Social : Jusqu’où iront les naufragés de la crise ? www.rivarol.com RIVA R O L

Social : Jusqu’où iront les naufragés de la crise ? www.rivarol.com RIVA R O L “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE ET AUSSI… ●Sondages = téléguidage ●“L’économisme, voilà l’ennemi”, entretien de J. Bourbon avec le Pr Claude Rousseau ●Le “Plan Emploi”, une affaire très juteuse ●Les Verts, mercenaires du mondialisme ●Rome et Ecône : chance ou piège ? ●Drame de Tibéhirine : vers l’enlisement ●La Croatie rongée par la corruption ●Drôles d’alliances en Asie ●USA : un début de réaction ? ●Juin 44 : la dernière bataille de la LVF ●Michel Audiard et la “Libé” ●Le marquis de Morès ressuscité par Pierre Vial ●Les propos de table de F. Nicolle : Paris ●Van Gogh et Magog par Anatole Livry ●A la redécouverte des Indo-Européens ●J.-P. Angelelli revisite Jacques Laurent ●Cl. Lorne explore la “planète métisse” ●Cinéma. Jeux de l’été De Paris à Gaza, Israël, la seule hyperpuissance 31/7 AU 3/9/2009 N° 2916 La truanderie dans tous ses états, des bandits à SOS-Racisme (Dessin de CHARD.) Imprimé en France/Printed in France Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e TOM avion. : . . . . . . . 480 XPF Afrique avion : . . . . . 2500 CFA N° 2916 du 31 JUILLET AU 3 SEPTEMBRE 2009 Spécial 20 pages associatif de la commune et les manque- ments graves en matière de prévention, mais aussi faire face (en faisant le dos rond !) aux émeutes de tous les potes profitant de la mort de l’un des leurs pour s’adonner aux joies du vandalisme et de l’incendie… Il est toutefois certain que les gamins de 11-12 ans rompus à la “petite” délinquance se ficheront totalement de cette interdic- tion municipale : dans la mesure où leurs parents sont pour l’immense majorité d’entre eux insolvables, l’amende risquée est donc virtuelle. Ainsi, cette mesure constitue moins une tentative de maîtriser la délinquance juvénile qu’une pantomime “sécuritaire” destinée aux braves Hexago- naux croyant en la sincérité et aux convic- tions “droitistes” de leurs représentants, ces rustines du système. F.-X. R. LA FAUTE À LA FRANCE Le 18 juillet, une vingtaine de jeunes Haï- tiens du “9-3” venus en excursion à Trou- ville décident de se baigner, mais hors de la zone surveillée par des sauveteurs. La marée monte très rapidement. De grosses vagues surgissent, « c’est la panique, même les plus forts ne pouvaient pas résister » racontera un témoin. Deux des baigneurs sont sauvés par un surfeur, deux femmes sont récupé- rées et réanimées, mais trois jeunes filles et un adolescent de 14 ans se noient. Réaction immédiate de deux des familles endeuillées : elles portent plainte, car elles « ne comprennent pas ce qui a pu se passer », déplorent le manque de réaction des autori- tés françaises et sont donc « en colère » bien que le préfet du Calvados se soit aussitôt déplacé sur les lieux du drame… provoqué uniquement par l’inconscience des victimes. Bien évidemment, ces Haïtiens sont des réfugiés auxquels la France, bonne poire, avait donné asile. Q U’IL est difficile de mentir constamment aux Français ! Car la violente réalité contredit toujours les discours officiels qui apparaissent en définitive totalement incongrus. C’est pour- quoi le chien-chien à son maître, Brice Hor- tefeux, a admis que la criminalité en France était préoccupante : « Pour la première fois depuis 2002 (à l’aune des statistiques offi- cielles…), la délinquance a cessé de bais- ser au premier semestre 2009 ». Le ministre de l’Intérieur a donc appelé le 15 juillet les préfets à une « mobilisation accrue » en raison de « certains résultats nettement insuffisants ». Inacceptable pour Hortefeux qui a averti ces fonction- naires qu’ils seraient « jugés sur les résultats de (leur) action ». « Je n’hésiterai pas à convoquer celles et ceux d’entre vous dont les résultats seraient durable- ment insuffisants», a-t-il même menacé en leur enjoignant de constituer dans leurs départements un « état-major de la sécu- rité » et de « réunir, chaque mois, les forces et acteurs concernés pour définir et mettre en œuvre leur stratégie en associa- tion étroite avec le parquet ». Ce mâle langage et ces judicieux conseils suffiront-ils à rétablir la sécurité dans les zones rurbaines et rurales où la croissance du fléau monte en flèche ? Firminy, Lou- viers et Vitry-le-François, scènes récentes de guérilla provinciale, ne constituant en l’occurrence