Un cœur terrestre Publication accompagnée Révision : Christine Rebours Mise en

Un cœur terrestre Publication accompagnée Révision : Christine Rebours Mise en page et couverture : Émilie Côté Dépôts légaux : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019 Bibliothèque et Archives nationales Canada, 2019 ISNB : 978-2-9818536-0-8 © Alain L’Heureux, 2019 Tous les droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction réservés pour tous pays. Un cœur terrestre Alain L’HEUREUX À la mémoire de notre Bon Léo 7 Le Vaste champ des souvenirs ce grand brouillard qui aveugle la tendresse. Sans hésiter s’approcher de sa grandeur de sa noblesse… De sa force de ce silence créateur… Entourer son âme l’enlacer… De notre fragile corps… C’est l’arbre de la joie qu’on ne veut pas voir tomber. Dans une royale ruelle où le rêve frémissait où tout naissait un arbre toujours bienveillant ouvrit ces branches sans ombrages… À un étrange dialogue un fabuleux langage que le petit enfant émerveillé comme une pure prière fixa dans son esprit sa voie tout là-haut où s’allume toute lumière… Escapade et balade voyager près des étoiles sur les ailes de ces yeux voir ce qui est si pur si délicat se mouvoir près de la lune et virevolter… 8 L’éphémère rêve Frémissant de la jouissance légère… Le vent splendide au parfum de blé façonne la pulsion de la passion au champ invisible où est jonché le rêveur ! Il cherche le repaire l’attrait du regard le visage tendre le sensuel souffle qui donnerait naissance et du sens à ses mots ! Par ton sourire éthéré on peut par noblesse du secret désirer l’amitié. 9 Ces émotions bruyantes mutilées lessivées abandonnées au gouffre du malin ! Une félicité un souffle de soulagement c’est l’éternité où l’esprit se lève vers l’ineffable ! La profondeur d’un chavirement le désir de la lumière ! Pêle-mêle de l’ambiguïté d’un lien d’envoûtement pour un monument de tendresse il est plaisant le jour du vivant soleil ! En ce monde l’indifférence est un froid glacial qui nous sort par les yeux ! 10 Monde du hasard habillé par le destin où jaillira l’insolite convoitise de l’infini. L’immonde désespoir fait de l’ombre avec ses longs tentacules : Haine et folie. La tristesse persiste même si tout est parfait et même avec une foi profonde. Il a vaincu un funeste dragon par la joie cette chance grande offerte ! La sensibilité est la complicité de la candeur la vanité l’ironie d’un désir perdu. 11 Sois comme tu veux le soleil restera avec toi et son âme dans ton corps y rayonnera ! L’indifférente angoisse de ses durs visages qui mène le bétail humain comme une froide carcasse à l’abattoir… Irrévocable blessure le désarroi des regrets sont les sujets de la reine cette majesté la souffrance. La méfiance évasive imprévisible comme un reflet un doute une illusion… Quand il écrit il souffre car il appréhende que sa vie ne soit que le voyage jusqu’au gouffre… 12 Entre vivre et mourir il y a un espace… et pour un battement du cœur… alors va aider ! La nostalgie Se lit dans les yeux du rêveur ! Ses yeux… un trésor en un champ de blé la paix était son visage doré !... Sans fin… les montagnes les îles et les vagues… sont aussi en toi ! Faible inerte seul complètement comme un linceul… démuni il s’envole vers les nuages gris inconsolé… Perpétuellement l’effrayante humaine situation vaine de l’intérieur c’est le vertige amplifié du sentiment de la misère. 13 Féérique soleil puissant par son silence… Sois avec toi le meilleur ami de tous les temps et le présent ne sera jamais plus ton premier ennemi ! Pour celle qui est partie… il ne pouvait plus exprimer il y avait ces sanglots chauds dans son ventre… ses jambes étaient cimentées… seule son âme respirait encore son arôme et toute sa vision c’était encore elle qui respirait dans son corps ! Un souvenir de joie laissez-le courir vers ce vent du passé laissez-le courir vers sa jeunesse adorée ! 14 Sous un nuage noir brillait la convoitise il a suffi d’une seconde de saisissement pour aveugler le réel sens… L’inexorable demeure du destin l’inflexible gémissement. La fleur intérieure est une musique insondable un ailleurs de beauté aux notes parfumées et à la fragrance mélodieuse d’un rêve aromatisé ! La vraie journée historique est celle d’avoir partagé la bonté pour un cœur terrestre ! Les yeux de saphir si fascinants à contempler par son propre esprit étonné de cette frémissante jeunesse comme une renversante caresse c’est cette lune si ronde qui ne fait que nous éblouir !... 