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.-' ' flffl * 1 *$£ 4< &&$ *© ^cff- W.WCBAZLS COLLEGE Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/lapsychologie01merc PSYCHOLOGIE TOME I Vie organique et vie sensitive Bibliothèque de l'Institut supérieur de Philosophie COURS DE PHILOSOPHIE VOLUME III LA PSYCHOLOGIE PAR D. MERCIER professeur de Philosophie et directeur de l'Institut supérieur de Philosophie à l'Université catholique de Louvain 4 PLANCHES GRAVEES SUR PIERRE SIXIEME EDITION TOME I LOUVAIN INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE 1, rue des Flamands, 1 PARIS FÉLIX ALCAN, Editeur 108, Bô" St-Germain, 108 BRUXELLES OSCAR SCHEPENS, Éditeur 16, Rue Treurenberg', 16 1903 THE INSTI7 I STUOIES TTC oa, N0V301931 lbl3 AVANT-PROPOS A LA SIXIEME EDITION. La présente édition a subi des changements assez remarquables. Les développements qu'elle a pris nous ont décidé à la partager en ileux tomes : Le tome I comprend les deux premières parties des éditions antérieures, celles qui ont pour objet la vie organique et la vie animale ; le tome II traite de la vie intelleclive. Au point de vue anatomique et physiologique, nous avons essayé de mettre l'ouvrage au courant des nouveaux travaux de neurologie et le lecteur pourra immédiatement s'en convaincre en jetant un coup d'œil sur les quatre planches annexées au volume. Au point de vue psychologique, l'auteur a tenu compte des cri- tiques, bienveillantes d'ailleurs, qui lui ont élé adressées, et parmi ces critiques, il aime à citer celles de M. Bonatelli (La psychologie di D. Mercier, dans la Rivista Filoso/ica, Settembre-Ottobre 1900) pour lesquelles nous le remercions. Nous avons remanié l'étude des actes d'imagination et recherché quels sont les facteurs de l'association, ce que nous n'avions pas fait dans les éditions antérieures. A propos de la psychologie animale, nous avons distingué l'acti- vité rigoureusement instinctive et celle où l'animal est capable d'une certaine expérience, afin de faire mieux voir la différence entre l'activité animale et l'activité humaine Xous avons aussi discuté avec plus d'attention les théories mécanistes des instincts, appro- fondi l'étude de la mémoire sensible el donné plus d'importance à l'étude des émotions. Dans la troisième partie (tome II), l'auteur s'est efforcé de définir, avec plus de rigueur, l'abstraction et d'indiquer les marques propres à l'objet abstrait. Auparavant, nous prouvions que l'homme abstrait, par un seul argument tiré de la conscience. Nous avons tiré du langage un second argument qui contribue beaucoup à éclaircir et à fortifier le premier. Nous avons aussi rencontré les objections — 4 — que l'empirisme sensualiste oppose à la théorie de L'abstraction intellectuelle. Nous avons traité d'après un plan nouveau la question fonda- mentale de l'origine des idées et celle du libre arbitre. L'étude de la volonté a fourni l'occasion de parler, plus explicitement que nous ne l'avions fait, des sentiments. Enfin la nature de l'âme a été plus soigneusement distinguée de ses actes et de ses facultés et la théorie du « parallélisme » professée par plusieurs psychologues contemporains a fait l'objet d'un examen attentif. 1). Mercier. Louxain, le 15 octobre 1903 PREFACE. Ces leçons sont spécialement destinées aux élèves du cours de can- didature en philosophie et lettres de l' Université de Lou vain. Elles doivent aussi, dans notre pensée, servir de guide général aux élèves de l'Ecole saint Thomas d'Aquin fondée à l'Université. La préoccupation de ce double but expliquera, pensons-nous, cer- taines particularités de méthode qui, sans cela, ne se justifieraient point. Ainsi, nous avons donné, çà et là, à certaines questions d'une importance peut-être secondaire, d'assez longs développements : c'est que nous désirons ne plus y revenir dans les leçons faites à l'Institut saint Thomas. Par contre, on sera sans doute étonné de nous voir glisser rapi- dement sur certains problèmes ardus, de grande portée et d'un intérêt actuel : c'est que nous les réservons pour notre cours supérieur. Il est, en effet, des questions auxquelles il parait sage de ne pas toucher, lorsque l'on n'est pas dans les conditions voulues pour les discuter à fond. Nous nous contenterons de les indiquer dans cet ouvrage, avec l'espoir de les reprendre à part, d'une façon plus com- plète, dans une publication que nous avons commencée sous le nom d'Etudes psychologiques. Nous insistons, en général, peu sur les objections ; nous nous attachons plus volontiers aux principes qui doivent servir à les résoudre. Quant au fond, notre psychologie est celle d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Souvent, la philosophie empirique d'un bon nombre de psychologues modernes accumule des faits particuliers, sans idée directrice ni con- ception d'ensemble. La psychologie spiritualiste de Maine de Biran, de Cousin, de Jouffroy, et