XVI*e siècle. Mais, bien que cette plante soit in- connue à l'état sauvage, elle est plus vraisemblablement dʼ origine sud-américaine. Elle se serait diversifiée à par- tir de deux zones, un centre principal entre le Yucatan et l'embouchure de l'Orénoque au Venezuela et un se- condaire entre le Pérou et l'Équateur. Des études archéo- logiques au Pérou indiquent qu'elle y était connue, mais peut-être pas encore cultivée, vers 8000 avant notre ère. Depuis la Polynésie, elle s'est répandue en Asie du Sud- Est. Elle était connue en Chine vers le XIV*e siècle de notre ère, où elle était arrivée par les Philippines. Après la conquête des Amériques, sa diffusion fut accé- lérée dans le monde entier par les Espagnols et les Portu- gais. 2 Distribution Probablement originaire d'Amérique du Sud, la plante est inconnue à l'état sauvage. Elle est répandue depuis très longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropi- cales, aussi bien en Amérique et en Océanie qu'en Asie et en Afrique. La patate douce est également connue sous le nom de ku- mara, en Polynésie, où elle était déjà cultivée avant les ex- plorations européennes. Le nom polynésien kumara vient du mot quechua, langue du plateau andin d'Amérique du Sud, kumar. Au Japon, elle est connue sous le nom de satsuma imo (薩摩芋), du nom de l'ancienne province de Satsuma de laquelle elle est originaire. Sa culture en France date seulement de 1750. 3 Description Patates douces C'est une plante vivace à tiges rampantes pouvant at- teindre plusieurs mètres de long. Les feuilles alternes sont entières, au pétiole relativement long et au limbe de forme variable à bord sinué ou denté ou bien lobées, formant cinq à sept lobes aigus, à nerva- tion palmée. Les fleurs à corolle soudée, de couleur violette ou blanche, sont très semblables à celles du liseron qui appartient au même genre. Elles apparaissent à l'aisselle des feuilles, isolées ou groupées en cymes de quelques fleurs. La fructification de cette plante est très rarement observée en culture. 1 2 4 USAGES ET CONSOMMATION Elle produit des tubercules de forme plus ou moins al- longée, voire arrondie, à la peau fine. Selon la variété, la couleur de la peau est beige, brune, jaune, orange, rouge, violette. La chair du tubercule varie également : blanc, beige, jaune, orange, rouge, rose, violette. Presque toutes les combinaisons de peau et de chair peuvent se rencon- trer. Les tubercules avec la chair blanche ou jaune pâle sont moins sucrés et ont un taux d'humidité inférieur à ceux qui sont rouges, roses et oranges. Il en existe un type à chair sèche et un autre à chair plus aqueuse. Ils sont très riches en amidon. Leur saveur sucrée et leur texture farineuse rappellent un peu celles de la châtaigne. 4 Usages et consommation Aussi bien les tubercules que les feuilles sont un aliment de base dans les régions tropicales où la patate douce prend la place de la pomme de terre. Souvent considérée par les populations qui la consomment comme un aliment de sécurité, elle a aidé à sauver de la famine en période de conflits ou de sécheresse*[réf. nécessaire]. Certaines associations d'aide humanitaire*[Lesquelles ?] font la promotion de sa culture comme une meilleure al- ternative à l'aide alimentaire. 4.1 Les tubercules En mets salés, leur utilisation est identique à celle de la pomme de terre : cuits à l'eau ou au four, ou bien frits ou sautés mais étant plus sucrés, on peut aussi en faire des desserts : compotes, gâteaux, glaces et autres. Et contrai- rement à la pomme de terre, ils peuvent également être consommés crus. La patate douce de Virginie à chair jaune et celle de Ma- laga à chair rose sont considérées comme les plus savou- reuses et sont utilisées pour faire des confitures. En Corée, on les mange également sous forme de nouilles, notam- ment dans le japchae. En cuisine vitale*[Quoi ?], les tubercules sont utilisés crus en carpaccio et en rémoulades. En Afrique et dans les Caraïbes, le tubercule est moulu pour fournir une farine appréciée d'un niveau nutritionnel plus élevé que le blé. Elle sert à confectionner des pains, des gâteaux et autres produits. • Au four, pelée après cuisson. 