DIMANCHE 21 NOVEMBRE 2010 - 15 DHOU EL HIDJA 1431 - N° 4855 - PRIX: ALGÉRIE : 1
DIMANCHE 21 NOVEMBRE 2010 - 15 DHOU EL HIDJA 1431 - N° 4855 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Une enquête sera engagée LES PÈLERINS CRIENT AU SCANDALE P . 2 Froid, pluie et vents jusqu’à mardi P . 3 Des parents d’élèves seront poursuivis en justice P . 2 DIX MORTS À DJELFA ET BATNA P . 4 Une collision et un dérapage Ph.: AFP E V E N E M E N T 02 Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06 Fax et Rédaction 041.32.51.36 /32.69.06 Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU Direction - Administration Rédaction centrale 63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran Tél. 041.32.63.09 32.72.78 / 32.91.34 32.86.66 / 32.86.67 / 32.86.68 133.412 exemp. Tirage du N°4854 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.41.94.31/41.65.31 Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : SIMPRAL Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. Rédaction Constantinoise Tél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80 Rédaction Algéroise Tél. : 021. 74.96.39 -Fax : 021. 74.71.57 Le Quotidien d'Oran Dimanche 21 novembre 2010 Kharroubi Habib A u travers du message qu’il a adressé aux autorités françaises pour leur signifier que le sort des otages aux mains d’Aqmi dans le Sahel est lié à une négociation entre elles et Ben Laden lui-même, le chef présumé d’Aqmi s’est offert un formidable coup de «pub». Reste à savoir si le personnage terré quelque part dans le Nord algérien, traqué par les services de sé- curité et dont l’autorité sur les groupes d’Aqmi - dont ceux opérant au Sahel - est rien moins que certaine, a vraiment exprimé une position à la- quelle se soumettra le groupe dirigé par Abou Zaïd qui détient les otages. Pour rappel, Abou Zaïd avait fait savoir aux «contacts» maliens l’ayant approché après le rapt des otages, qu’il exige une rançon, l’abrogation par la France de l’interdiction du port du voile intégral et la libération de prisonniers membres d’Aqmi. La question est donc posée de savoir s’il va accepter de s’effacer d’une éventuelle négociation avec la France au profit de Ben La- den, comme l’exige son chef nominal Abdelma- lek Droukdel. Même si Abou Zaïd ne conteste pas la filia- tion d’Aqmi à l’organisation dirigée par Ben La- den, il n’est pas du tout sûr qu’il va obtempérer à l’injonction de son chef présumé. Ne serait-ce que parce qu’il sait parfaitement que la France refusera absolument de se plier à la condition posée par Droukdel. Il nous paraît donc plus que probable qu’Abou Zaïd va faire cavalier seul sans tenir compte de son message. Il nous semble que l’intervention de Droukdel a eu pour but de placer la France de- vant l’obligation de recourir à l’intervention mi- Droukdel joue son autorité sur Aqmi litaire directe au Sahel. Une in- tervention que le groupe agis- sant dans cette région ne sou- haite pas autant que lui, car pouvant lui créer une situation insoutenable et préjudiciable pour ses «affaires», qui sont de l’ordre de la délinquance narco-financière. Pour Droukdel au contraire, une interven- tion de ce genre constituerait un «appel d’air» pour son organisation laminée en Algérie. Une intervention militaire française aurait pour con- séquence, envisage-t-il probablement, de rehaus- ser l’aura d’Aqmi et de lui susciter le ralliement de potentiels «djihadistes» déterminés à combat- tre les «ennemis de l’Islam» sur ce nouveau champ de bataille que deviendrait le Sahel. Le gouvernement français est sans contexte face à un grave dilemme. Paris ne peut en effet rester les bras croisés quand le sort de ses res- sortissants est en jeu, tout en sachant que quoi qu’il fasse, il s’attirera, à n’en point douter, ré- probation et plus de la part d’autres acteurs con- cernés par la situation au Sahel. La France «paie» d’une certaine façon d’avoir contrarié la constitution d’un front de lutte anti- terroriste par les Etats de la région. En refu- sant, par exemple, de souscrire au refus absolu de payer des rançons en contrepartie de la libé- ration d’otages. Ses ressortissants sont devenus de ce fait des cibles à «haute valeur marchande» pour les bandes terroristes sévissant au Sahel. Avec tout ce que cela implique d’enchaînements redoutés par les Etats sur les territoires desquels ils opèrent.Droukdel s’est donc ménagé une re- tentissante médiatisation. Les jours à venir nous diront cependant s’il a réellement le pouvoir dont il se pense investi sur Abou Zaïd et son groupe. Djamel B. C ’est ce qu’a annoncé, hier, le journal «El