de ceux qui se sont attachés à perpétuer leur tradition en France, est devenue étrangère aux problèmes que soulèvent jour- nellement les progrès de la biologie et de la psycho-physiologie. Seule la psychologie scolastique possède à la fois un corps de doc- trines systématisé, et des cadres assez larges pour accueillir et synthé- tiser les résultats croissants des sciences d'observation. Est-ce à dire que nous regardions la psychologie de l'Ecole comme le monument aclievè de la science, devant lequel l'esprit devrait s'arrêter dans une contemplation stérile ? Evidemment non. La psychologie est une science vivante ; elle doit évoluer avec les sciences biologiques et anthropologiques qui sont ses tributaires. L'arrêt de développement est, pour l'être vivant, une cause fatale d'anomalies et de monstruosités. Le meilleur service à rendre aux doctrines générales de la psycho- logie scolastique, c'est de les mettre en rapport avec les résultats acquis en biologie cellulaire, en histologie, en embryogénie ; de sim- 6? . M f Z 1903 plifier autant que possible les faits psychiques, à Vcxemple des Asso- ciationnistes anglais ; de chercher à comprendre l'homme adulte par l'élude de U( psychologie animale et de la psychologie infantile, l'homme sain par Vobservation minutieuse de certains états excep- tionnels ou pathologiques qui accusent plus vivement tel ou tel carac- tère fruste du type normal ; de suivre les modifications particulières ou Us variations de l'activité humaine chez les différentes races ou à </es époques différentes de l'histoire, comme l'a fait Herbert Spencer ; de prendre sa place enfin dans le mouvement imprimé aux recherches psychologiques par l'école expérimentale allemande. Ne soyons pas de ceux qui, à propos de ces mille et un petits faits bien précis dont l'élude patiente et minutieuse fait la force et l'hon- neur de la science contemporaine, )ie songent jamais qu'à se demander arec un dédain mal dissimulé : A quoi cela sert- il ? Rien de plus antiscientifique que cette préoccupation intéressée. Les faits sont des faits, et il sujjil qu'ils soient, pour qu'ils méritent d'être étudiés. D'ailleurs, s'ils ne serrent pas aujourd'hui, ils serviront demain; ce sont des matériaux destinés à entrer dans les synthèses plus compréhensives de l'avenir. Depuis qu'a paru notre première édition, nous avons eu la joie de voir s'ouvrir à l'Institut supérieur de Philosophie de l'Université de Louvain, un cours spécial de psycho-physiologie. M. A. Thiéry, le titulaire du cours nouveau, définissait en ces termes, dans sa leçon d'ouverture, l'objet de son enseignement : « // s'agit, disait-il, d'une science fondée sur l'observation physique et physiologique autant que sur l'observation interne des états d'aper- ception et de conscience. C'est ce que signifie le mot u psycho-physique » ou « psycho-physiologie ». La composition de ce mot double indique la double source d'observation psycho-physiologique, — l'observation du sens intime ou observation psychologique, d'une part, et, d'autre part, l'observation externe physique et physiologique. » Le cours porte encore d'autres noms : « psychologie physiologique, psychologie expérimentale ». — Psychologie, parce qu'il a pour objet les phénomènes d'aperception et de conscience qui relèvent de la psycho- logie ; psychologie physiologique, parce qu'on envisage ces phéno- mènes d'aperception et de conscience au point de vue spécial de leur corrélation arec les phénomènes de physiologie qui les provoquent. » Provoquer ainsi systématiquement par une suite d'excitants phy- siques et physiologiques des états déterminés de /'((perception et de la conscience ; étudier ensuite comment ces états peuvent se manifester et s'extérioriser ; observer, classer et mesurer les antécédents et tes conséquents organiques, liés aux modifications internes, voilà le champ de l'expérimentation psychologique. Celle expérimentation sera l'objet spécial du laboratoire dont j'espère commencer prochai- nement les travaux. » Cette conception de la psychologie est dans Vesprit d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Nous nous réjouissons de ce retour à la tradition des grands maîtres que nous nous faisons gloire de prendre pour guides. D.- Mercier. PSYCHOLOGIE. INTRODUCTION. OBJET ET MÉTHODE DE LA PSYCHOLOGIE. 1. Objet de la Psychologie. — La Psychologie {^y;n, lôyoz) est la partie de la philosophie qui s'occupe de l'âme humaine. Entendue dans son acception la plus générale, Vâme (tyuyji) désigne ce qui fait qu'un être vit ; elle est le premier prin- cipe de vie chez les êtres vivants. C'est la définition qu'en donne Aristote, au début du Livre II de son traité de Vâme : « L'âme, dit-il, est le premier principe d'être et d'activité des corps de la nature qui sont capables de vivre » l ). A ne tenir uploads/Geographie/ psicologia-i 1 .pdf

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