Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi ( afar: "Hamad Gura", harari: አ ሕ መድ ኢ ቢ ን ኢ ብ ራ ሂ ም
Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi ( afar: "Hamad Gura", harari: አ ሕ መድ ኢ ቢ ን ኢ ብ ራ ሂ ም አ ል ጋ ዚ , Acmad Ibni Ibrahim Al-Gaazi, arabe: ازي راهيم الغ د بن إب أحم) dit le « le Conquérant »1, né vers 1506 a Zeilah en Somalie et mort le 21 février 15432 dans la région d'Amhara, est un dirigeant religieux (imam), politique et militaire du sultanat musulman d'Adal3,4, il est connu pour avoir dirigé la guerre adalo-éthiopienne et avoir bouleversé la géographie politique de la région, avant sa mort et son échec final en 15435. À partir de la fin du XVIe siècle, il est appelé « le Gaucher » dans les sources chrétiennes (ግ ራ ኝ (Grañ) en amharique)6 puis Gurey en somali, mais pas dans les textes musulmans. Une importante bibliographie le qualifie de somali7. Il est revendiqué comme un héros national par la Somalie qui lui a érigé des statues. Qui est Ahmed gourra Ethnicité L'imam Ahmad est considéré par la plupart des érudits comme un Somalien de souche, Ahmad étant parfois considéré comme un Harari . tandis que d'autres le considèrent comme Afar et Balaw. Le lieu de naissance de l'Imam Ahmed est également disputé en deux endroits, certains disant qu'il est né à Zeila et tandis que certains disent qu'il est né à Hubat De nombreux clans somaliens ont joué un rôle important dans la conquête de Gurey en Abyssinie, cependant, on dit que ces clans sont allés à guerre non pas tant que les Somaliens mais en tant que musulmans . Dans le Futuh al-Habasa de Sihab ad-Din rapporte que lorsque le sultan Umar Din de Harrar et l'Imam se sont disputés sur la distribution de la taxe d'aumône à un moment donné entre la bataille de Shimbra Kure et la bataille d'Amba Sel, cela a conduit à L'imam Ahmad a quitté Harar pour se retirer pour vivre parmi les Somaliens pendant un certain temps et a régulièrement négocié des différends entre clans. IM Lewis discute de l'existence d'un autre dirigeant nommé Ahmad Gurey et suggère que les deux dirigeants ont été fusionnés en un seul personnage historique: Le texte fait référence à deux Ahmad avec le surnom de «gaucher». L'un est régulièrement présenté comme «Ahmad Guray, le Somali» (...) identifié comme Ahmad Gurey Xuseyn, chef des Habar Magaadle . Une autre référence, cependant, semble relier le Habar Magadle à l'Eidagal. L'autre Ahmad est simplement appelé `` Imam Ahmad '' ou simplement `` Imam ''. Cet Ahmad n'est pas qualifié par l'adjectif Somali (...) Les deux Ahmad ont été fusionnés en une seule figure, l'héroïque Ahmed Guray L'historien Whiteway, RS (Richard Stephen) basé sur les récits des expéditions portugaises en Abyssinie avait ceci beaucoup à dire sur les antécédents de l'Imam Ahmad: On en sait peu sur les débuts de l’histoire de l’Imam Ahmad. Il était le fils d'un certain Ibrahim el Ghazi, et lui et son père étaient des soldats ordinaires dans la troupe de Garad Aboun. Rien n'est même dit sur sa nationalité. Il n'était certainement pas arabe: il était probablement somalien , car nous le trouvons étroitement lié à beaucoup de Somaliens. Ahmad ibn Ibrahim al-Ghazi - Son victoire contre Abbasyne Vers 1520, le sultan d’Harar, Abou-Bakr b. Mohammed, est confronté à des oppositions internes, religieuses et politiques, qui prennent la forme d'une «guerre civile» ou «jihad interne»8. Un groupe d'opposants originaire du Hubat est fondé par le jarad Abun, qui est tué par Abu Bekr. Après plusieurs épisodes, Ahmed al Ghazi, qui a épousé Dalwanbarah, la fille d'un chef de guerre nommé Mahfouz, prend la tête de ce groupe, tue le sultan Abu Bakr et le remplace par son frère ’Umar din b. Mohammed9. Il assure ainsi son autorité sur le sultanat10. Selon un manuscrit éthiopien du XIXe siècle11, en 1527, Ahmed al-Ghazi