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Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 VEND. 23 - SAM. 24 NOVEMBRE 2018 - 15-16 RABI'OU AL-AWWAL 1440 - N° 8570- PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Les lois otages du patriarcat l Dans l’intimité des foyers comme dans l’espace public, les violences faites aux femmes se banalisent. Le système patriarcal, continuant de consacrer la dominance masculine, empêche de donner un sens à des lois qui sont de fait vidées de tout leur sens. L’Algérie célébrera, demain, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes avec un bilan peu reluisant. «OFFRE» DE MOHAMMED VI Alger prend ses distances l Alger a pris tout son temps pour répondre à «l’offre» de Mohammed VI, mais cette réponse est venue porter l’estocade à un projet maintes fois qualifié de manœuvrier. 1 859 PROCÈS-VERBAUX ÉTABLIS À OUARGLA MARCHÉ DE FRUITS ET LÉGUMES Irrégularités dans le recrutement au sud du pays l Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale fait part de 1 859 procès-verbaux portant des infractions contre les entreprises et les sociétés qui exercent dans la seule wilaya de Ouargla et ce, jusqu’à la fin du mois d’octobre écoulé, pour défaut de communication des postes vacants aux organismes habilités. La hausse des prix toujours au rendez-vous l La flambée des prix des fruits et légumes est bien ancrée dans les mœurs des marchands de fruits et légumes. Presque plus aucune marchandise n’enregistre une baisse. Entre légumes, fruits, produits de saison ou produits hors saison, le constat est le même : les prix sont élevés. Idem pour le poulet dont le prix fait de la résistance bien que la fête du Mawlid Ennabaoui soit passée. MARCHÉ PÉTROLIER ET LOI DE FINANCES 2019 L'optimisme remis en cause ? l La crise qu’amorce actuellement le marché pétrolier risque de rappeler violemment les failles de l'économie algérienne, prisonnière de la manne des hydrocarbures. Le coup pourrait être d'autant plus rude pour le pays que la rente pétro-gazière, plutôt florissante depuis l’été jusqu’à ces toutes dernières semaines, a vu les autorités du pays tabler sur un projet de loi de finances 2019 qui rompt désormais, dans une très large mesure, avec l’austérité budgétaire. PAGE 5 PAGE 4 PAGE 5 PAGE 3 PAGE 3 P P Le dessin de Karim c Oui : 52,12% Non : 39,15% Sans opinion : 8,73% NON Sans opinion OUI Un jour, un sondage Résultat Après les dernières déclarations du président de l’Association des consommateurs qui avait émis des doutes sur la qualité du café en vente, avez-vous changé vos habitudes par rapport à ce produit ? Vous êtes-vous vacciné contre la grippe saisonnière ? La direction du musée du Bardo a décidé de fermer ses portes de midi à 13h. Une déci La direction du musée du Bardo a décidé de fermer ses portes de midi à 13h. Une déci- - sion illogique, prise depuis quelques semaines, qui impose aux visiteurs à quitter le sion illogique, prise depuis quelques semaines, qui impose aux visiteurs à quitter le musée durant la pause-déjeuner. musée durant la pause-déjeuner. A midi, les visiteurs sont donc tenus de sortir des salles d’exposition A midi, les visiteurs sont donc tenus de sortir des salles d’exposition et d’attendre dans les jardins jusqu’à la réouverture à 13h. Une aberra et d’attendre dans les jardins jusqu’à la réouverture à 13h. Une aberra- - tion pour un des plus importants musées d’Algérie. tion pour un des plus importants musées d’Algérie. ERISCOOP ERISCOOP Vend. 23 - Sam. 24 novembre 2018 - Page 2 Soirperiscoop@yahoo.fr Pause-déjeuner Refus Les parents d'enfants aux Les parents d'enfants aux besoins spécifiques, notam besoins spécifiques, notam - - ment les autistes, inscrits au ment les autistes, inscrits au sein des crèches de l' sein des crèches de l' E E pic pic Presco, dépendant de la Presco, dépendant de la wilaya d'Alger, ne savent plus wilaya d'Alger, ne savent plus à quel saint se vouer. Les à quel saint se vouer. Les crèches en question refusent la crèches en question refusent la présence d'auxiliaires de vie, présence d'auxiliaires de vie, même sur recommandation des même sur recommandation des psychologues assurant le suivi psychologues assurant le suivi des enfants. Des auxiliaires des enfants. Des auxiliaires dont les salaires sont pris dont les salaires sont pris en charge par des parents en charge par des parents doublement pénalisés. doublement pénalisés. DIGOUTAGE Par Arris Touffan