Suite des petites vacances en famille et entre amis ! Mercredi nous partons tôt

Suite des petites vacances en famille et entre amis ! Mercredi nous partons tôt le matin pour faire une randonnée au bord du lac de Cuicocha. Ce lac se trouve dans le cratère d'un volcan , il est large de trois kilomètres et profond de 200 mètres. Deux petites îles émergent au milieu du lac, elles sont apparues lors d'une éruption. La nature qui environne ce lac est très riche. On y a découvert le parapluie du pauvre. Une plante avec de grandes feuilles qui est parfois utilisée pour se protéger de la pluie. Écrit par Marie et Tifaine Mercredi nous partons tôt le matin pour faire une randonnée au bord du lac de Cuicocha. Ce lac se trouve dans le cratère d'un volcan , il est large de trois kilomètres et profond de 200 mètres. Deux petites îles émergent au milieu du lac, elles sont apparues lors d'une éruption. La nature qui environne ce lac est très riche. On y a découvert le parapluie du pauvre. Une plante avec de grandes feuilles qui est parfois utilisée pour se protéger de la pluie. Il y a aussi beaucoup de fleurs dont les orchidées sauvages, qui sont dorénavant protégées. Nous avons aussi découvert l'arbre pattes de puma, appelé comme cela parce que les feuilles se découpent en cinq parties ressemblant aux coussinets des pumas. Les colibris, aussi appelés oiseaux-mouches, raffolent des fleurs de cet arbre. Il y en a plus de 120 espèces en Equateur. Ces tout petits oiseaux qui butinent les fleurs sont très rapides. Ils battent des ailes jusqu'à 80 fois par seconde en dessinant un 8, ce qui leur permet de voler à reculons. Ils vont si vite que nous n'avons pas encore réussi à les prendre en photo ! En redescendant, le ciel se dégage et l'on aperçoit le sommet du Volcan qui surplombe le lac, le Cotacachi. Son sommet, à 4939 mètre d'altitude est enneigé. Nous allons ensuite déjeuner et passer l'après midi dans la communauté de Chileapamba. Une communauté d'indiens Otavallo qui parlent le Quicha, comme tous les indiens de la province d'Imbabura. Cette petite communauté a développé un système de tourisme solidaire. Le gîte d'Antonio et Alfredo à l'entrée du village accueille les touristes et propose de découvrir la vie de cette communauté en rencontrant différents habitants . Antonio nous accompagne donc dans le village. Il nous parle de l'agriculture. On trouve des champs de maïs avec des plans de fève et de quinoa qui peuvent pousser côte à côte. voici la quinoa. La famille d'Antonio joue un rôle très important dans le développement de la communauté. Elle encourage les habitants à préserver leur savoir et à élargir leurs connaissances. Antonio a mis en place un programme pour diversifier les cultures en sensibilisant les agriculteurs à faire pousser autre chose que du maïs. Le potager du gîte est un exemple, on y trouve beaucoup de variétés de fruits et de légumes permettant d'offrir aux touristes la nourriture du jardin. L'arbre à tomates, qui peuvent être mangées en sauce et en jus. Le babaco, un fruit délicieux que l'on boit en jus. Son arbre ressemble à celui de la papaye. La passiflore est en fleur, bientôt nous nous régalerons de ses fruits vitaminés (fruits de la passion). Les piments pour la sauce piquante Il y a aussi des pommes de terre, des citrons, des carottes, du maïs et pleins d'autres fruits et légumes. En ce qui concerne la viande, le gîte élève des cochons et des cochons d'Inde. Ces petits animaux, appelés "cuy" quand ils sont rôtis, font partie des plats traditionnels indigènes. Ensuite nous partons pour rencontrer les artisans du village qui nous montrent leur travail. Ils sont tous aussi agriculteurs. Le rythme de vie des villageois est assez chargé. Ils fabriquent leur artisanat tôt le matin avant d'aller travailler dans les champs, ou les jours de pluie. Antonio nous fait visiter l'atelier communal de tissage et nous montre les différentes étapes à suivre pour fabriquer un tapis. La région d'Otavalo est réputée pour ses tapis colorés en laine. Il nous explique comment se file la laine. Comment s'utilise le métier à tisser. Enfin, il nous montre un tapis fini et nous explique l'importance des symboles dans la culture indigène. La transmission orale dans ces communautés est très importante. Lorsque les espagnols sont arrivés, ils ont apporté les techniques du tissage et les indiens ont commencé à réaliser des tapis retraçant leurs symboles pour conserver une trace de leur culture. Ce tapis représente la vie d'une