1 PROGRAMME FÉVRIER 1997 À JUILLET 1997 (les activités présentées en archives n

1 PROGRAMME FÉVRIER 1997 À JUILLET 1997 (les activités présentées en archives ne tiennent pas compte des modifications qui sont intervenues en cours de programmation) • SÉMINAIRES Programme par intersection Philosophie/Art et Littérature page 2 Philosophie/Philosophie page 11 Philosophie/Politique page 18 Philosophie/Psychanalyse page 25 Philosophie/Sciences sociales page 28 Philosophie/Sciences page 31 • CONFÉRENCES page 32 • COLLOQUES page 33 • JOURNÉES D'ÉTUDE page 35 • FORUMS page 45 • LES SAMEDIS, débats autour d'un livre page 46 • INDEX DES RESPONSABLES DE SÉMINAIRE page 49 2 SÉMINAIRES Philosophie/Art et Littérature Manola ANTONIOLI L'écriture de Maurice Blanchot. Fiction et théorie 20h-22h Amphi B, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris Lun 3 Fév, Lun 24 Fév, Lun 21 Avr, Lun 12 Mai Aucune lecture ne peut prétendre épuiser l'œuvre qu'elle choisit d'interroger, surtout quand il s'agit de l'écriture infinie de Maurice Blanchot. L'une des intentions principales du séminaire proposé sera d'interroger les rapports et les renvois qui s'établissent entre l'œuvre de "fiction" et les essais "théoriques", et qui mettent en jeu une redéfinition de la notion institutionnelle de "genre". Le travail devrait procéder à une lecture attentive des textes, et être centré sur les principaux noyaux problématiques qui émergent de l'œuvre de Blanchot : une pensée de l'écriture (et, en particulier, du sens d'une écriture fragmentaire), les rencontres avec d'autres penseurs (Hegel, Heidegger, Nietzsche, Levinas, Bataille), la redéfinition (ou la disparition ?) de la notion de sujet, étudiée à partir de l'"espace littéraire", le questionnement de l'espace interrelationnel, une pensée de la Loi qui traverse toute l'écriture de Blanchot (en particulier dans des "récits" comme La Folie du jour ou Le Dernier mot), une pensée de l'éthique et du politique, plus présente dans la production des dernières années, pensée d'une communauté impossible, fondée sur l'étrange proximité d'un Autre rencontré seulement dans la distance et l'éloignement. Luc BACHELOT et Florence BEGEL Rencontre philosophie-archéologie 3. De l'image à une esthétique générale 18h30-20h30 Salle RC3 (Pyramide-Scolarité Paris 7 face à tour 56), Univ. Paris 7–Denis Diderot, 2 place Jussieu, 75005 Paris Jeu 6 Fév, Jeu 27 Fév, Jeu 13 Mars, Jeu 27 Mars, Jeu 15 Mai, Jeu 29 Mai, Jeu 12 Juin, Jeu 26 Juin Séminaire organisé en collaboration avec le groupe Horapollon (Université libre de Bruxelles) Nous proposons d'élaborer la définition d'une esthétique générale, conçue comme cadre essentiel de la naissance, du développement, du maintien mais peut-être aussi de la chute, des sociétés, des communautés ; cette esthétique étant largement dominée par la figure de l'image. Il ne s'agit pas pour nous de faire une théorie des Beaux-Arts en nous contentant de renverser le classement hegelien des différentes modalités d'expression artistique qui culminent pour lui dans la poésie. Ainsi avions-nous, dès le premier séminaire tenu en 1994, avancé la formule : "Image archétype de la communauté et même de l'humanité". En 1995, nous en sommes venus, en élargissant le propos, à nous demander s'il ne s'agissait pas là simplement de la fonction de ce que nous appelons Art, déterminé par notre jugement de goût 3 depuis le XVIIIe siècle. Si tel était le cas, en quoi serions-nous fondés à traiter des images, sous le couvert de l'Esthétique, domaine délimité si récemment dans notre culture occidentale ? Suivant l'élaboration de cette définition, nous aborderons un ensemble d'exemples précis, tirés de la Mésopotamie, de l'Egypte ancienne, de l'antiquité classique, de Byzance, ainsi que de la littérature ou l'imagerie scientifique contemporaine, dans lesquelles la puissance de l'image ne s'exerce pas seulement dans le champ limité de l'esthétique, mais dans tous les domaines de la conscience et des pratiques humaines. Nous reprendrons, à l'occasion de ce séminaire, la problématique kantienne du schématisme transcendantal dans notre rapport au monde. Nous relirons ensuite les textes essentiels de Merleau Ponty sur l'art, ainsi que les Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps de Husserl. Enfin, une réflexion sur l'image, ses pouvoirs, ses enjeux et son jeu incessant dans l'élaboration du lien communautaire, social ou politique, ne pouvait ni faire l'économie d'une réflexion sur le théâtre, ni, peut-être, se présenter et se manifester plus puissamment que par le théâtre. Intervenants : Eric Van Essche (Université Libre de Bruxelles/FNRS), Jean-Daniel Forest (CNRS, Paris). Sadri BENSMAÏL Vers une interprétation de la ville coloniale : du culte de la Cité à la métropole exportée 18h30-20h30 Salle RC3 (Pyramide-Scolarité Paris 7 face à tour 56), Univ. Paris 7–Denis Diderot, 2 place Jussieu, 75005 Paris Mer 5 Fév, Mer 19 Fév, Ven 7 Mars, Mer 19 Mars, Mer 2 Avr, Mer 23 Avr, Mer 14 Mai, Mer 28 Mai, Mer 4 Juin, Mer 11 Juin Ce séminaire a pour sujet principal la représentation