Remerciements Tout d’abord à mon épouse Jenny et à mes filles qui m’ont encoura

Remerciements Tout d’abord à mon épouse Jenny et à mes filles qui m’ont encouragé à mettre par écrit mes notes de prédication. Puis, un merci particulier à tous ceux qui ont participé à l’élaboration du présent fascicule : - Magali, Marianne et Monique pour la relec- ture, leurs corrections et suggestions ; - David et Jacky pour la mise en forme ; - Jonas pour la page de couverture. 1 Introduction La Bible consacre une dizaine de chapitres à la vie du roi Sa- lomon. Pourtant, tout au long des siècles, son destin excep- tionnel n'a jamais cessé d'exercer une vive fascination. Il ar- rive au pouvoir très jeune et exercera la royauté lorsqu’Israël atteint son apogée et Dieu lui donnera un degré de sagesse hors du commun, à tel point que les rois de la terre cherche- ront à le rencontrer. Trois mille ans plus tard, que pouvons- nous apprendre de ce personnage, de ses choix et de sa ma- nière de vivre ? Les 6 chapitres de ce livret sont des notes de messages donnés aux cultes de l’été 2011 et seront pour le lecteur, je l’espère, source de motivation et d’encouragement à suivre et servir le Seigneur de tout son cœur. Les CD des messages sont disponibles sur simple demande à partir de notre site http://www.eergeneve.ch. Bonne lecture, que Dieu vous bénisse. Walter Zanzen, septembre 2011 wzanzen@megaphone.org http://www.eergeneve.ch © 2011 Walter Zanzen. Tous droits réservés. 2 3 1 Le privilège d’une élection Introduction La Bible décrit avec réalisme de nombreux personnages qui ont vécu à une toute autre époque que la nôtre ; cependant, leurs expériences, leur foi, leurs sommets et leurs vallées, leurs combats et victoires ne sont pas tant éloignés du vécu d’une personne vivant sous nos latitudes et à notre époque. De précieuses leçons peuvent être tirées de l’étude des per- sonnages bibliques car la Parole de Dieu est éternelle, valable pour tous les temps et tous les hommes. Le personnage que nous étudierons est connu pour sa gloire, sa grande sagesse, sa richesse et sa renommée sans pareilles. Et pourtant, il va déclarer à un moment donné : « vanité des vanités, tout est vanité ». Les plus belles choses que la vie a pu lui offrir, le luxe et l’abondance qu’il a connus, l’accès à tous les privilèges ne semblent pas l’avoir satisfait. Au fil de la lecture vous découvrirez la ou les clés pour une vie réussie ou alors une vie de privilèges et de surabondance qui se termine dans le désarroi le plus total. La vie du roi Salomon, car c’est lui que nous étudierons, son histoire et ses écrits nous interpellent. En regardant de près, nous sommes encouragés à cheminer humblement avec Dieu dans une proximité et une obéissance sans lesquelles l’existence peut s’élever bien haut pour redescendre très bas. Je vous invite à étudier la vie du roi Salomon dont nous trou- vons le récit dans 1 Rois 1 à 11, soit la moitié du livre, et dans 2 Chroniques 1 à 9. Son règne durera 40 ans, de 1015 à 975 av Jésus-Christ. 4 Saül et David, les deux premiers rois d’Israël Le premier roi d’Israël, Saül, régna 40 ans mais fut déchu et perdit l’onction royale indispensable pour bien conduire son peuple dans les voies prescrites par le Seigneur. David lui succédera. Son histoire se retrouve dans 1 et 2 Samuel. Simple berger, il est aussi poète et chantre, auteur de la plu- part de nos Psaumes, encore chantés et priés aujourd’hui, 3000 ans après. Il est ancêtre de l’Unique, le plus beau fils des hommes, Celui qui se fera appeler Le Fils de David. David était un guerrier, un conquérant, qui, avec son armée, étendra les frontières d’Israël depuis la mer Rouge, au sud, jusqu’à l’Euphrate, au nord, soit une partie de la Syrie ac- tuelle. Ses victoires sont l’image d’une Eglise qui sait com- battre, maintenir en échec et vaincre l’ennemi invisible qui s’oppose à l’œuvre de Dieu. Nous nous situons dans la période la plus brillante de l’histoire d’Israël. Le royaume vit une unité enviable, la paix et la prospérité dans tous les domaines. Israël et David, son roi, ont une vie spirituelle forte et marchent sur le chemin de la fidélité à Dieu, la consécration, la générosité et la joie, ce qui répand leur renommée au-delà des frontières. Visiblement, il s’agit d’un temps de bénédiction, et une protection surnatu- relle est sur le peuple. L’ombre