Civilisation arabo-musulmane L'Arabie anté-islamique La péninsule arabique es
Civilisation arabo-musulmane L'Arabie anté-islamique La péninsule arabique est un pays désertique d'environ trois millions de kilomètres carrés, isolé par la mer sur trois de ses côtés et relié au continent sur le quatrième par le désert. Dans le domaine religieux, les Arabes du Sud adoraient des dieux et des déesses à qui étaient consacrés des temples. Les Arabes du Nord croyaient aussi en des divinités mais ils s’intéressaient aux esprits, aux djinns représentés par des arbres et des pierres. La Mekke doit son importance au fait qu'elle est un point d'eau pour les caravanes, et située à un carrefour de pistes menant vers le Yémen, l'Égypte, la Syrie et la Mésopotamie. Depuis le Ve siècle, La Mekke est passée sous la domination de la tribu de Qoraysh. Le prophète Mohammed Après avoir reçu la révélation, qui est contenue dans le Coran. le prophète Mohammed, se décide d’apporter cette révélation à ses concitoyens, d'abord aux Qorayshites. Or ce message a été rejeté par la grande majorité des Qorayshites. La communauté musulmane de La Mekke se renforce peu après avec l'adhésion de ʽOmar ibn al-Khattâb (futur calife). Le prophète et ses fidèles vont immigrer de la Mekke vers Qobâ, près de Yathrib en 622, il s’agit de l’hégire. Le prophète Mohamed, avec la conquête de La Mekke et l'adhésion des tribus bédouines, organise un jeune État musulman. Il s'est consacré jusqu'à sa mort, en 632, à l'expansion musulmane en Arabie. L'organisation du califat Aboû Bakr fut désigné comme le remplaçant (khalîfa, d'où calife) de l'Envoyé d'Allah. Les musulmans ont réussi à vaincre l’empire byzantin et l'Empire perse des Sassanides grâce à la foi, à la promesse de riche butin mais également à des chefs brillants et valeureux tels que Khâlid ibn al-Walîd, Moʽâwiya et ʽAmr ibn al- ʽAç. Les musulmans vont également conquérir la Palestine, la Syrie et l’Egypte. L'organisation du régime des terres conquises, diffère en fonction de la reddition des vaincus avec ou sans conditions, ou de leur défaite par les armes. Les califes versaient une pension aux combattants. Ils ont organisé une administration financière — le diwân — destinée à prendre en main tout ce que rapporteraient les armées victorieuses, à gérer les sommes perçues sur les revenus de la zakât, de l'impôt foncier, etc. Toutes ces recettes vinrent s'accumuler dans le Trésor public (bayt al-mâl). Le bureau de l'armée (diwân al- djaysh) dressait les listes des combattants musulmans et leur remettait en nature ou en espèces, leur pension. Ainsi peu à peu s'est organisé l'État musulman, fondé sur les principes énoncés par Mohammed et appuyé sur les institutions et traditions locales. Le califat de ʽOthmân ibn ʽAffan : Durant son califat,ʽOthmân a favorisé le placement des membres du clan omeyyade aux principaux postes et préparé ainsi l'accession au pouvoir de sa famille. Les opérations terrestres se poursuivirent en Perse orientale, en Arménie et en Afrique du nord jusqu'à l'Ifrîqiya, elles furent cependant limitées et s'arrêtèrent pratiquement en 651. En revanche commencèrent les premières expéditions maritimes, menées notamment par Moʽâwiya, gouverneur de Syrie, et ʽAbdallah ibn Sarh : en 649. Les opposants à ‘Uthmân assassinèrent le califat, en 656. Le califat de ʽAli ibn Abî Tâlib : Le jour même de l'assassinat de ʽOthmân, ʽAli ibn Abî Tâlib fut proclamé calife à Médine. ‘Alî avait l'Iraq, l'Arabie et l'Égypte. Quant à la Syrie, elle était gouvernée par Moʽâwiya depuis le califat de ʽOmar. Moʽâwiya s'y était acquis une position très forte et y disposait d'une armée fidèle et bien entraînée. Guerre entre ‘Alî et Moʽâwiya : Après plusieurs semaines de combats, Alors que ʽAlî allait l'emporter, ʽAmr ibn al-ʽAç, partisan de Moʽâwiya, Va dresser sur les pointes des lances de ses soldats des feuillets du Coran, montrant ainsi qu'il fallait s'en remettre à Dieu et non aux armes. Les musulmans poussèrent le calife à accepter une trêve, puis à s'en remettre à un arbitrage. Un groupe de personne va se révolter contre ʽAlî. On les connaît sous le nom de kharidjites. Ils sont à l'origine du premier schisme dans l'Islam. ʽAlî se retournait contre les kharidjites qu'il écrasa de façon sanglante à Nahrawân. Les arbitres conclurent à la responsabilité de ʽAlî dans la mort du califat ʽOthmân. ʽAli fut assassiné en janvier 661 à Koûfa par un jeune kharidjite qui vengeait à la fois le massacre de Nahrawân et le meurtre de ʽOthmân. Les Omeyyades : l'Empire arabe Moʽâwiya a accédé au pouvoir et devenu le fondateur de la dynastie omeyyade. Les réformes de Moʽâwiya : o Rétablir l'unité de la communauté par l'unité de commandement. o Il a