Project Gutenberg's Souvenirs de voyage, by M. et Mme Mercier-Thoinnet This eBo

Project Gutenberg's Souvenirs de voyage, by M. et Mme Mercier-Thoinnet This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: Souvenirs de voyage dans le midi de la France... dans la Ligurie, G nes,   Rome, Naples... sur l'Adriatique, dans l'Albanie... la Dalmatie, l'Illyri Author: M. et Mme Mercier-Thoinnet Release Date: March 15, 2007 [EBook #20829] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK SOUVENIRS DE VOYAGE *** Produced by Zoran Stefanovic, Eric Vautier and the Online Distributed Proofreaders Europe at http://dp.rastko.net. This file was produced from images generously made available by the Biblioth que nationale de France (BnF/Gallica)  SOUVENIRS DE VOYAGE PAR M. ET Mme MERCIER-THOINNET Dans _Le midi de la France, sur le canal du Languedoc, dans la Ligurie,  G nes, Rome, Naples, dans la province de Bari, sur l'Adriatique, dans  l'Albanie, Raguse, la Dalmatie, l'Illyrie, Trieste, V nise, en   Suisse._ * * * * * Je dirai: J' tais l , telle chose m'advint,   Vous y croirez tre vous-m me   LA FONTAINE. * * * * * PARIS:  Chez MM. Schwartz et Gagnot, Libraires, quai des Augustins, 9. Chez M. Lequien, Libraire, quai des Augustins, 47. NANTES:  Chez M. Suireau, Libraire, rue Cr billon.  * * * * * Ao t 1838.  PROL GOM NES.   Le progr s, la civilisation, la perfection, mots vivificateurs pour  exprimer par des missions diff rentes la m me pens e, appartiennent     surtout l' poque actuelle.   Dans cette tendance am liorer les situations, les moeurs, parfaire    les ressorts gouvernementaux s'est d velopp l' clectisme, qui ne vise,    comme l'abeille, qu' prendre ce qu'il y a de meilleur et de plus  parfait dans les institutions humaines, pour le bonheur du plus grand nombre. Ainsi, la f licit g n rale doit constituer le bien- tre      particulier: toutes, les formes de gouvernement monarchique, aristocratique ou r publicain, d pendantes des circonstances locales ou   des temps, peuvent d velopper le bonheur public, l'excitation aux vertus  et aux talents dans tous les genres, le commerce, l'industrie, les beaux-arts, en quittant la p nible orni re de la routine et des   pr jug s, alors peu peu dispara tront les abstractions et les erreurs     du jugement qui ont si souvent peupl les cachots, les oubliettes, et  ensanglant la terre de victimes. Tout prend une allure math matique et   rationnelle; la physique, la m canique, font des pas de g ant; des   chemins de fer, des machines vapeur vont r aliser de nouveaux rapports   sociaux. Dieu est ador dans ses temples en esprit et en v rit ; les    idoles du paganisme tombent chaque jour; les f tiches usent leur cr dit;   le dala -lama lui-m me finira par courber la t te, malgr les remparts du     Tibet, la v rit brillera ses yeux, sans nuages; l'amour de Dieu et du    prochain, voil la loi: l'analogie, les monuments, la comparaison, le  t moignage des hommes sont de grands moteurs pour obtenir des  perfections si d sirables. C'est surtout par les voyages, qu'on a ces  heureux r sultats.  En s' loignant de son petit coin de terre, on voit les peuples dans  l'intimit : historien impartial, on tol re et on juge leurs d fauts;    initi dans les hautes conceptions de leur commerce et de leurs talents,  on se pr pare peu peu l'imitation de tout ce qu'il y a de beau, de    bon, de louable; on s'enrichit pour verser ensuite ses petits-tr sors  dans sa patrie. Tels sont nos opulents voisins d'outremer; prenant un vol rapide, ils parcourent et tudient les nations, afin de s'approprier  leurs richesses, et de se doter de leurs d pouilles: nos devanciers dans  les th ories progressives et constitutionnelles, ils planent et visent   la supr matie europ enne.   