au tableau n’arrête pas la grâce de Dieu David sera le deuxième roi d’Israël et régnera 40 ans. Il sera L'HOMME SELON LE CŒUR DE DIEU (1 S 13.14), QUI A SERVI AU DESSEIN DE DIEU DURANT SA GENERATION (Ac 13.36) mais qui connut aussi de graves chutes morales et spirituelles. Il eut de nombreuses femmes et concubines et le récit biblique a choisi de retenir la rencontre avec l’une d’elles en relatant avec réalisme l’histoire du grand roi David et de Bath-Shéba. Disons-le, ce sera une « sale histoire », et non pas un petit dérapage d’un homme puissant succombant à la tentation, se permettant des procédés que le commun des mortels ne s’autoriserait jamais. Le privilège d’une élection 5 C’est bel et bien un adultère combiné d’un meurtre, un grave péché qui déplut à l’Éternel (2 S 11.27) et qui ne restera pas impuni. Lui, le battant, le vainqueur durant les campagnes mi- litaires et diverses batailles, un exemple aux yeux de tout Israël, n’a pas su maîtriser sa propre nature, ni ses pulsions, ni sa chair, qui l’ont conduit à commettre un acte adultère avec Bath-Shéba. Une brèche est ouverte, l’ennemi reçoit de ce fait un droit d’entrée dans sa vie et sa famille. Les in- trigues, les rivalités, les jalousies et les scandales vont se suc- céder, et malheureusement affliger et ternir son règne. David réalisera la gravité de sa faute contre Dieu et aura une grâce, celle de vivre une profonde repentance dont on trouve l’expression dans les Psaumes 32 et 51. Se repentir est tou- jours une grâce ! La repentance a souvent été comprise comme un message culpabilisant. La culpabilité est le signe que quelque chose ne va pas et devrait conduire à une remise en question et une re- pentance, c'est-à-dire le regret de la faute commise. Dans ce sens, la repentance est nécessaire afin de réaliser la gravité du péché. Ensuite, elle doit conduire à la demande de pardon qui est l’étape libératrice. Le message de la repentance est donc libérateur pour toute personne qui reconnaît ses fautes et les avoue (Ps 32.5 et 1 Jn 1:9). En les confessant, en les mettant en lumière devant Dieu, on reçoit le pardon et l’assurance du pardon. Tout cela parce que le prix total a déjà été payé par le Sauveur à la croix. MAIS au milieu de cette sombre histoire où les commande- ments de Dieu sont bafoués et transgressés, là où les ennemis se réjouissent, se frottent les mains en observant ce qui vient de se passer, une lumière de grâce surgit, car Dieu « écrit droit avec des lignes courbes » ! Là où le péché a abondé la grâce surabonde (Rm 5.20). D’un gâchis, il fait jaillir une œuvre nouvelle, construite à partir de la grâce et de sa puis- sance. 6 Salomon reçoit ce dont chaque être humain a dé- sespérément besoin Pour régner il faut de nombreuses qualités et des compé- tences ; Salomon en a, mais avant tout il sait qu’il est aimé ! Un atout capital pour bien commencer une mission. Il est même appelé AIME DE DIEU : David consola sa femme Bath–Shéba, il alla auprès d’elle et coucha avec elle. Elle accoucha d’un fils qu’elle appela Salomon, et qui fut aimé de l’Éternel. David le remit entre les mains du pro- phète Nathan et on lui donna le nom de Yedidya, à cause de l’Éternel. 2 S 12.24-25 Notez que le même prophète Nathan, qui avait pointé David du doigt en l’accusant de meurtre (« tu es cet homme » 2 S 12.7), donnera des paroles d’amour et d’espérance à un David brisé par la douleur et le remords. Le prophète qui dé- voile avec audace le péché du grand roi sera maintenant l’instrument de consolation et d’apaisement de celui-ci. Con- vaincu que Dieu ne se repent pas de ses dons et de ses appels, le prophète réalise que l’enfant Salomon, dont le nom signifie paix, a une place particulière sur le cœur de Dieu. Il l’appelle du nom de Yedidya : chéri de l’Éternel ! L’histoire entre David et Bath-Shéba était connue et il est pos- sible qu’un malaise et la honte poursuivent Salomon qui n’était en rien responsable des agissements secrets puis dé- voilés de ses parents. Comment aurait-il pu porter le poids de leurs fautes ? Dieu prononce une première parole libératrice car il a des projets de paix et ne détermine pas l’avenir d’un enfant d’après les actes regrettables de son père. Dieu le nomme donc uploads/Geographie/ salomon-quelle-richesse-pour-quelle-fin.pdf

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