1 2 Remerciements Nous pourrions écrire un livre complet de remerciements, car

1 2 Remerciements Nous pourrions écrire un livre complet de remerciements, car la liste des personnes qui nous aident et nous soutiennent augmente chaque jour. Nous allons cependant essayer d’être concis. Les premiers que nous souhaitons remercier, c’est vous, cher lecteur ou lectrice, car vous nous donnez énormément d’énergie. Vos commentaires, vos mails, vos partages sont tant de petits gestes qui nous confortent quotidiennement dans l’idée que notre travail est utile et pertinent. Grâce à votre soutien nous arrivons à toucher de plus en plus de monde et pouvons approcher des géants de l’univers martial, et nous vous en sommes extrêmement reconnaissants. Immédiatement après nous souhaitons remercier tous les grands pratiquants qui passent du temps à nous guider, à nous aider, à répondre à nos questions (et à celles des lecteurs). Ils ont souvent un planning très chargé et cela ne les empêche pas d’être patients et attentifs à nos requêtes. Parmi ces personnes nous souhaitons porter une attention particulière à deux géants et un autre moins connu mais tout aussi important pour nous, qui nous ont accordé du temps et de l’intérêt, nous permettant d’évoluer. Le premier est sans nul doute Léo Tamaki, sans qui cet ouvrage ne verrait pas le jour, du moins pas sous cette forme. Il nous a donné le courage et la confiance dont nous avions besoin pour aller rencontrer des piliers des Arts Martiaux que vous allez pouvoir lire. Toujours présent pour nous guider, n’hésitant parfois pas à être un peu dur mais toujours bienveillant, merci énormément Léo. Le second, Lionel Froidure (dont vous aurez le texte dans le tome 2), qui prend du temps pour nous conseiller et nous soutenir, il nous accorde sa confiance et nous permet de trouver notre place dans cet univers magnifique mais complexe qu’est internet, un immense merci à lui. Le troisième est Armand Valle, fondateur du Ju-Jutsu Mushin Ryu, qui nous a toujours soutenus et qui nous a donné la force de croire dans ce projet qu’est 3 Corps et Esprit Martial, lorsque tout le monde pensait que ce projet n’avait aucun sens ou que nous ne serions pas assez pertinents pour vous donner des idées d’entraînement. Il nous a permis de lever nos craintes, petit à petit, comme tous les grands sensei savent le faire. Ensuite nous voulons également remercier nos proches, qui nous soutiennent et nous comprennent. Ce n’est pas toujours évident pour eux d’accepter le fait qu’on aille tourner une vidéo ou écrire un article plutôt que de passer plus de temps avec eux. Cependant ils ne s’en plaignent pas et ils sont toujours présents pour nous donner un avis critique et constructif. Parmi eux, une personne mérite une attention particulière : Henri-Pierre Juguet, le père d’Anne. En plus de son travail d’artiste indépendant il est toujours présent pour passer nos articles au peigne fin et les corriger. Il a relu entièrement et plusieurs fois les trois tomes de cet ouvrage. Si vous avez besoin d’un correcteur n’hésitez pas à vous tourner vers lui : hpj.correction.redaction@gmail.com Sa chaîne YouTube https://www.youtube.com/channel/UCdsPLf2q7tVSrd_TICFzetA 4 A Evelyne Périssat, Femme d’art et de passion, Partie bien trop tôt danser dans les cieux 5 Léo Tamaki, expert en Aïkido ................................................... 6 Jérôme Huon, expert en savate boxe française ............................ 15 Richard Folny, expert en Nihon Taijutsu ..................................... 22 Tom Duquesnoy, expert en MMA ............................................... 35 Marvin Vega, expert en Ju-jutsu Mushinryu ................................. 38 SOMMAIRE 6 Trois conseils POUR faire évoluer votre pratique LEO TAMAKI Léo Tamaki, expert en Aïkido Shu, ha, ri, les trois étapes de l'apprentissage Les pratiquants de traditions martiales essaient d'étudier une discipline. Mais savent-ils apprendre ? Car apprendre, comme enseigner, est un art. L'art d'apprendre a beaucoup de facettes, et c'est un domaine dans lequel notre compétence influera sur tout ce que nous étudions. Je me concentrerai dans les lignes qui suivent sur les grandes étapes de la formation selon la tradition japonaise, shu ha ri. 7 Trois conseils POUR faire évoluer votre pratique LEO TAMAKI Aux origines de shu ha ri Le processus décrit par shu - ha - ri, imitation – exploration – libération, est profondément ancré dans la culture japonaise. Au point que l'on ne sait si l'on doit en attribuer la paternité au maître de théâtre Nô, Zeami Motokiyo au 14ème siècle, ou au maître de Thé Sen no Rikyu au 15ème siècle. L'attribution du concept à de tels personnages prestigieux qui n'en furent sans doute même pas à l'origine, démontre