République algérienne démocratique et populaire Ministère de l'enseignement sup
République algérienne démocratique et populaire Ministère de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene Faculté de Génie Mécanique et de Génie des Procédés Thème : Pollution industrielle des eaux par les hydrocarbures Réalisé par : Nom et prénom : OUARAB Mohamed Rayane – SAADI Menad Salaheddine Matricule : 161631084523 - 161631079793 Spécialité / Binôme : Génie Pétrochimique Binôme 8 Année universitaire : Master 1 I) Généralités : a) La pollution : La pollution, c’est tout ce qui altère notre environnement ou notre santé, habituellement sous forme de substances, mais aussi sous forme d’ondes. La pollution s’attaque à l’air, à l’eau, au sol, à nos oreilles, à nos yeux… elle engendre ainsi une destruction ou dégradation d'un écosystème ou de la biosphère par l'introduction, généralement humaine, d'entités (physiques, chimiques ou biologiques), ou de radiations altérant le fonctionnement de cet écosystème. La pollution a des effets importants sur la santé et la biosphère, comme en témoigne l'exposition aux polluants et le réchauffement climatique qui transforme le climat de la Terre et son écosystème, en entraînant l'apparition de maladies inconnues jusqu'alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s'adapter à leur nouvel environnement biophysique. b) Les Hydrocarbures : Dans le langage courant, on parle d'hydrocarbure pour faire référence au pétrole ou encore au gaz naturel. Plus scientifiquement, on appelle hydrocarbure (HC) -- ou carbure d'hydrogène --, des molécules organiques exclusivement composées de carbone et d'hydrogène. Leur formule brute s'écrit donc CnHm, n et m étant des nombres entiers naturels. À température ambiante, les hydrocarbures sont inflammables, à l'image du pétrole et du gaz naturel, deux carburants importants. Par ailleurs, ils ne se mélangent pas à l'eau. Leur densité est variable. Et leurs températures d'ébullition et de fusion ainsi que leur masse volumique et indice de réfraction, notamment pour les alcanes, dépendent de la longueur de leur chaîne carbonée ainsi que de ses ramifications. La classification des hydrocarbures dépend de : Leurs Nature Leurs Provenance b.1) Selon la nature : On distingue selon leur nature : les hydrocarbures saturés, dont la chaîne carbonée est constituée uniquement de liaisons simples (ex. : les alcanes) ; les hydrocarbures insaturés, dont la chaîne carbonée présente au moins une liaison double ou triple (ex. : les alcènes, les alcynes et les hydrocarbures aromatiques). De plus, il existe plusieurs enchaînements possibles : les hydrocarbures acycliques : o les hydrocarbures linéaires, où chaque atome de carbone n'est lié qu'à deux autres atomes de carbones au plus (ex. : allènes), o les hydrocarbures ramifiés, où un ou plusieurs atomes de carbone sont liés à plus de deux autres atomes de carbone (ex. : isooctane) ; les hydrocarbures cycliques, où la chaîne carbonée se referme sur elle-même : o les hydrocarbures alicycliques (ex. : cyclohexane), o les hydrocarbures aromatiques (ex. : benzène). b.2) Selon la provenance : On distingue selon leur provenance : les hydrocarbures biogéniques « frais » (gaz issu de la méthanisation naturelle contemporaine ou industrielle) ; les hydrocarbures conventionnels (pétrole et gaz naturel tels qu'exploités dans leurs « réservoirs » géologiques jusqu'aux années 2000), de grande qualité pour l'industrie mais se raréfiant car ayant été surexploité ; les hydrocarbures non conventionnels de roche-mère, qui sont des formes de carbone fossile : o le gaz de houille (CBM, adsorbé sur le charbon, ou gaz de couche), o le gaz de schiste, exploité depuis 2004 essentiellement, o le pétrole de schiste, aussi dit huile de schiste, trouvé sous forme de condensat de gaz naturel, o les schistes bitumineux et sable bitumineux. Les trois derniers de ces hydrocarbures forment en réalité un continuum (de qualité de plus en plus mauvaise du point de vue industriel et environnemental). II) les types de pollution : On trouve différents types de pollution dans notre environnement comme : La pollution de l’air (ou pollution atmosphérique) : est une modification de la composition de l’air par des polluants nuisibles à la santé et à l’environnement. Elle est parfois caractérisée par des mesures de polluants — gazeux, particulaires, et peut-être liquides — présents dans l’air. La pollution du sol : On dit qu’un sol est pollué lorsqu’il contient une concentration anormale de composés chimiques potentiellement dangereux pour la santé, des plantes ou des animaux. La pollution des eaux : à diverses origines parmi lesquelles : L'industrie : dont ses sous- produits sont une des sources de pollution de l'eau parmi les plus importantes. Il s'agit essentiellement des produits chimiques et d'hydrocarbures (par