Par Arris Touffan En France, l’oppo- sition citoyenne a mis un nouvel habit, le gilet jaune. Ça en devient un emblème de protestation. Ils connurent les bon- nets rouges et même jadis le bonnet phry- gien. Mais les gilets jaunes sont de leur époque. Ils brûlent des pneus pour se réchauffer, exacte- ment comme nos pro- testataires à nous qui coupent les routes pour se faire entendre. Sauf que les nôtres sont des CDI de la protesta- tion. Faut dire qu’il y a de quoi, dans ce désert politique et syndical. A. T. digoutagesoir@yahoo.fr digoutagesoir@yahoo.fr Les gilets jaunes dialna Ghoul chez Ould-Abbès Le président du TAJ et ancien ministre Amar Ghoul a Le président du TAJ et ancien ministre Amar Ghoul a rendu visite, à son domicile, au secrétaire général du FLN, rendu visite, à son domicile, au secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, en convalescence depuis Djamel Ould-Abbès, en convalescence depuis le 14 novembre dernier. Selon le 14 novembre dernier. Selon des indiscrétions, les deux des indiscrétions, les deux hommes, qui sont égale hommes, qui sont égale- - ment sénateurs dans le ment sénateurs dans le tiers présidentiel, ont lon tiers présidentiel, ont lon- - guement discuté des guement discuté des questions de l’actualité questions de l’actualité brûlantes de l’heure, eux brûlantes de l’heure, eux qui sont également qui sont également membres de la coali membres de la coali- - tion présiden tion présiden - - tielle. tielle. S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T Là où le gaz arrive enfin ! E n 1998, une année après la tragé- die de Raïs et Bentalha, je me souviens avoir rencontré des per- sonnes, des jeunes filles surtout, qui n’avaient jamais mis les pieds à Alger. La capitale, pour elles, située pour- tant tout juste à quelques encablures de là, paraissait si loin et si étrangère. A l’époque, pareilles confidences m’avaient troublées. Je trouvais la situa- tion ahurissante. Et pourtant ! Il y en a qui vivent encore dans l’obs- curité. A la lueur de la bougie et il y en a qui cuisinent et se chauffent encore au bois. Celui qu’ils ramassent ici et là et entassent en prévision des mauvais jours. Lorsque l’on vous parle de quelques dizaines de foyers que l’on a depuis quelques jours à peine branchés au gaz naturel, vous insultez le surréa- lisme de la situation qui prévaut encore et avec autant d’insistance dans un pays qui en produit et en exporte pas qu’un peu mais en très grande quantité. Lorsque l’information tombe, elle donne la désagréable sensation que 56 ans après l’accession à son indépendance, l’Algérie, riche de tellement de res- sources naturelles, néglige encore des pans importants de sa population. On vous présente l’électrification ou le branchement au gaz de hameaux comme une révolution. Comme une connexion miraculeuse à la civilisation. Mais personne, en réalité, ne s’y intéres- se vraiment, sinon un élu qui voudrait faire passer la réalisation comme de son propre fait ! Sans doute y a-t-il une part de vrai dans ce qui est affirmé, mais comment vivent ces villageois et com- ment ils imaginent leur avenir ? Tout le monde s’en fiche à l’exception de ceux qui subissent l’indifférence, y compris de la part d’une administration trop occupée à badigeonner les façades sur lesquelles le regard étranger s’attarde. Comment s’étonner dès lors qu’ils ne veuillent plus y rester ? Ils émigrent vers la capitale comme ces harragas qui ris- quent leur vie pour aller vivre leurs rêves ailleurs en pensant naïvement que dans cet ailleurs, la vie sera autrement plus clémente à leur égard. Les attentes sont tellement inégales. Quand les uns aspirent à se construire un empire, d’autres attendent indéfiniment d’être branchés. M. B. Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr Le Soir d’Algérie Vend. 23 - Sam. 24 novembre 2018 - PAGE3 Actualité Les 4 samedis La semaine a été pénible. Ould-Abbès n’est pas très populaire et c’est le moins qu’on puisse dire. Non seulement il n’a pas beaucoup de fans chez les Algériens ordi- naires, il est également l’incarnation de l’apparatchik sans état d’âme, sans talent et sans avenir, puisqu’il est aussi perçu comme le fusible sans risque de n’importe quel- le turbulence. Il peut tout aussi bien faire office de «punching ball» aussi bien de l’opinion la plus large qui ne uploads/Geographie/ journal-le-soir-dalgerie-du-24-11-2018.pdf

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