communauté indienne. En premier plan, nous voyons la mama tierra, la terre mère qui donne naissance à la nourriture, notamment le maïs, principale ressource des familles. Ensuite, nous voyons les habitations qui représentent l'importance d'une communauté soudée et solidaire. Enfin le dernier plan, la montagne et le condor, représente la nature et la liberté. Nous allons ensuite voir un ancien du village qui fabrique à partir de fibre d'aolé véra les sandales portées traditionnellement par les hommes. Cette plante est très utilisée par les indiens pour ces fibres et son jus. A l'aide d'un bâton, ils frottent forts les feuilles sur une planche pour en extraire les fibres. Il tisse ces fibres pour en faire des cordes qui servent notamment à fabriquer la semelle de ces espadrilles. Ce travail est très long : il faut une journée pour extraire les fibres et une journée pour tisser une semelle. De plus en plus, les indiens achètent des espadrilles avec des semelles en plastique. Grâce à Antonio qui cherche à valoriser ces métiers, la pratique ne se perd pas. Depuis quelques années, les touristes viennent visiter l'atelier et le petit-fils du tisseur s'intéresse alors à la reprise de cette tradition. Ce qui nous a étonné, c'est que l'atelier du tisseur se trouve dans une maison en brique et en béton toute neuve et que lui et sa famille habite une maison en taule sur terre battue. Antonio nous a expliqué qu'en 1997, suite à un tremblement de terre, toutes les maisons de la communauté avaient été détruites. Des fonds internationaux ont été attribués aux habitants pour reconstruire des maisons. Les habitants n'ont pas eu le choix et ont tous eu le droit à une nouvelle maison en béton. Le tisseur et sa famille ne se sentent pas bien dans cette maison au mur froid et qui les éloigne de la madre tiera. Ils préfèrent donc vivre dans un abri de fortune mais plus près de la nature. Ensuite, nous continuons la visite et allons rencontrer un couple fabriquant de bijoux. Ils utilisent le bois, les graines et l'ivoire végétale. Nous leur achetons de beaux colliers et bracelets ! Les femmes portent l'habit traditionnel, une chemisette avec des manches bouffantes, un tissu noir en bandoulière. Ce même tissu sert pour la jupe et est porté sur la tête. Elles ont aussi beaucoup de bijoux, un long collier en petites perles dorées et des bracelets de petites perles rouges. Nous finissons notre visite en nous rendant sur le terrain de jeux où nous attendent les artisans du village qui nous proposent d'acheter leurs pulls, tapis, bijoux, bonnets, sacs et autres objets fabriqués de leurs mains. Après avoir fait notre petit marché, on nous accorde un entrevue avec le chaman du village qui s'appelle lui aussi Antonio. Le chaman est le médecin du village. Il préfère d'ailleurs l'appellation Taita (père en langue quichua) à celle de Chaman qui veut dire sorcier. Il soigne à base de plantes et d'incantations. Antonio le Taita du village, nous explique comment se déroule une « consultation générale ». Il utilise les trois éléments qui représentent l'eau, la terre et le feu : de l'alcool de canne à sucre (sorte d'eau de vie), des bougies et des plantes. C'est le patient qui doit amener cela lors de la visite. La consultation se fait toujours de nuit dans la case du chaman et dure environ deux ou trois heures. Pour commencer, le patient et le chaman boivent tous les deux un breuvage sacré (qui est fait à base de plantes hallucinogènes). Le patient doit être le plus proche possible de la nature et ne doit donc pas porter d'habit, comme à la naissance. Une consultation s'effectue en trois phases qui permettent de purifier le corps et de détecter le mal. Le chaman commence par « nettoyer » le patient en lui pulvérisant de l'alcool qu'il a mis dans sa bouche. Ensuite, il le fouette légèrement avec des plantes en chantant des incantations. Pour finir, le chaman prend de l'alcool dans sa bouche et souffle sur un feu qui se projette alors sur le patient qui doit rapidement se frotter. Il y a toujours une troisième personne présente pour aider le chaman. A la fin de la séance, selon les apparitions qu'a eu le patient, la chaman peut déterminer d'où vient le mal et donne des plantes pour le soigner. Lors de la première consultation, les apparitions peuvent correspondre aux animaux totémiques du patient. Nous avons pu assister à une uploads/Geographie/ suite-des-petites-vacances-en-famille-et-entre-amis.pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager