Saint-Pétersbourg (ru) Санкт-Петербург Héraldique Drapeau la forteresse Pierre-

Saint-Pétersbourg (ru) Санкт-Петербург Héraldique Drapeau la forteresse Pierre-et-Paul, le Cavalier de bronze, la Grande Neva, la cathédrale Saint- Isaac, le Palais de l'État-Major et le pont du Palais. Administration Pays Russie Région économique Nord-Ouest District fédéral Nord-Ouest Sujet fédéral Saint-Pétersbourg Gouverneur Aleksandr Beglov (depuis 2019) Code OKATO 40 Indicatif +7 812 Démographie Gentilé Saint-Pétersbourgeois Population 5 383 890 hab. (2019) Densité 3 837 hab./km2 Géographie Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg /sɛ̃.pe.tɛʁs.buʁ/ (en russe : Санкт-Петербу́рг, Sankt-Peterbourg, [sankt pʲɪtʲɪrˈburk] ) est la deuxième plus grande ville de Russie par sa population, avec 5 281 579 habitants en 2017, après la capitale Moscou. Saint-Pétersbourg a le statut de ville d'importance fédérale. La ville est enclavée dans l'oblast de Léningrad, mais en est administrativement indépendante. Elle est située dans le nord-ouest du pays sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande, un espace maritime de la mer Baltique. Capitale de l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917, ainsi que de la Russie dirigée par les deux gouvernements provisoires entre mars et octobre 1917, Saint-Pétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique. Deuxième port russe sur la mer Baltique après Primorsk, c'est aussi un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement russe ainsi qu'un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg est la deuxième ville d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population. Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néo- classique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Ses canaux et ses rivières bordés de palais lui ont valu le surnom de « Venise de la Baltique » , et ses colonnades ou son « ordonnancement de perspectives, de palais, de bâtiments, de parcs et d'avenues » celui de « Palmyre du Nord » . La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1990. De sa fondation jusqu'au début du XXe siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays. Au XIXe siècle, la ville devient le principal port commercial et militaire de la Russie ainsi que le deuxième centre industriel du pays, après Moscou. C'est d'ailleurs à Saint-Pétersbourg qu'éclate la révolution russe de 1917 et où les bolcheviks triomphent. La ville connaît par la suite un certain déclin. Au début des années 1920, à la suite du transfert de la capitale à Moscou et de la guerre civile, le chiffre de la population s'effondre ; celle-ci ne retrouve son niveau d'avant 1914 qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le siège de près de trois ans durant ce conflit décime à nouveau sa population. Tombée à moins d'un million d'habitants à la sortie de la guerre, la ville se repeuple grâce à l'arrivée de ressortissants d'autres régions. Depuis cette époque, Saint- Pétersbourg a régulièrement perdu de l'influence par rapport à Moscou, phénomène qui s'est accentué depuis la libéralisation du système économique russe. Saint-Pétersbourg a changé plusieurs fois d'appellation : elle a été rebaptisée Pétrograd (Петроград) de 1914 à 1924, puis Léningrad (Ленинград) de 1924 à 1991, avant de retrouver son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991. 1 2 3 4,5 Coordonnées 59° 56′ 02″ nord, 30° 18′ 22″ est Altitude 3 m Superficie 140 300 ha = 1 403 km2 Fuseau horaire UTC+03:00 (MSK) Cours d'eau Neva Divers Fondation 1703 Statut Ville depuis 1703 Capitale (1713 - 1918) Ancien(s) nom(s) Pétrograd (1914-1924) Léningrad (1924-1991) Localisation Géographie Climat Histoire Toponymie Une fenêtre sur l'Europe La fondation L'épanouissement Soulèvements, attentats et révolutions Léningrad Le siège de Léningrad L'après-guerre Le Saint-Pétersbourg contemporain Administration et politique La ville et ses monuments Les canaux et les ponts Principaux bâtiments Résidences impériales près de Saint-Pétersbourg Édifices religieux Les parcs et les palais Le Consulat général de France Le Jardin d'été Le palais d’Été Saint-Pétersbourg, capitale culturelle Le musée de l'Ermitage La littérature Théâtres et salles de musique Le ballet Cinéma Musique Le festival des Nuits blanches Sport Population Évolution démographique Démographie Arrondissements Économie Transport Métro Trains Tramways, trolleybus et bus Réseau routier Port de commerce Aéroports Tourisme Enseignement et recherche Panorama