que des indices de la prolifé- ration délinquante sur l’ensemble du terri- toire hexagonal. Mais les Français ne doi- vent-ils pas apprendre à vivre avec les bar- bares parmi eux ? C’est en tout cas le sen- timent que l’on a actuellement bien que Sarko et Hortef’ montrent leurs muscles gonflés artificiellement. Mais les Français ne doivent évidemment rien attendre de ces eunuques jouant ponctuellement les coque- lets dans un accès de virilité… Ni d’eux, ni de ce Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France, qui estime qu’au fond, « il y a des points communs entre les zones urbaines sen- sibles et les territoires ruraux isolés » comme l’absence (sic) de services publics ! L’imbécile ne dit bien sûr pas un mot sur l’immigration galopante qui gan- grène déjà certaines campagnes et petites villes. Et préfère minimiser le mal dans sa globalité en affirmant en conclusion que « les faits de délinquance (en zone rurale) sont cependant sans gravité ». Le coup de sang sécuritaire de “nos” représentants n’aura vraiment pas duré longtemps. François-Xavier ROCHETTE. TOUT EST-IL PERMIS AUX “POPULATIONS DIFFICILES” ? A quoi riment les augmentations de prix et les très coûteuses campagnes de publicité destinées à dissuader les fumeurs dès lors que le gouvernement tolère ces « bureaux de tabac à ciel ouvert » que sont plusieurs quartiers de Paris, les IXe, Xe et XVIIIe arrondissements notamment, aux sorties de la très fréquentée station de métro Barbès- Rochechouart ? Chaque usager y est har- celé par des dizaines de vendeurs de « Marl- boro, Marlboro… », sous le nez des policiers qui verbalisent les véhicules mal garés mais ferment les yeux sur les caches où sont dissi- mulées les cartouches. Et beaucoup de fumeurs se laissent tenter, certains traversant même toute la capitale pour se procurer leur ration de “blondes” car les prix sont sans concurrence : 3 € le paquet (et même 2,3 € si l’on prend une cartouche) au lieu de 5,30 chez les buralistes. Evidemment furieux de cette concurrence. Les pouvoirs publics mènent certes grand tapage autour de la saisie de quelques tonnes de cigarettes, mais le trafic semble toujours aussi bien alimenté. Et l’on s’in- terroge d’autant plus sur les motifs de l’ahurissante tolérance dont jouissent les dealers — qui souvent ont abandonné le tra- fic de cannabis pour celui du tabac, beau- coup moins sanctionné sur le plan pénal — que les clopes importées de Chine sont encore plus cancérigènes que la production européenne. Pour expliquer leur manque de réactivité, les dirigeants de la brigade anticriminalité (BAC) du XVIIIe, interrogés le 11 juillet par Le Parisien, faisaient état de l’interpella- tion de « pas moins de 254 vendeurs » (pour la plupart aussitôt relâchés) mais ajoutaient qu’« il s’agit d’une population difficile, qui n’hé- site pas à prendre à partie les policiers ». Et ni l’Elyséen ni le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux ne sont décidés à affron- ter cette « population difficile » sur laquelle repose l’économie parallèle de la Goutte d’Or. Mais rassurez-vous : les autorités-sic se rattraperont à Orly et à Roissy pour interpeller les touristes rapportant de l’étranger une ou deux cartouches de ciga- rettes dans leur valise et qui, ainsi pris en flagrant délit de “contrebande”, devront acquitter une lourde amende. Florent DUNOIS. UN COUVRE-FEU QUI PORTE SI BIEN SON NOM Alors que la commune de Firminy s’em- brasait à la suite du suicide du jeune Moha- med au sein même d’un commissariat, une dizaine de maires ont décidé d’instaurer un couvre-feu pour les moins de 13 ans durant tout l’été, de 23 heures à 6 heures du matin, surtout dans l’Essonne et le sud de la France. On comprend les motivations des édiles ayant pris cette initiative vilipendée par l’intellocratie mais appréciée des petites gens exaspérées par le vacarme nocturne (scooters “débridés”, casses, feux de joie… et de colère ) et par une délin- quance grandissante — 218 000 mineurs fichés selon Le Parisien du 29 juillet. Néanmoins, la première crainte ressentie par ces élus (« ancrés à droite », affirment les media) ne serait-elle pas d’être confron- tés à la mort accidentelle d’un «gamin des cités» (ou de plusieurs…) succombant à un mauvais coup de couteau, à l’ingestion d’un cacheton frelaté, ou à des brûlures provo- uploads/Geographie/ rivarol-2916.pdf

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