refuse de payer un tribut à l'empereur Dawit II. Attaqué par une armée éthiopienne dirigée par « Digal » ou « Dagalhan », Ahmed la défait, puis reforme ses troupes avec de nombreux Somalis et entreprend une guerre sainte (djihad) contre l'Empire éthiopien12. Ahmed al-Ghazi est victorieux des éthiopiens à Chémbéra-Kourié en mars 1529, mais ses troupes refusent de pénétrer plus profondément dans le pays. En 1531, Il reprend l’offensive contre l’Éthiopie12. Dans le contexte de la guerre navale entre Portugais et Ottomans, il bénéficie du soutien de ces derniers. Grâce aux armes à feu turques, il réussit, en deux ans, à contrôler une grande partie du pays : il occupe le Daouaro et le Choa, l’Amhara et le Lasta, soumet au passage Balé, Hadiya et Sidamo et efface la chrétienté du Cambata. Il dévaste les hauts- plateaux, brûle les églises, pille les villes et les monastères. Seuls le Tigray, le Bégemeder et le Godjam sont épargnés. En 1533, Gragn lance toutes ses forces contre les provinces du nord. Il envahit le Tigré et rencontre une résistance dans la province de Seraye (en), qui fait partie du royaume du Medri Bahri (en), menée par Adkamé Melaga qui résiste jusqu'à la fin de la guerre10. Il achève la conquête de l’Abyssinie, à l’exception de quelques régions montagneuses où se sont réfugiés le negus Dawit II et ses partisans. Le pays est dévasté à tel point que les envahisseurs eux-mêmes souffrent de la famine. Des troupes portugaises débarquent à Massaoua, au nord de l'Éthiopie, en 1541 pour soutenir le negus Gelawdéwos, successeur de Dawit II. Ils remportent un premier succès en franchissant l’Amba-Sénéïti, puis arrivent début avril 1542 au sud de Mekele où ils se retranchent devant le gros des troupes de Gragn. En deux batailles au nord de l’Amba Alagi, ils débandent les musulmans, et blessent l’iman Ahmed. Mi-avril, ils atteignent la plaine d’Ofala, au sud du lac Achangui, alors que la saison des pluies arrive. Pendant ce temps, Ahmed al Ghazi reconstitue ses troupes et y adjoint 900 mousquetaires et dix canons reçus d’Arabie, du pacha des Turcs de Zébid. Il reprend l’offensive avant la saison sèche et met les Portugais en déroute à la bataille de Wofla (29 août 1542) : deux cents survivants se replient vers le Simien avec la reine et le prêtre catholique João Bermudes. Leur chef, Dom Christophe de Gama, fils de Vasco de Gama, resté en arrière, est capturé et torturé avant d’être décapité. LA CHUTE : Bataille de Wayna Daga Informations générales Date 21 février 1543 Lieu Amhara, Éthiopie Issu e Victoire éthio-portugaise décisive Belligérants Empire éthiopien Royaume de Portugal Sultanat d'Adal Empire ottoman Commandants Gelawdéwos d'Éthiopie Aires Dias Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi † Forces en présence 8 000 fantassins éthiopiens 500 cavaliers éthiopiens 70 mousquetaires portugais 60 cavaliers portugais 14 000 combattants 1 200 cavaliers 200 mousquetaires ottomans Pertes Inconnue s Inconnues 160 mousquetaires ottomans tués Guerre Adal-Éthiopie La bataille de Wayna Daga a eu lieu le 21 février 1543 à l'est du lac Tana, en Éthiopie. Cette bataille fut marquée par la mort d'Ahmad ibn Ibrihim al-Ghazi, et entraîna la défaite de l'armée musulmane adalo-ottomane de l'imam face aux forces combinées éthiopiennes et portugaises, dirigées par l'empereur Gelawdewos. La tradition déclare qu'Ahmad a été tué par un mousquetaire portugais, qui avait été chargé seul dans les lignes musulmanes. Une fois que les soldats de l'Imam ont appris sa mort, ils ont fui le champ de bataille. Cette bataille fait suite à la bataille de Wofla. uploads/Histoire/ ahmed-ibn-ibrahim-al.pdf
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- Publié le Jan 11, 2022
- Catégorie History / Histoire
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