Personnalités liées à Saint-Pétersbourg Morts à Saint-Pétersbourg Autres personnalités de Saint-Pétersbourg Galerie Jumelages Notes et références Notes Géolocalisation sur la carte : Europe Saint-Pétersbourg Géolocalisation sur la carte : Russie européenne Saint-Pétersbourg Géolocalisation sur la carte : Russie européenne Saint-Pétersbourg Sommaire Liens Site web www.gov.spb.ru (http://www. gov.spb.ru/) Sources Liste des villes de Russie Saint-Pétersbourg, la Neva et le lac Ladoga. Pont de la Trinité sur la Neva. Nuit blanche sur la place de l'insurrection (Восстания) le 28 juin 2006 à 23 h (59,6° N). Références Bibliographie sommaire Voir aussi Articles connexes Liens externes La ville de Saint-Pétersbourg se situe à 635 km au nord-ouest de Moscou, à 317 km à l'est-nord-est de Tallinn et à 300 km à l'est d'Helsinki. Elle est construite sur le delta marécageux de la Neva au fond du golfe de Finlande en mer Baltique. La ville a une superficie de 606 km2 (1 431 km2 en incluant les agglomérations annexées par la ville en 1999 comme Peterhof et Pouchkine), dont 10 % d'étendues d'eau. La ville compte 42 îles. À l'origine, il y en avait un plus grand nombre, mais de nombreux canaux ont été comblés. La ville est construite 2 à 4 mètres au-dessus du niveau de la mer. La nappe phréatique est très proche de la surface. Les rives du fleuve ont été consolidées à l'aide de pierres granitiques qui non seulement protègent la ville des eaux, mais également contribuent à lui donner son cachet. Alexandre Pouchkine écrit en parlant de Saint-Pétersbourg : « La Neva s’est habillée de granit . » Du fait de sa faible élévation au-dessus du niveau de la mer, Saint-Pétersbourg est souvent victime d'inondations. En 2003, les statistiques officielles décomptaient 295 inondations depuis sa fondation, dont 44 depuis 1980. Les inondations les plus sévères ont eu lieu en 1824 (elle aurait fait, selon les statistiques, de 200 à 500 victimes) et en 1924. La Neva est un fleuve très court (74 km de long), mais son débit (2 510 m3/s) en fait un des plus puissants d'Europe : en effet, la Neva collecte, via plusieurs lacs, les eaux d'un bassin versant de 218 000 km2 (2/5 de la superficie de la France). À Saint-Pétersbourg, la Neva est large de 600 mètres et la vitesse du courant est élevée. Sur les 74 km de son cours, 28 sont situés à l'intérieur des limites de la ville. La longueur totale de tous les cours d’eau à Saint-Pétersbourg atteint 282 km et leur surface en eau représente environ 7 % de la superficie totale de la ville. Jusqu'au XIXe siècle, les eaux peu profondes du golfe de Finlande arrivaient à recycler naturellement les effluents produits par la ville. D'ailleurs de nos jours, les eaux usées des 5 millions d'habitants et des nombreuses industries ne représentent toujours que 2 % des eaux déversées par la Neva. Mais, au milieu du XIXe siècle, une première épidémie de choléra et de typhus éclata à cause de la mauvaise qualité des eaux. En 1908, une épidémie de typhus fit 9 000 victimes. Le problème fut réglé en 1910 par une modification du lieu de captage des eaux de la ville. Dans les années 1950 et 1960, l'accroissement rapide de la population remit le sujet à l'ordre du jour. Circonstance aggravante, les eaux de la Neva étaient alors très polluées avant même de pénétrer dans la ville : issues du lac Ladoga, elles étaient à la fois dégradées par les nombreuses usines installées sur le pourtour de ce lac et par la qualité médiocre des eaux des rivières alimentant le lac. Une usine de traitement fut construite à l'époque, mais, de nos jours, 25 à 30 % des eaux usées ne sont toujours pas traitées. Le golfe de Finlande abrite essentiellement des espèces d'eau douce et quelques espèces d'eau saumâtre. L'écosystème local est fortement menacé par les activités humaines. Pour protéger Léningrad des inondations, le gouvernement soviétique a lancé en 1978 la construction du barrage de Saint-Pétersbourg, long de 25 km : celui-ci barre tout le fond du golfe à 20 km au large, à la hauteur de l'île de Kotline sur laquelle est édifiée Cronstadt. Ces inondations ne sont pas liées aux périodes de hautes eaux de la Neva, mais à la pression exercée par les vents d'ouest sur les eaux du golfe qui empêchent les eaux du fleuve de s'écouler dans le golfe et qui, dans les cas extrêmes, les refoulent vers l'amont. Pour des raisons écologiques, la construction du barrage fut arrêtée uploads/Geographie/ saint-petersbourg.pdf

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