Les voyages ne sont-ils pas, d'ailleurs, un compl ment de l' ducation,   comme tendant m rir le jugement et parfaire l'intellect: ils peuvent    tre faits, par un grand nombre, avec sagesse, et conomie, et m me    comme pr servatif hygi nique et salutaire contre les d biles sant s:     aussi, nous nous tonnerons toujours que, dans une vie fragile dont le  fil est si souvent tranch , nous ne cherchions pas jouir un peu de ses   moments rapides, admirer les merveilles de la nature, visiter,   surtout dans la saison rigoureuse, des climats temp r s, et voir    beaucoup de choses en peu de temps. ANNEXE. Cet ouvrage n'est point une description complette monumentale, ni une peinture strat gique et d'histoire: tant d'auteurs remarquables par  leurs talents n'ont rien laiss d sirer; c'est seulement un journal de    voyage, une comm moration, une narration fid le, ou un r sum quotidien     et consciencieux; n'ayant d'autre m thode que les excursions de la  journ e, et d'autre but que de rappeler quelques souvenirs pr cieux:    ceux qui ne connaissent pas les contr es m ridionales de l'Europe, de   les initier un moment dans la d licieuse Italie; ceux qui ne veulent   pas courir les chances et les hasards des grands chemins, de la mer et des pr cipices, de leur procurer les jouissances d'admirer les pays  trangers, sans sortir de leur chambre pour r aliser le m ticuleux    conseil de Delille: Je fais dans mon fauteuil le voyage du monde.   CHAPITRE PREMIER. _De Nantes Bordeaux_.  Douce amiti , bonheur de la vie! des parents, des amis viennent nous  serrer dans leurs bras, et nous offrir leurs services et leur d vouement: nous leur confions notre fils ch ri, que son jeune ge nous    prive d'emmener avec nous pour visiter le pays natal de la beaut , la  ravissante Italie. Plusieurs fois dans notre course rapide, nous nous sommes f licit s d'avoir laiss notre enfant de si tendres soins.     Les diff rents climats que nous allions parcourir auraient pu,  moissonner, l'aube de ses jours, cette jeune fleur, vie de toutes nos  pens es, et couvrir ainsi notre existence de deuil et de douleur. Mais  des lettres devaient des jours marqu s, comme de fid les rendez-vous,    nous porter du baume et nous donner de la tranquillit dans notre  voyage. Nous voici dans le coup de la diligence, pr f rant mille fois cette    voie aux voitures particuli res, et cela pour mieux parcourir les  fleuves, les lacs ou les mers dans des voyages lointains dont on ne peut pr ciser l'avance les divers accidents. Nous avions peu de bagage,   afin d'emporter pour ainsi dire, comme Bias, tout avec nous. Sur la route, nous apercevons avec plaisir la marche rapide de l'agriculture; les assolements brillent partout la place des st riles   jach res: depuis que la propri t se morcelle, les champs moins    consid rables sont amend s et soign s; tant il est vrai que la    subdivision des terres est avantageuse aux masses et aux productions. Je sais bien que le grand propri taire qui fait valoir, doit agir  diff remment. Dans ces sages mesures conomiques, il vise plut t aux    prairies artificielles et naturelles, l'engrais des bestiaux, qu' la   dispendieuse culture des c r ales; mais il n'en est pas ainsi des petits   fermiers. La culture du colza, si pr cieuse dans une grande partie de la  France, se propage beaucoup dans les d partements de l'Ouest: Les terres  ne restent plus improductives sous nos laborieux habitants. Voici un premier relais, c'est la petite ville de Montaigu. Ici, je ne parlerai pas de ces luttes sanglantes de principe plut t que de  personnes, de l'ancien et du nouveau r gime, de la libert ou de la   f odalit ; l'heure de la r conciliation est arriv e; chacun poss de un      arpent de terre et a de l'attachement au sol: la libert de la presse  est venue adoucir l'humeur belliqueuse de ces contr es: je crois des  r actions politiques impossibles, dans uploads/Geographie/ souvenirs-de-voyagedans-le-midi-de-la-france-dans-la-ligurie-a-genes-rome-naples-sur-l-x27-adriatique-dans-l-x27-albanie-ladalmatie-l-x27-illyri-by-m-et-mme-mercier-thoinnet.pdf

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