Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Note sur M. Bergson et

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne ; Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne Péguy, Charles (1873-1914). Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne ; Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne. 1935. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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BERGSON ET LA PHILOSOPHIE BERGSONIENNE NOTE CONJOINTE SUR M. DESCARTES ET LA PHILOSOPHIE CARTÉSIENNE DU MÊME AUTEUR AUX ÉDITIONS DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, 1 vol. Notre patrie, 1 vol. Morceaux choisis (Poésie), 1 vol. Le mystère des Saints Innocents, 1 vol. Le porche du mystère de la deuxième vertu, 1 vol. Clio, 1 vol. L'Argent, 1 vol. Ève, 1 vol. Victor-Marie, Comte Hugo, 1 vol. Prières, 1 vol. ŒUVRES COMPLÈTES en 15 volumes in-4" carré, tirés à douze cents exemplaires. Œuvres de Prose TOME I. — Introduction d'Alexandre Millerand : Lettre du Provincial. Réponse. Le triomphe de la République. Du second Provincial. De la Grippe. Encore de la Grippe. Toujours de la Grippe. Entre deux trains. Pour ma maison (cité socialiste.) Pour moi. Compte rendu de mandat. La chanson du roi Dagobert. Suite de cette chanson. TOME Il. — Introductionde Maurice Barres : De Jean Coste. Les récentes œuvres de Zola. Orléans vu de Montargis. Zangwill. Notre Patrie. Courrier de Russie. Les suppliants parallèles. Louis de Gonzague. TOME III. — Introduction de J. et J. Tharaud : De la situation faite à l'histoire et à la sociologie. De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle. A nos amis, à nos abonnés. L'argent. TOME IV. — introduction d'André Suarès : Notre jeunesse. Victor-Marie, comte Hugo. Œuvres de Poésie TOME V. — Le Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc. Le Porche du Mystère de la seconde vertu. TOME VI. — Le Mystère des Saints Innocents. La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc. La tapisserie de Notre-Dame. TOME VII. — Ève. Œuvres de Proses inédites TOME VIII. — Clio. TOME IX. — Note conjointe sur Descartes (précédée de la note sur M. Bergson). TOME X. — Autres ouvrages et fragments inédits. Polémique et Dossiers TOME XI. — Texte et commentaires se rapportant à la gérance et au rôle littéraire des Cahiers (préfaces). TOME XII. — Textes et commentaires se rapportant au rôle politique joué par les cahiers (compte rendu de Congrès. — Atfaire Dreyfus, etc.). TOME XIII. — Un nouveau théologien, M. Fernand Laudet. Langlois tel ju'on le parle. TOME XIV. — L argent (suite). TOME XV. — Sonnets. Biographie et Histoire des Cahiers de la Quin- zaine, par ÉmUe BOIVIN et Marcel PËGUY. CHARLES PÉGUY NOTE SUR M. BERGSON ET LA PHILOSOPHIE BERGSONIENNE NOTE CONJOINTE SUR M. DESCARTES ET LA PHILOSOPHIE CARTÉSIENNE quatrième édition GALLIMARD Paris — 43, rue de Beaune Il a été tiré de cette édition quatre-vingts exemplaires sur alla Navarre, soit cinquante exemplaires numé- rotés de 1 à 50 et trente exemplaires hors commerce numérotés de 51 à 80. Tous droits d'adaptation, de reproduction et de traduc- tion réservés pour tous les pays, y compris la Russie Copyright by Librairie Gallimard 1935. NOTE SUR M. BERGSON ET LA PHILOSOPHIE BERGSONIENNE à la mémoire de notre vieux maître M. Humbert qui nous enseignait au lycée d'Orléans une si bonne philosophie NOTE SUR M. BERGSON ET LA PHILOSOPHIE BERGSONIENNE Tous ces débats qui se livrent depuis deux ou trois ans sur et pour et contre M. Bergson et la philosophie bergsonienne eussent été fort éclairés, (mais voulait-on les éclairer), si on avait consenti à examiner ce que nous entendons par intellectualisme. On a feint de croire que la querelle faite à l'intellectualisme était une querelle faite à la raison, à la sagesse, à la logique. Et à l'intelligence. La philosophie de M. Bergson est presque aussi mal comprise par ses adversaires que par ses partisans. Et ce n'est pas peu dire. D'abord la raison n'est pas la sagesse et ni l'une ni l'autre n'est pas la logique. Et les trois ensemble ne sont pas l'intelligence. Ce sont trois, — et quatre, — ordres, ce sont trois, — et quatre, — royaumes, et il y en a beaucoup d'autres. Or la révo- lution, l'invention bergsonienne n'a point consisté à déplacer ces royaumes mais à y opérer une révolution de l'intérieur. Et il n'est pas étonnant que cette philo- sophie, qui est une philosophie de l'intérieur, aboutît non point à déplacer des royaumes par un mouvement extérieur, par une translation externe, par une substi- tution extrinsèque, mais à les rénover, à les creuser, à les rendre eux-mêmes en y opérant une interne révolution. La philosophie bergsonienne n'est point une physique du transfert, une mécanique, une cinématique de la translation. C'est une organique. Et même une réorga- nique. Et c'est une dynamique. Il y a des ordres, il y a des royaumes, il y a des règnes, il y a des disciplines. Il y a la foi ; il y a l'amour ; il y a l'art ; il y a la philosophie ; il y a la morale ; il y a la science. Et sans doute il y en aurait d'autres. Et même il faudrait dire qu'il n'y a pas seulement des royaumes : il y a des provinces.Et qui sont peut-être autant séparées que des royaumes. Car il n'y a peut-être rien qui soit aussi contraire aux arts plastiques que les arts musi- ciens. Et il n'y a peut-être rien qui soit aussi contrarié aux « sciences » mathématiques que les « sciences » naturelles. Et dans la morale je distinguerais peut-être une civique qui aurait mes préférences. Le bergsonisme n'est point une géographie, c'est une géologie. Il ne s'agit point que la Bretagne soit la Provence et que la reine Anne soit le roi René. Il s'agit que la Lorraine soit bien la Lorraine et que l'Ile-de-Francesoit encore plus l'Ile-de-Franceet soit bien le cœur et la tête. Le bergsonisme n'est aucunement une philosophie de métathèse et de métonymie. Ou pour parler un langage platonicien et anteplato- nicien, il ne s'agit pas que l'un soit l'autre. Il s'agit d'approfondir l'un, et d'approfondir l'autre. Le bergsonisme ne fait pas des cartes comparti- mentées. De même que les révolutions de l'anatomie et de la physiologie dans les sciences naturelles n'ont point consisté à opposer le règne animal au règne végétal ou réciproquement mais à poursuivre parallèlement dans les deux règnes une certaine resituation de la pensée en face de deux réalités parallèles, ainsi la révolution de la philosophie bergsonienne n'a point consisté à opposer ni à déplacer les royaumes de la pensée ni de l'être. Elle a consisté à poursuivre parallèlement dans tous les royaumes, dans tous les ordres, dans toutes les disciplines une certaine resituation de la pensée en face de ces réalités parallèles. Il ne faut donc pas dire que le uploads/Geographie/ note-sur-m-bergson-et-peguy-charles-bpt6k9606780k.pdf

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