Tissot, Samuel Auguste André David (1728-1797). L'onanisme : essai sur les mala
Tissot, Samuel Auguste André David (1728-1797). L'onanisme : essai sur les maladies produites par la masturbation. 1905. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. ""L'ONAIflSML ~~J,; ESSAI T 1.> SUR] LES MALADIES • PRODUITES PAR LA MASTURBATiON l=1r IVoprn, eilinc'oin virere ci-imin'bui. Nouvelle édition revue etaugmentée 4e"Ja trâ'twtion descitations latines,• - ~v ..PÂ"ïlfs '•'• »ei'^GAnNIER FRÈRES,1IRRAIRES-ÉDITEURS O (Q^f 0,.«,8DH SVINTS-PfiltKS, 6 \rtk 11 ~t: ¡ L'ONANISME { 1 KSSAI SÛÏi LES MALADIES PRODUITES PARLA MASTURBATION TISSOT I/ONANISME 1 X. ESSAI SUR LES MALADIES PRO1MJITKS PAR LAMASTURBATION Proprii» exsiinelum vivwe crînimibu?.. G ALI.. JiOUVIÎI't-13 ÉDITION REVUE ET AUOMENTÉI! DE I..V TU.yjUfiTipN-y %i DES CiTATÏOMS I.4TINKS •_ i ,t-( PARIS GAJRNIEU KJ{KltES;MBRAlKES-KDITEUHS 6, liUK DES SAINTS-PÈRES, fi MMK> a AVERTISSEMENT Le grand Dictionnaire de Bescherelle con- sacre à l'auteur de cet ouvrage les lignes sui- vantes *1 « Tissot(Simon-André), médecin,né à.Grancy(pays 4e Vaud),1728-1797, eut à Lausanneune grande repu- talion comme médecin. Parmi ses ouvrages on re- marque YHistoirede la fièvrebilieusede Lausanne; F Avis au peuple,qui eut un succèsprodigieux;De la santé desgens de lettres; Del'Onanisme;Essai sur (ss maladies des<jens du monde;etc. e En publiant ici ces quelques lignes, on n'a pas la prétention de faire connaître cet homme de science et d'expérience, cet homme de bien, mais seulement de rappeler ce qu'il fut et ce qu'il a laissé après lui. En ce qui concerne le présent ouvrage, De l'Onanisme, on peut affir- mer qu'il n'en est pas de plus utile, ni de plus salutaire. Il serait à souhaiter qu'il se trouvât entre les mains de tous les pères de famille et de tous les éducateurs, Tissot a eu le rare mé- rite de traiter avec décence et délicatesse, un sujet qui ne se rapporte qu,'à l'indécence et à rimpudicité. Ce livre est essentiellement mo- ral, puisque, en signalant les dangers et les Iî AVEKTÎSSKMENT conséquences du vice, il montre les avantage* de la vertu. Dans cette édition nouvelle, le texte primitif a été revu et retouche, mais discrètement. De plus, afin que tout lecteur puisse se rendre compte des citations latines qui se trouvent dans les éditions précédentes, et que l'auteur n'a pas cru devoir traduire, on en a donné ici la tra- duction. PRÉFACE Je sentis les défauts de l'original latin de ce petit ouvrage en le composant; j'en fis mes excuses, et j'indiquai mes raisons de justification dans la préface. Ces défauts me frappèrent encore plus vivement après l'impression; et je les ai trouvés intolérables, en examinant une traduction française qu'on désirait que je revisse. Outre beaucoup d'observations nouvelles à ajou- ter il fallait remédier à des fautes d'ordre considé- rables, et donner une juste étendue à des articles qui n'étaient que des premiers linéaments, presque incapables de faire saisir ce que voulu dire. Tant de corrections rendaient l'ouvrage à peu pr«\s neuf, et beaucoup plus long. La difficulté d'exécut?r cette entreprise en langue vivante, et tous les désa- gréments qu'elle entraînait, ne m'échappèrent pas. il n'y avait qu'un motif aussi puissant que celui de 1 utilité, dont cette entreprise, bien exécutée (c'est sans douté dire mieux que je ne l'ai fait), pouvait être à l'humanité, qui pût me décider; et c'est en effet le seul qui m'ait décidé, JI est triste de s'occu- per des crimes de ses semblables; leurconsidéralion afflige et humilie; mais il est doux d'espérer qu'on contribuera à diminuer leur fréquence, et à adoucir les misères qui en sont les suites. Ce qui a rendu ce travail beaucoup plus pénible qu'il ne l'eût été si j'eusse écrit en latin, c'est rem- barras d'exprimer des images dont les termes et les expressions sont déclarés indécents par l'usage. II IV I»H ih-ACK · 1 -1. 