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HAL Id: tel-02930293 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02930293 Submitted on 4 Sep 2020 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Représentation de la lumière électrique dans les peintures de la fin du XIXe siècle à 1937 Jean-Louis Izbicki To cite this version: Jean-Louis Izbicki. Représentation de la lumière électrique dans les peintures de la fin du XIXe siècle à 1937. Energie électrique. Université Paul Sabatier - Toulouse III, 2020. Français. ￿NNT : 2020TOU30002￿. ￿tel-02930293￿ THÈSE En vue de l’obtention du DOCTORAT DE L ’UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délivré par l'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier Présentée et soutenue par Jean-Louis IZBICKI Le 6 janvier 2020 Représentation de la lumière électrique dans les peintures de la fin du XIXe siècle à 1937 Ecole doctorale : GEET - Génie Electrique Electronique et Télécommunications : du système au nanosystème Spécialité : Génie Electrique Unité de recherche : LAPLACE - Laboratoire PLAsma et Conversion d'Énergie - CNRS-UPS-INPT Thèse dirigée par Georges ZISSIS et Laurent BARIDON Jury M. Gilles DESPAUX, Rapporteur M. Alain BONNET, Rapporteur Mme Céline CAUMONT, Examinatrice Mme Geneviève DUCHAMP, Examinatrice M. Georges ZISSIS, Directeur de thèse M. Laurent BARIDON, Co-directeur de thèse VOLUME 1 REMERCIEMENTS C’est avec un grand plaisir que je rédige ces pages de remerciements car cette rédaction implique que mon travail se termine, même si le sujet n’est évidemment pas clos, et que d’autres questions peuvent maintenant se faire jour. Le sujet a été initialement discuté avec Laurent Baridon qui n’a pas hésité avant d’accepter le sujet proposé, associant histoire de l’art et développement scientifique de la lumière électrique. Au moment où nous nous rencontrons, je suis encore professeur à l’Université du Havre, ce qui, en guise d’étudiant potentiel en thèse, peut paraître singulier. Je le remercie pour m’avoir fait découvrir à travers des séminaires, à Aix en Provence, Clermont Ferrand ou Lyon, les modes de pensée de sa communauté scientifique. Au cours de ces quatre années, les discussions scientifiques que nous avons eues, ont été fort utiles pour les corrections de trajectoire nécessaires au bon développement du sujet. Georges Zissis s’était déclaré intéressé par le sujet lors de discussions menées en 2014 en marge d’une réunion d’une institution où nous nous sommes initialement rencontrés il y a bien longtemps. Il s’agit de la 63ème section du CNU, à laquelle j’ai participé avec intensité et bonheur. Son intérêt pour les relations entre éclairage électrique et art est déjà ancien, et la rencontre avec le sujet était scientifiquement fondée. Je le remercie pour m’avoir toujours soutenu ces quatre dernières années. Il m’a également grandement facilité la relation avec l’école doctorale à laquelle il appartient. En effet, grâce à Isabelle von Bueltzingsloewen, alors directrice de l’école doctorale n°483, j’ai pu connaître l’école doctorale GEET où j’ai été très chaleureusement accueilli, notamment par son directeur Alain Cazarré, lors des journées de l’école en 2018. Je tiens à le remercier pour son soutien. Je souhaite également remercier Alain Bonnet et Gilles Despaux, d’avoir pris le temps de lire un manuscrit qui, je l’espère, les a intéressé. Un remerciement spécial est dû à Gilles Despaux qui n’a pas souvent eu l’occasion de lire un manuscrit aussi long. Je veux également remercier Geneviève Duchamp et Céline Caumont pour avoir accepté de participer au Jury. Plusieurs personnes m’ont également apporté une aide lors de ce travail et il me paraît indispensable de les nommer. Chaque personne citée dans la suite m’a apporté des éléments m’ayant facilité le travail. Grâce à leur intérêt sur le sujet étudié, j’ai pu maintenir l’envie nécessaire à la confection de ce travail et à l’écriture de ce manuscrit tout au long de ces quatre années. Michel P. Schmitt a été, dès le début, un dialecticien attentif et bienveillant pour ce travail. Son intérêt pour le sujet et les discussions que nous avons eues m’ont beaucoup aidé, prouvant s’il en était besoin, que l’interdisciplinarité entre un “physicien” et un “littéraire” se révèle naturellement dans l’échange des idées. Notre compatibilité, tant au niveau de l’humour que de la gastronomie, n’y est évidemment pas pour rien. Les discussions avec Marion Falaise, doctorante en thèse avec Laurent Baridon, m’ont beaucoup appris sur sa discipline, l’histoire de l’art qu’elle connaît fort bien et qu’elle a bien voulu partagé avec moi. Je la remercie pour nos échanges et je lui souhaite tout le meilleur universitaire pour la suite. Stéphanie Borel-Giraud, également doctorante à Lyon 2, m’a également