établi une sorte de compromis entre le régime d'autorité absolue et celui de la collaboration avec les chefs de tribus et les notables, propre à l'Arabie anté-islamique. o Moʽâwiya introduisit l'institution de la succession califale en ligne directe. Après sa mort, les quatre successeurs de Moʽâwiy : Yazîd (680-683), Moʽâwiya II (683-684), Marwân (684-685) et ʽAbd al-Malik (685-705) ont été marqués par des révoltes shiʽites et kharidjites. Pendant les règnes de Walîd (705-715), Sulaymân (715-717) et ʽOmar ibn ʽAbd al-ʽAzîz (ʽOmar II, 717-720), l'Empire connut une ère de paix, à nouveau troublée sous Yazîd II (720-724). Les 20 ans de règne de Hishâm ibn ʽAbd al-Malik (724-744) constituent le dernier éclat de l'Empire omeyyade avant la période d'anarchie qui a duré de 744 à 750 et s'est terminée avec la chute de la dynastie. Les Abbassides : l'Empire musulman L'histoire de la dynastie abbasside, qui commence en 750, se poursuit jusqu'en 1258, date de la prise de Bagdad par les Mongols. Le centre politique des Abbassides s’est établi en Iraq à Baghdad. On constate que la seule période où les califes abbassides ont personnellement et directement dirigé les affaires de l'Empire, se situe entre le milieu du VIIIe et le milieu du IXe siècle, après quoi le contrôle de la vie politique passe entre les mains des mercenaires turcs, puis des vizirs iraniens. L'essentiel de l'administration abbasside a été emprunté aux Omeyyades ; mais dans le détail on constate que l'influence iranienne s'est développée, grâce à l'introduction de nombreux fonctionnaires persans. Un des faits les plus remarquables du monde abbasside est, avec le développement de la pensée intellectuelle et de la civilisation, l'ampleur des relations commerciales et de la vie économique. Des noms sont demeurés vivants au travers des siècles, dans les domaines des mathématiques, physique, médecine : des philosophes comme al-Kindî, al- Fârâbî, Ibn Sînâ, al-Khwârezmî, etc. La fin d'un monde arabe (première moitié du XIe siècle) En l'espace d'un demi-siècle, le monde arabo-musulman connaît un déclin définitif. La division politique, les désordres sociaux, le déclin économique ont fragilisé les arabes face aux forces extérieures. Les arabes ont été l'objet d'attaques simultanées : des Turcs en Orient, des Berbères en Afrique du Nord et en Espagne, des chrétiens en Syrie, en Sicile et en Espagne. Civilisation et culture chinoise La chine préhistorique Dans la chine préhistorique et plus particulièrement à l’âge néolithique, qui commence en Chine environ 12 000 ans avant notre ère, se sont succédés trois dynasties Xia, Shang et Zhou.Les dynasties Xia et Shang étaient à la tête d’un État patrimonial pas encore pleinement bureaucratique. L’État demeurait encore théocratique. C’est avec la victoire des Zhou sur la dynastie Shang que l’État chinois émerge enfin.À l’époque que l’on désigne du nom de Printemps et Automnes (722-481 av. J.-C.), il existait à peu près 170 États. Ces États formaient entre eux des alliances et des ligues, et, il arrivait que certains États en absorbent d’autres. À l’époque dite des Royaumes combattants (403-221 av. J.-C.), il ne restait plus dans la compétition que sept États principaux, pour la plupart situés dans la très peuplée plaine de la Chine du Nord. La première unification : le confucianisme impérial La Chine était depuis longtemps, un grand empire centralisé et gouverné par un système administratif uniforme. Les séquences historiques chinoises les plus intéressantes sont les dynasties Han (206 av. J.-C. – 202 apr. J.-C.) et Tang (618-907 apr. J.-C.). Un temps de bouillonnement intellectuel précéda ces deux époques impériales, marquées, respectivement, par les philosophes et par l’épanouissement du taoïsme et du bouddhisme avant l’avènement des Tang. Ces deux phases de grandeur impériale furent inaugurées par une puissante dynastie éphémère ayant accompli la réunification du pays, les Qin (221-206 av. J.-C.) et les Sui (589-618 apr. J.-C.). L’unité de l’État ayant été établie, les dynasties Han et Tang procédèrent toutes deux à l’expansion de la puissance politique chinoise dans les régions voisines, particulièrement en Asie centrale, d’où un accroissement des contacts avec les sociétés étrangères. Avant de parler du confucianisme impérial, il faut distinguer le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme qui font partie de la pensée chinoise. Le taoïsme est une religion authentiquement chinoise encadrée par un clergé instruit qui se préoccupe de uploads/Histoire/ civilisation 1 .pdf
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- Publié le Sep 18, 2021
- Catégorie History / Histoire
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