100 g • Calories 90 • Protéines 2 g • Glucides 20,5 g • Lipides 0,17 g • Fibres alimentaires 3,3 g • Bouillie, pelée après cuisson. 100 g • Calories 77 • Protéines 1,4 g • Glucides 17,5 g • Lipides 0,1 g • Fibres alimentaires 2,5 g La patate est particulièrement riche en vitamines B6 et C, en cuivre et en manganèse. Elle contient une grande quantité de bêta-carotène précurseur de la vitamine A. Plus la couleur de la peau et de la chair est foncée, plus elle contient dʼ anthocyanines et d'éléments nutritifs. Ainsi les variétés à chair orange ou pourpre sont plus riches en éléments nutritifs que les jaunes et encore plus que les blanches. 4.2 Les feuilles Les feuilles de la patate douce se consomment à la ma- nière des épinards, contrairement à celles de la pomme de terre qui sont toxiques. Elles sont légèrement mucila- gineuses et très fondantes tout en ayant quand même un léger croquant. Les jeunes feuilles et les pousses servent de condiments. En Afrique de l'Ouest et à Madagascar, les jeunes feuilles de patate douce sont pilées et blanchies pour être servies avec du riz et de la viande ou du poisson. À Taïwan, les feuilles de patates douces (appelées 地⽠叶 dìguāyè) ont longtemps été utilisées pour l'alimentation animale et étaient jusqu'à récemment considérées comme un aliment de pauvres. Une nouvelle mode culinaire les a mises au goût du jour et elles sont maintenant servies couramment dans les restaurants. Elles sont soit sautées avec de lʼail haché, soit cuites à lʼeau et aromatisées à la sauce de soja, soit utilisées dans des soupes. On prépare les jeunes feuilles et les pointes en les fai- sant rapidement bouillir dans une petite quantité d'eau. Servies ou préparées avec un corps gras (lait de coco par exemple), les feuilles aideront l'organisme à assimiler la vitamine A qu'elle contiennent. On peut également les faire frire dans un peu d'huile de cuisson, dans une cas- serole couverte ou même brièvement en friture profonde. On peut ajouter de l'oignon ou de l'ail pour en relever le goût. Elles se marient bien aux soupes et constituent un aliment excellent pour les nourrissons, les femmes en- ceintes et les mères qui allaitent leur enfant. Les feuilles de patate douce sont plus riches en protéines, bêta-carotène, calcium, phosphore, fer et vitamine C que lʼépinard. Elles sont riches en fibres et aideraient ainsi 4.4 Production de fécule et de biocarburants 3 à prévenir certains types de cancer*[2]. Elles contiennent environ 3 % de protéines. C'est une source de vitamine A, B2 et C. Et un apport important en sels minéraux, mais elles sont pauvres en calories. Des analyses montrent que les feuilles de patate douce fournissent plus d'éléments nutritifs que le chou. (Plus les feuilles sont foncées, plus elles contiennent de vitamine A). Elles sont riches en composés phénoliques, et contiennent des anthocyanines. La FAO classe les feuille de la pa- tate douce comme un des dix principaux légumes anti- oxydants dʼAsie. 4.3 Santé Selon une étude*[réf. nécessaire], ce sont les feuilles de patate douce qui contiendraient le plus de composés phé- noliques, suivies de la pelure puis de la chair, davantage même que la plupart des légumes-feuilles. Un polysaccharide extrait de la patate douce exercerait des effets bénéfiques sur le système immunitaire de lʼ ani- mal, en augmentant la prolifération des lymphocytes et leur fonction phagocytaire. Grâce aux composés phénoliques et anthocyanines quʼ elle contient, la patate douce pourrait avoir une action positive sur lʼoxydation du cholestérol LDL. Les variétés de patates douces de couleur pourpre (cultivars développés en Nouvelle-Zélande et au Japon), contiennent beaucoup dʼ anthocyanines qui leur donnent leurs couleurs. Les anthocyanines de la patate douce pourpre ont montré in vitro une activité antioxydante supérieure à la vitamine C2, au chou rouge, à la baie de sureau, au maïs pourpre et aux extraits de pelure de raisin. Ces anthocyanes joue- raient un rôle bénéfique sur la santé cardiovasculaire et sur le foie. D'après des essais chez l'animal*[réf. nécessaire], des ex- traits d'anthocyanines de patate douce pourpre diminue- raient uploads/Geographie/ patate-douce.pdf

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