fourni des renseignements, notamment sur Robida : un grand merci à elle. Delphine Gleizes avait co-organisé, avec Claire Barel-Moisan, le congrès « Merveilles électriques » en novembre 2016 à Lyon, me donnant la première occasion de présenter avec Laurent Baridon un travail concernant notamment Loïe Fuller. Les échanges que nous avons eus par la suite m’ont également beaucoup apporté. “Mon” équipe de traductrices m’a évidemment été fort précieuse et je veux les remercier chaleureusement pour l’aide apportée : Martine Fiaux pour l’allemand, Dawn Hallidy pour l’anglais et Anne Izbicki pour l’espagnol et le catalan. J’ai participé à l’école de printemps « L’interdisciplinarité aujourd’hui : quels territoires, quels terrains et quels engagements ? » organisée en mai 2019 par Chantal Aspe d’Aix Marseille Université. Mon intérêt pour l’interdisciplinarité s’est renforcé et étoffé scientifiquement. Je veux la remercier, elle et son équipe, pour la semaine de “phosphoration” à Sigonce. Je veux également mentionner Benjamin Steck de l’Université du Havre, pour avoir commencé avec lui une collaboration entre géographe et physicien il y a une dizaine d’années, ce qui a constitué mes premiers pas dans l’interdisciplinarité. De nombreuses institutions ont été également sollicitées pendant ces quatre ans. Pour leur aide particulièrement efficace je veux spécialement remercier Gérard Bruyère et Stéphane Paccoud du Musée des Beaux-arts de Lyon, Tristan Vuillet des Archives Municipales de Lyon, le service de documentation du musée de Vesoul, la fondation Michel Monet. Des remerciements également à Pierre André, ancien directeur du musée Maxim’s, Dominique Bardin-Bontemps de la direction des musées et patrimoine à Dijon, Richard Dulieu archiviste à Paris. Marie Estruga a toujours su me guider à travers les méandres administratifs : je la remercie vivement. Je m’excuse enfin, auprès de ma brochette de bambin.e.s préféré.e.s – Éléa, Nolan, Basile, Chloé –, pour m’être parfois réfugié dans mon bureau afin de travailler. Sommaire Volume I Introduction 1 I) Panorama du phénomène électrique I-1 De la reconnaissance de l’électricité à ses premières monstrations 9 I-1-1 Les scientifiques I-1-2 Les premières applications de l’électricité I-1-3 Des lieux pour les scientifiques et les inventeurs : (dé)monstrations diverses I-2 Diffusion du paradigme électrique 43 I-2-1 Nature et fonction de l’écrit I-2-2 Enseignements du fait électrique I-2-3 Incarnations de l’électricité I-2-4 Visibilité des chercheurs en électricité I-3 Le souci de comprendre 61 I-3-1 La question du vocabulaire I-3-2 Du merveilleux au côté obscur I-3-3 Cas de la théosophie II) La société imprégnée d'électricité 85 II-1 Les lieux de socialisation 86 II-1-1 Les cafés II 1-2 Bar et Salle de spectacle : Un bar aux Folies-Bergère de Manet II-1-3 La danse avec Loïe Fuller II-1-4 Bals et cabarets II-1-5 Théâtres II-1-6 Eclairage des musées II-2 Les territoires partagés, la nuit. 161 II-2-1 Paysages nocturnes urbains II-2-2 Nouveaux paysages nocturnes : la ville II-2-3 Faisceaux lumineux II-3 Le lieu domestique 236 II-3-1 Sous la lampe II-3-2 La fête à la maison II-3-3 Intérieurs et scènes de travail II-3-4 Anciens sujets sous la lumière électrique Document connexe : Rosenthal au Musée des beaux-arts 254 Volume II III) Conceptualisations 268 III-1 Le temps des abstractions 269 III-1-1 Nature du courant électrique III-1-2 Construction Art/science : l’apport de Helmholtz (acoustique/musique & vision/art pictural) III-1-3 Réalité-abstraction-non figuration III-2 Le temps des manifestes et des utopies 292 III-2-1 L’électricité composante de la modernité exacerbée III-2-2 L’électricité en butte à la politique : cas de la révolution d’Octobre 1917 III-2-3 Trop de lumière ! Le retour de l’ombre III-3 De la consécration officielle aux remises en cause 420 III-3-1 La consécration officielle de la fée électricité III-3-2 La violence sous la lumière électrique Document connexe : C’est quoi un courant ? Analyses historiques et scientifiques 447 Document connexe : Ludwig Meidner 465 Conclusion 469 Documents Références I-XXIV Index des œuvres XXV-XXXVI Éléments biographiques XXXVII-LXIX Table des matières LXX-LXXVII 1 Introduction La vision humaine résulte de plusieurs étapes aussi nécessaires les unes que les autres : un éclairage, une scène à éclairer, un capteur en état de fonctionnement, c’est-à-dire l’œil muni de dispositifs appropriés s’il n’est pas emmétrope, et un traitement du signal reçu. Ce dernier est réalisé par le cerveau. Il inclut une partie culturelle provenant en partie d’un apprentissage acquis au fil des années et permettant d’apprécier au sens propre, c’est-à-dire d’évaluer, et uploads/Geographie/2020-tou30002-b.pdf

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