Qods El Arabi» ci- tant des sources «officielles al- gériennes». Selon le journal, la déci- sion des autorités algériennes a été prise suite à « la vive protestation des hadjis algériens qui avaient dénoncé des conditions de prise en charge dé- sastreuses en raison de la défaillance des organisateurs». Les mêmes sources ont, d’autre part, affirmé que l’ambassade d’Algérie en Arabie Saoudite a adressé un rapport détaillé au ministère des Affaires étran- gères algérien sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé le hadj cette année. A partir de Médine, des pèle- rins que nous avons joints, hier, par téléphone, parlent sans détour de con- ditions «catastrophiques» et d’un véri- table «fiasco». «Les organisateurs n’ont pas été à la hauteur. Ils n’ont pas res- pecté le contrat que nous avons signé», assure un hadj. Ce dernier affirme que comme beaucoup d’autres hadjis, il n’a pas hésité à payer un supplément de 1.800 euros pour passer le hadj dans les meilleures conditions possi- bles. «Malheureusement c’est un véri- table calvaire que nous avons vécu, que ce soit en matière de restauration ou de transport, etc.», affirme notre in- terlocuteur qui signale que leur camp (84), censé abriter les VIP , a été enva- hi par d’autres personnes. «Pour les 1.500 hadjis du camp, il n’y avait que quatre à cinq toilettes et quatre robi- nets, et pendant deux jours nous n’avions même pas d’eau. C’est ce qu’ont vécu les hadjis censé être des VIP , imaginez un peu ce qu’ont vécu les autres», souligne la même source, qui n’écarte pas l’éventualité d’une plainte collective une fois de retour en Algérie. «Des Soudanais, des Ma- Une enquête sera engagée Les pèlerins crient au scandale rocains et autres Egyptiens étaient à proximité et étaient mille fois mieux pris en charge que nous. Pourtant si on fait les calculs, nous avons payé presque 50 millions de centimes. Si ces gens ne sont pas capables d’or- ganiser un tel événement qu’ils se retirent», conclut en colère notre in- terlocuteur. Il y a lieu de rappeler que des hadjis algériens ayant passé la nuit à la belle étoile à Mina avaient ouvertement protesté contre les con- ditions d’hébergement avant de s’en prendre aux accompagnateurs et autres organisateurs. Par ailleurs et selon le journal électronique «El Riyad», des centaines de pèlerins de nationalités confondues étaient tou- jours bloqués, hier, à l’aéroport inter- national «Abdelaziz» de Djeddah à cause des nombreux retards des vols internes et internationaux. Le site électronique indique que de nom- breux messages ont été envoyés par des pèlerins désœuvrés, certains af- firmant qu’ils sont bloqués dans l’aé- roport depuis plus de 12 heures. De son côté, le quotidien koweïtien Al Watan a affirmé que des députés koweïtiens ont lancé un appel à leur gouvernement pour l’envoi d’avions pour le rapatriement des hadjis koweïtiens. Le pèlerinage à La Mec- que (hadj) a attiré cette année plus de 2,8 millions de pèlerins et engen- dré un bénéfice de 5 milliards d’euros aux autorités saoudiennes. Sur le plan de la fréquentation, il a été enregistré 2 millions 800.000 fidèles, c’est-à- dire 20% de plus que l’année passée. La flambée des prix (plus 20%) n’a pas rebuté pour autant les fidèles ve- nus du monde entier. Certains ont déboursé 4.500 euros, sachant que la moyenne pour une semaine est de 3.000 euros, vol, hébergement et nourriture compris. El-Houari Dilmi E n application d’une instruction émanant du ministre de tutelle, des lettres personnalisées ont com- mencé à être adressées hier aux pa- rents d’élèves dont les enfants ont cessé leur scolarité depuis la dernière rentrée scolaire a-t-on appris auprès de la direction de l’Education de la wilaya de Tiaret. En effet, par ces lettres expédiées par le truchement des présidents d’APC et des chefs de daïras, l’ins- pection académique vient de mettre en demeure les parents dont les en- fants ont cessé leur scolarité depuis septembre dernier «sans raison vala- ble ni avertissement des établisse- ments scolaires concernés a—t-on souligné de même source. Se référant à une instruction (noms et adresses) des parents dont les élèves ont rom- pu leur scolarité, la direction a mena- cé d’ester en justice les parents dont les enfants ont cessé leur scolarité avant l’âge obligatoire de scolarisa- tion fixé à 16 ans révolu. «Des dispo- sitions uploads/Geographie/ quotidien-21-11-2010-pdf.pdf
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- Publié le Sep 23, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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