l'estime dans lequel il est tenu. Et l'on peinerait aujourd'hui à trouver une tradition, du jeu de go aux arts martiaux en passant par la calligraphie, qui ne revendique pas ce système. Shu,守, l'imitation Nos premiers choix lorsque l'on débute une pratique martiale sont cruciaux. Que l'on choisisse une discipline inadaptée, et notre motivation sera profondément affectée. Que l'on suive un enseignant médiocre, et notre jugement sur la discipline en sera sans doute marqué à jamais. C'est pourquoi il faut consacrer le temps nécessaire à trouver l'art qui répond à nos objectifs, et l'enseignant capable de nous le transmettre. Il faut à ce moment où l'on est impatient, prendre le temps d'explorer, observer, questionner, et faire appel à son bon sens et son esprit critique. Le paradoxe est qu'une fois le choix fait, il faut mettre tout cela de côté. C'est l'étape shu, celle de l'imitation. Non pas abandonner bon sens et esprit critique, mais les mettre en veille. Il faut faire confiance à la décision que l'on a prise, et s'engager totalement en accordant sa confiance à l'enseignant. C'est le moment où l'on doit être comme l'enfant qui questionne, mais ne compare ni ne remet en 8 Trois conseils POUR faire évoluer votre pratique LEO TAMAKI cause car il n'a pas de repères pour le faire. Et si l'on débute réellement, nos constructions mentales n'ont que bien peu de valeur face au vécu d'un professeur expérimenté. Le kanji shu, 守, signifie protéger, garder, défendre. À ce stade l'objectif est d'imiter, mémoriser, en accordant sa confiance totale à l'enseignant et à la tradition. Le danger lors de cette première étape est de comparer. Les disciplines martiales regorgent de manières variées de réaliser un coup de poing, d'effectuer une coupe ou une projection. Il est alors tentant de chercher la "meilleure" façon de faire. De comparer celle de notre enseignant à celles de maîtres et experts visibles sur internet. C'est à ce stade une perte de temps car nous comparons une chose que nous découvrons à peine, avec d'autres que nous ne connaissons pas. Car la formation que l'on reçoit s'inscrit dans un système complexe, et que nous manquons du recul pour en voir le sens profond. Attention, il se peut toutefois que nous ayons fait un mauvais choix, et que l'enseignant n'ait pas les compétences supposées. C'est pourquoi s'il faut taire ses critiques, il faut conserver sa vigilance et voir si les doutes éventuels trouvent leurs réponses au fil du temps. Si ce n'est pas le cas, et qu'un entretien avec le professeur ne les lève pas, il convient alors de réviser son choix. Shu est l'étape de celui qui débute. Mais, comme pour l'enfant qui reproduisant des gestes à l'efficacité prouvée au fil du temps devient autonome, elle nous fait passer à travers un carcan pour débuter notre processus de libération. 9 Trois conseils POUR faire évoluer votre pratique LEO TAMAKI Ha,破, l'exploration Dans le passé le 4ème dan était le grade minimum pour être autorisé à ouvrir un dojo. Un grade atteint après quelques milliers d'heures, où l'on considère acquise une maîtrise formelle d'une école. On considérait auparavant que cette intégration des fondamentaux, et non leur survol, était nécessaire pour enseigner. Aujourd'hui le choix de la diffusion prime sur la qualité du contenu, avec ses avantages et désavantages. Ce niveau reste toutefois un bon repère pour débuter ha, l'étape de l'exploration. Le kanji ha,破, signifie déchirer, casser, détruire. Ha est le stade du pratiquant avancé. L'adepte n'est plus un débutant. Il connaît toutes les formes de son art, et est capable de les reproduire avec une certaine efficacité. Il est alors temps pour lui d'expérimenter par lui-même. S'il a pu mesurer l'efficacité de la formation dispensée par son enseignant, il lui revient d'expérimenter de nouvelles voies, de s'affranchir des théories de son école, de chercher des réponses à ses doutes. C'est en quelque sorte l'adolescence où l'on veut faire ses propres choix, où l'on brave les 10 Trois conseils POUR faire évoluer votre pratique LEO TAMAKI interdits, questionne les consignes de ses aînés, et expérimente, parfois aux frontières du raisonnable. Le danger est de commencer le travail d'exploration trop tôt. Car à une époque où les grades sont parfois distribués avec complaisance, il est difficile de savoir où l'on se situe. Si l'on considère que le 4ème dan demande 3 600 heures de pratique effective, sur une base de deux cours d'une heure et demie par semaine hors vacances scolaires, soit 40 semaines par an, cela signifie pour un pratiquant classique… 30 années de pratique. Et même sur une uploads/Geographie/ trois-conseils-pour-faire-evoluer-votre-pratique-tome1.pdf

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