visuelle de l'idéologie coloniale dans l'espace public et la "mise en visibilité" de la ville indigène. En traitant des colonies comme laboratoires de l'espace exporté, il s'inscrit dans le champ d'investigation concernant les croisements et transactions culturels. A l'intersection de la philosophie, de l'architecture et de l'art en général, les questions de ville et d'architecture seront traitées par le biais de l'expérience coloniale. Recoupant à la fois les problématiques des lieux de l'habiter et de la métropole, elles seront resituées dans une mise à l'épreuve du concret, au sein des phénomènes historiques de formation et de transformation de villes précises. C'est donc le sens des villes coloniale et indigène, à travers leurs figures, que nous voudrions interpréter. Nous proposons de travailler sur la partie Orientale du Maghreb (Constantine et Tunis) principalement, en nous efforçant autant que faire se peut de la mettre en rapport avec la Nouvelle-France (Montréal). Cela pourrait permettre de comprendre l'évolution des phénomènes de colonisation, d'organisation urbaine/territoriale et de représentation architecturale, et de dégager la permanence de leurs gestes. Cette réflexion s'inscrirait ainsi dans une volonté de retrouver les fondements (idéologiques, philosophiques, religieux, culturels et techniques) de la ville coloniale et, dans une moindre mesure, de la ville maghrébine. La réappropriation culturelle de la ville, sa refondation dans le Nomos, demande en effet la mise en évidence et l'analyse de ses éléments signifiants, dans une perspective de compréhension de ses thèmes originels. Elle ne peut se faire que dans son appréhension comme lieu de la mémoire collective, "texte" où l'architecture devient la représentation métaphorique des humains, la composante de la psyché collective. Intervenants : François Beguin (Ecole d'architecture de Versailles), Pierre-Yves Bourdil (Prépa Khâgne, Meaux), Maurice Lagueux (Université de Montréal), Michel Liauzu (Université de Paris 7-Denis Diderot), Philippe Nys (CIPh). 4 Jean–Marc BESSE et Philippe NYS Dispositifs spatiaux et théâtralisation des représentations : Carte, Jardin, Paysage 18h-20h (la salle sera précisée ultérieurement), E.H.E.S.S., 105 boulevard Raspail, 75005 Paris Jeu 24 Avr, Jeu 15 Mai, Jeu 22 Mai, Jeu 29 Mai, Jeu 5 Juin, Jeu 12 Juin, Jeu 19 Juin, Jeu 26 Juin Séminaire organisé en collaboration avec le séminaire Questions de mésologie d'Augustin Berque, Directeur d'étude à l'EHESS. Le séminaire de cette année regroupe les directions de programme de Philippe Nys ("Herméneutique des lieux de l'habiter") et de Jean-Marc Besse ("Voir la terre. L'expérience géographique du lieu"). Il se donne comme objectif principal d'étudier les mises en œuvre de dispositifs, métaphores, schèmes, etc., dans les représentations et les productions in situ des jardins, des paysages et des territoires. L'hypothèse de départ est de référer ces constructions symboliques et leurs processus de symbolisation à un dispositif, le théâtre, comme scène fantasmatique originaire (la question de l'image et de la re-présentation) et mise en abyme du sujet (position, mise en situation et parcours de perceptions). L'étude de cas et de dispositifs exemplaires (démarche inductive et historique) permettra de placer cette hypothèse dans la perspective d'une approche herméneutique et phénoménologique. L'horizon général du séminaire consistera à faire apparaître — déplier et ouvrir — les éléments et mécanismes constitutifs de la production de lieux, implicitement et explicitement destinés à l'inscription du sens. Déroulement des séances : 24 avril : Présentation du cadre théorique et mise en perspective des références (Jean-Marc Besse/Philippe Nys) 15 mai : Analyse du dispositif théâtral vitruvien et ses répercussions dans l'art de la mémoire (Philippe Nys) 22 mai : Le jardin comme parcours, construction et libération d'affects (Philippe Nys) 29 mai : Affects et paysage (Philippe Nys) 5 juin : La théâtralisation de la cartographie au XVIe siècle (Jean-Marc Besse) 12 juin : Décor cartographique et pouvoir symbolique (Jean-Marc Besse) 19 juin : La carte, le paysage et l'histoire (étude de quelques images du XVIIe siècle) (Jean-Marc Besse) 26 juin : Interprétation herméneutique et phénoménologique de Vaux-le-Vicomte (Jean-Marc Besse/Philippe Nys) Claudia BRODSKY LACOUR Architectonique et Discours 18h30-20h30 Salle RC3 (Pyramide-Scolarité Paris 7 face à tour 56), Univ. Paris 7–Denis Diderot, 2 place Jussieu, 75005 Paris Mar 18 Mars, Mar 15 Avr, Mar 13 Mai, Sam 7 Juin Au travers des lectures du discours auto-descriptif du Discours de la méthode de Descartes, de la Critique de Kant, et de l'Esthétique de Hegel, nous poursuivrons la question de la fonction de l'architectonique, en tant que représentation de la pensée, dans des systèmes philosophiques. Construction non-verbale, l'architectonique semble offrir à la philosophie le contrepoids en même temps que l'origine uploads/Geographie/d2-sem-1996-1997.pdf

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