15 Cette sensible mélancolie d’un souvenir d’extase… d’une irrationnelle durée est devenue une dense souffrance au paroxysme de ce désir… Sous un petit pont romantique il dérive vers un jardin épique il va il vient fiévreux à cause d’un lointain sentiment de regrets… Ce sont des sanglots qui se baladent dans ces veines où se prépare le déchirant adieu de cette soif du désir insatiable ! S’enfuira ainsi ce plaisir intense vers un autre… vers le ciel d’un autre lieu… Les oiseaux en spirales devant sa fenêtre… c’est un surcroît de beauté qui se reflète sur son être !... 16 L’électricité ruisselle sur les têtes chloroformées sur les asphaltes du temps conditionné morceaux de viande étalés sur les grains de sable corrosifs… Désir et raison rouillés par le soupir infaillible de l’absence. La voyance qui enchante la noblesse précaire de notre existence où plonge l’esprit prophétique de la délivrance. Obscur et étrange lieu impur… ténèbres si noires où l’orageux ouragan se chamaille avec la folie des êtres. Les émotions neuves sont une chair vaste comme le fleuve… 17 Les gris trottoirs où s’amusait l’enfance les anges et les fées étaient les compagnons de sa famille ! La fine connaissance est la joie où se jette même l’atone sommeil des épreuves ! Le délicieux plaisir de l’immuable et impérissable souvenir d’une atmosphère de grâce ! Le chérubin ne connaît pas l’inquiétude c’est une énergie qui offre qui donne… L’insécurité domine le sens profond du comportement. Peut-être que les sens sont une forme primitive de cette terrestre existence. 18 Le parfum de la souvenance les frissonnants vestiges de l’idolâtrie ! Sur ce cœur terrestre incroyablement règne la mort ! Pourtant sa bonté triomphante est une passion qui vibrera éternellement ! Ce qui vient des cieux est à la source du printemps de l’âme ! L’inexorable mascarade de l’imitation emprisonne les reflets mêmes de l’imagination. Le chagrin est la prière où s’éteint l’admiration. Le feu du soleil scintille au-dessus des arbres enneigés les feuilles jaunes ensevelies glacées figées teintées de son rouge écarlate… 19 À l’aurore les flocons de neige notes d’or qui valsent c’est l’immaculé spectacle ! Quand s’angoisse l’esprit le rêve veille… Au tréfonds de l’esprit… la raison désespère de se transformer en cendres froides… Les archanges innombrables ces divinités célestes de leurs demeures apaisent l’incendie de nos craintes… Sanglots de la mère sur le durcissement du pavé familial car au fond de l’union l’enfance a été rejetée… Un lascif baiser sur le duvet de l’audace cette romance de la jeunesse est une ivresse d’innocence ! 20 Dolent il demeure à l’ombre du romanesque souvenir et il pleure la nuit le jour l’hiver l’été !... Dans le dédale de la nuit il rêve de son visage où palpitent les paysages de son corps ! À l’aurore en cette brume matinale vers ta voie déploie-toi saute danse aux claviers de tous tes sens où s’élance ton corps éclaboussé par la neige pétillante prends manège laisse la chance à ton cœur ! Bois l’eau intime de ta foi sois libre de tes paroles donne tes idées rafraîchissantes la pitié fuira et tu ne te donneras point comme proie au petit désir sèche ces invisibles larmes au brasier de tes anciens tristes moments ironiques… 21 Pour se rejoindre parallèlement l’énigme doit être résolue… Fabuleuse verve pour la comédie d’une quête dépeuplée… Profonde peine pour celui qui demeure à l’extérieur de la moisson lumineuse. Magique couleur et accroître le voyage du monde nouveau d’un seul matin ! Endolori engourdi froid est le corps qui tremble emprisonné au cachot de l’existence seule l’imagination est la clef. 22 Une trainée de galaxies… embrasse infiniment l’univers suprême de ta destinée ! Les événements… myriades d’éclats qui vont se dessoudent sur la rivière lunaire en ton œil imaginaire ! Avec le bleu du ciel tout va pour le mieux de même que la mort avec quelques adieux… Voyageant allégrement vers la lune sur son vaisseau pétillant. Ailleurs est le rêveur hypnotisé par son enfance magique par la fantaisie musicale où danse avec ferveur la symphonie de sa jeunesse. 23 Ne pas se défiler devant celui qui est le créateur seul de ton avenir… Intime envergure de ton œuvre propre où tout le soi est une onde unique. L’imparable besoin du soi intérieur sera le remède aux sanglots décevants le jour de ta mort. Ce que l’ange divin donne garde-le avec soin un jour tu pourras l’offrir à un autre dans le besoin. Le singulier rayonnement uploads/Geographie/ un-coeur-terrestre-avec-images-impression-novembre-2019.pdf

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