1- m'en aurait infiniment coûté s'il eût fallu me dis- penser de cette attention et cette disposition, dont j'ose meglorifier, m'a rendt-le travail moins coûteux qu'il ne l'aurait été, si malheureusement elle m'eût manqué cependant je l'ai encore trouvé hérissé de difficultés, J'ose assurer que je n'ai négligé aucune précaution pour donner a cet ouvrage toute la bien- séance dans les termes dont ii était susceptible. 11y a des écueils inséparables de la matière; comment les éviter? Faîlail-il se taire surdes objets aussi impor- tants? Non sans doute. Les auteurs sacrés, les Pères de l'Kglise, qui presque tous écrivaient en langues vivantes, les auteurs ecclésiastiques, n'ont pas cru de vo-F garder le silence su ries crimes obscènes, parce qu'on nepouvait pas les désigner sans mots. J'ai cru devoir suivre leur exemple; et j'oserai dire avec saint Augustin Si ce que fai écrit scandalise quelque personne impudique, qu'elle accuse plutôt sa turpi- tti le, que les paroles dont j'ai été obligé de me servir pour expliquer ma pensée sur la génération des hommes.,V espère que le lecteur pudique et sage me pardonnera aisément les expressions que j'ai été obligé d'employer. J'ajouterai ce que dit ce saint homme, que j'espère mériter la, reconnaissance el l'approbation des gens vertueux et éclairés, qui connaissent la turpitude de l'univers, et qui loue- ront, sinon mes succès, au moins mon entreprise. Je n'ai pas touchi, non plus que dans la première édition, la partie morale; et cela par la raison. d'Horace 1 QuoiJmedicorum est PromiUunt Mcdici. « Les médecins promettent ce qui est de la compétence des médecins, » PRÉFACE v \v\c*A A'Amfliva AnevnolïlHinc nrn. Je me suis proposé d'écrire des maladies pro- duites par la masturbation, et non point du crime de la masturbation; n'est-ce pas d'ailleurs assez en prouver le crime, que de démontrer qu'elle est un acte de suicide? Quand on connaît les hommes, on se persuade aisément qu'il est plus aisé de les détourner du vice par la crainte d'un mal présent, que par des raisonnements fondés sur des principes dont on n'a pas assez de soin de leur inculquer toute la vérité, Je me suis appliqué ce qu'un homme, dont le XVIIIe siècle se glorifiera chez la postérité la plus reculée, fait dire à un religieux On nous fait entreprendre de prouver l'iililité de la pe~ière un homme qui ne croit pas en Dieu; la nécessité dit jeûne à un autre qui a nié loule sa vie l'immortalité de Vume. L'entreprise est laborieuse, et les rieurs ne sont pas pour nous (1). Marphurius doutait de tout ¡ Sganarelle lui donna des coups de bâton, et il crut. Ces Zoïles de la société et de la littérature, qui ne font rien et qui blâment tout ce qu'on fait, ose- ront dire que cet ouvrage est plus propre à répandre le vice qu'à l'arrêter, et qu'il le fera connaître à ceux qui l'ignorent. Je ne leur répondrai point; on s'avilit en leur répondant. Mais il est des âmes faibles, quoique vertueuses, sur lesquelles ces dis- cours pourraient faire impression je leur dois cette réflexion générale c'est que mon livre est, à cet égard-là, dans le cas de tous les livres de morale 5 il faut les interdire tous, si c'est multiplier uri vice que d'en montrer les dangers. Les Livres saints, ceux des Pères, uploads/Geographie/ traite-sur-les-maladies-provoquees-par-l-x27-onanisme.pdf
Documents similaires
-
16
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 24, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 12.6248MB