exemple : dégazage en mer, rejet de papeteries, etc.) ; L'agriculture : dont l'utilisation excessive de produits chimiques (entre autres avec l'épandage du lisier) qui finissent soit dans les nappes phréatiques soit dans les cours d'eau par ruissellement ; L’automobile :dont les rejets d'hydrocarbures (carburants imbrûlés, huile, etc.) finissent dans les cours d'eau s'ils ne sont pas captés et recyclés correctement ; Les eaux usées : si elles ne sont pas traitées correctement, peuvent être une source de pollution de l'eau. Dans la plupart des pays développés comme en France des législations ont été mises en place obligeant à un traitement des eaux usées, afin de réduire ce type de pollution. La pollution des eaux cause 14 000 décès par jour, pollution principalement la conséquence de mauvais traitements des eaux usées dans les pays en voie de développement. La pollution des eaux par les hydrocarbures : Le commerce mondial s'effectue pratiquement à 95% par voie maritime grâce à près de 50.000 navires de toutes sortes, pétroliers, bien sûr, mais aussi porte-conteneurs, vraquiers, cargos polyvalents, navires spécialisés (transport de colis lourds, de voitures, porte barges), sans parler des car-ferries et des navires de croisière. En 2003 il y a eu 6.200 millions de tonnes de marchandise transportées par des navires dont près de 2.200 étaient des hydrocarbures (pétrole brut et produits raffinés) : ces cargaisons d'hydrocarbures sont arrivées à destination sans le moindre incident dans 99,9997% des cas. Il y a 30 ans on évaluait à près de 3.8 millions de tonnes la quantité d'hydrocarbures de toutes sortes répandue annuellement dans les océans et mers du globe. La part des navires dans ces déversements d'hydrocarbures était alors estimée à près de 1,4 millions de tonnes, soit 37% de ce total. Désormais, on considère que ce sont encore 3 millions de tonnes d'hydrocarbures qui se répandent annuellement en mer mais que les navires ne sont plus à l'origine que de 300.000 tonnes, c'est à dire 10% du total ou la cargaison d'un seul gros pétrolier, et encore, pas les plus gros qui emportent 550.000 tonnes. On observera aussi que ce résultat a été obtenu alors que, en l'espace de 30 ans, le tonnage des marchandises transportées par voie maritime a pratiquement doublé. Le reste, c'est à dire 90% de ces hydrocarbures que l'on retrouve en mer, a trois origines différentes : la pollution tellurique (industrielle et domestique) qui représente environ 70%, la pollution des activités d'extraction du pétrole off-shore qui représente environ 10%, la «pollution» naturelle - c'est-à-dire celle provenant de certaines fissures dans les fonds marins, sortes de sources sous-marines d'hydrocarbures - qui représente également environ 10% des apports annuels d'hydrocarbures dans les mers et les océans. Il est à craindre que dans les années à venir, la pollution tellurique, c'est-à-dire celle qui nous vient de la terre par les eaux de ruissellement et les cours d'eau, ne soit la plus difficile à maîtriser. On peut en effet relever que, dans de nombreux pays au rythme de développement industriel considérable, tels l'Inde ou la Chine, cette pollution n'est même pas considérée. En Chine, tout ce qui est déchet industriel est rejeté à 80% dans les rivières et les fleuves, sans aucun traitement préalable. Une réglementation internationale : La haute mer échappe à toute souveraineté étatique. Néanmoins, le transport maritime est une activité qui s'exerce sans limite sur l'ensemble des océans et des mers du globe et, très tôt, de nombreux États ont compris que les mesures qui pouvaient être prises en matière de sécurité de ce mode de transport gagneraient en efficacité si elles étaient appliquées à l'échelle mondiale. C'est dans ces conditions que sera créée, en 1948, une Agence de l'Organisation des Nations Unies en charge des questions maritimes. Elle aura d'abord un rôle consultatif mais va rapidement s'émanciper et devenir un organisme incontournable pour tout ce qui touche à la sécurité du transport maritime et à la prévention de la pollution du milieu marin. C'est ainsi que l'Organisation Maritime Internationale (OMI), va faire adopter, en 1973, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, dite Convention MARPOL. Elle sera amendée à plusieurs reprises, en particulier en Mars 1992, où seront adoptées les modifications les plus importantes concernant la protection du milieu marin contre les pollutions par hydrocarbure avec, en particulier : des dispositions constructives concernant les pétroliers à double coque, des programmes uploads/Geographie/ republique-algerienne-democratique-et-populaire-ministere-de-l-x27-enseignement-superieur-et-la-recherche-scientifique.pdf
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- Publié le Jan 13, 2022
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