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Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hé

Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 1 SOMMAIRE PAGE SOMMAIRE.................................................................................................................................................. 1 INTRODUCTION......................................................................................................................................... 3 PRESENTATION DU FONDS...................................................................................................................... 7 PLAN DE CLASSEMENT ............................................................................................................................. 13 SERIES MODERNES (ARCHIVES DE 1790 A 1982)................................................................................... 17 INDEX......................................................................................................................................................... 169 TABLE DES ABREVIATIONS ET TERMES SPECIFIQUES........................................................................... 195 TABLE DES ILLUSTRATIONS..................................................................................................................... 197 TABLE DES MATIERES............................................................................................................................... 199 Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 2 Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 3 INTRODUCTION Clermont-l’Hérault, commune héraultaise de 8097 habitants (en 2007), occupe un territoire de 32,5 km² dans la moyenne vallée de l’Hérault, délimité ou drainé par plusieurs cours d’eau, comme la Lergue, le Salagou, la Dourbie et surtout le Rhônel qui traverse la ville même. Chef-lieu de canton, la commune se trouve à 45 kilomètres à l’ouest de Montpellier, au sein de l’arrondissement de Lodève. Les premières mentions archivistiques de Clermont-l’Hérault remontent au début du XIIème siècle (Clarus mons en 1101 dans le cartulaire de l’abbaye de Gellone, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l’Hérault paru en 1865). Ce terme ferait référence au positionnement en hauteur de la cité et au rôle de vigie qu’elle aurait joué, surveillant les points d’intersection des voies. Cet emplacement stratégique, au carrefour des chemins de communication entre les montagnes du centre et la plaine littorale, explique qu’on retrouve sur son territoire d’importantes traces d’occupation dès l’Antiquité, comme un oppidum celtique sur la colline de La Ramasse et de nombreux vestiges gallo-romains au lieu-dit Peireplantade. Jusqu’à la Révolution, Clermont-l’Hérault est appelée Clermont-de-Lodève ou Clermont-en- Lodévois car son territoire appartenait à l’ancienne cité gauloise des Lutevani. Grâce à sa situation géographique qui lui permet d’être un centre de passage, de transactions et de rassemblement, la cité se développe au Moyen-âge autour du château et de son imposant donjon édifié sur la colline du Pioch et s’étend à l’abri d’une ceinture de remparts et de tours. Dès le XIIIème siècle, elle s’accroît au-delà de son enceinte, autour des établissements monastiques des ordres mendiants (faubourg Saint-Dominique) et le long du Rhônel, où s’installent des moulins à blé, des moulins drapiers et des tanneries. Les beaux immeubles édifiés au cours des XIVème et XVème siècles à l’abri des remparts témoignent d’une prospérité économique précoce, de même que la construction de la nouvelle église Saint-Paul consacrée en 1313. Dirigée par des seigneurs, la ville obtient des franchises qu’elle perd en 1242 suite à une révolte avant de les retrouver en 1347. Place forte stratégique, elle résiste à de nombreux sièges, comme celui des calvinistes en 1573, et constitue un enjeu important pendant les guerres de religion. Elle suit alors tantôt les catholiques, tantôt les protestants, qui y trouvent de 1602 à 1622 une place de sûreté. L’industrie du drap devient prédominante, surtout à partir de Colbert, à la même époque que la création de la manufacture royale de Villeneuvette (qui ampute par ailleurs une partie du territoire de la commune). De nombreuses manufactures s’établissent alors le long du Rhônel. Cet essor économique est favorisé par l’amélioration des voies de communications entre Pézenas et Lodève au XVIIIème siècle. Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 4 Bourgeois et hommes d’affaires enrichis rebâtissent alors leurs demeures, témoignant ainsi de cette prospérité industrielle. Connaissant quelques troubles politiques au moment de la Révolution française, la commune de Clermont-l’Hérault est dotée d’un conseil municipal à partir de 1790 et devient chef-lieu de canton, à défaut de devenir chef-lieu d’arrondissement comme il en fut question quelque temps. Marquée par quelques troubles à chaque changement de régime politique au XIXème siècle, la vie politique locale reste cependant relativement stable et s’organise autour de maires d’abord nommés puis élus. C’est en tout cas au XIXème siècle que la ville connaît son apogée commercial et industriel basée sur l’industrie textile mais aussi sur le commerce des vins et des raisins de table notamment. Les progrès du machinisme amènent de nouvelles transformations, en même temps qu’une extension vers l’est de la ville qui en 1837 compte 6582 habitants. L’amélioration des routes principales et surtout l’inauguration de la ligne de chemin de fer de Vias à Lodève en 1869 accompagnent et renforcent ce développement. La ville connaît alors de nombreux aménagements et embellissements, comme la percée de nouvelles rues et de promenades. Des chantiers concernant les bâtiments communaux, l’adduction d’eau et l’assainissement sont engagés et la modernisation des équipements se prolonge tout au long du XXème siècle. Son histoire au XXème siècle reflète les événements majeurs de l’Histoire de France et de la région : guerre de 1914-1918 (les hécatombes sont rappelées au souvenir par le monument aux morts), crise de l’Entre-deux-guerres, arrivée des réfugiés espagnols, guerre de 1939-1945 (avec une occupation allemande), Baby-Boom et Trente Glorieuses… Cependant, Clermont-l’Hérault voit son développement économique stoppé. Elle cesse d’être une ville industrielle avec la fermeture de ses fabriques de draps et connaît un décroissement démographique même si elle reste une ville marchande et un centre rural important. Ainsi son marché hebdomadaire s’apparente à une foire et un très important marché de raisins de table s’y déroule. En outre, l’huilerie coopérative créée en 1921 constitue un pôle central de l’oléiculture départementale. La ville continue donc malgré tout à s’accroître dans la seconde moitié du XXème siècle avec l’apparition de nouveaux quartiers résidentiels et industriels. De nombreux efforts ayant été entrepris pour diversifier et attirer de nouvelles activités, la commune de Clermont-l’Hérault connaît à nouveau aujourd’hui une croissance démographique importante, profitant de sa proximité avec des grands axes de communication (RN 9 et A 75) et des sites touristiques (lac du Salagou, cirque de Mourèze, manufacture de Villeneuvette) pour se développer économiquement et afficher un nouveau dynamisme. Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 5 Afin d’approfondir l’histoire de la commune, il est conseillé de se reporter aux orientations bibliographiques succinctes proposées ci après. AMIEL Paul, Clermont-l’Hérault pendant la Révolution, Montpellier, 1964. ANDRE Louis, Clermont-l’Hérault pendant la Révolution française (1789-1797), Clermont-l’Hérault, 1898. BARRAL Paul, Considérations sur le régime municipal de Clermont-en-Lodévois aux XIIIème et XIVème siècles, Montpellier, 1918. CHALAGUIER André, Au début du siècle, Clermont-l’Hérault et sa région (1900-1925), Montpellier, 1979. COMBARNOUS Gaston, Clermont-l’Hérault, ancienne place forte et vieux marché, Communication faite au Congrès des Sociétés savantes et de la Fédération Historique Languedoc-Roussillon, Congrès de Rodez 1958, extrait des Annales du Midi, tome 72, n° 51. CREMIEUX Adolphe, La vie politique et économique de Clermont-l’Hérault au XVIIème siècle, Montpellier, 1949. DURAND Auguste, Histoire de Clermont-l’Hérault et de ses environs, Montpellier, 1837. DURAND Auguste, Annales de la ville de Clermont-l’Hérault et de ses environs, depuis les premiers temps jusqu’à nos jours, Montpellier, 1867. FLEURY-GENIEZ A-P, Histoire populaire de la ville de Clermont-l’Hérault et de ses environs, depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution, Montpellier, 1885. HERNANDEZ Patrick, Mémoire en images : Clermont-l’Hérault, Gloucestershire, 2005. MARTIN Ernest, Chronique et généalogie des Guilhem, seigneurs de Clermont, diocèse de Lodève, et des diverses branches de leur famille, Marseille, 1892. Site officiel de la commune : www.clermont-herault.com Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 6 Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Clermont-l’Hérault 7 PRESENTATION DU FONDS I. Historique Le fonds ancien des archives communales de Clermont-l’Hérault s’est constitué à la Révolution par la récupération partielle des archives de l’administration consulaire et de la paroisse constituées sous l’Ancien Régime. Les archives postérieures à 1790 résultent quant à elles de la production quotidienne de l’administration municipale jusqu’à nos jours. Les vicissitudes liées aux déménagements successifs des archives, à l’éparpillement des lieux de stockage et à l’existence d’éliminations clandestines au fil du temps ont rendu ce fonds partiellement lacunaire. Dans les années 1990, les archives départementales ont reçu en dépôt le fonds ancien et une partie du fonds moderne de la commune. Un premier classement a été opéré et la communication du fonds communal a été facilitée par la mise à disposition du public des Archives départementales du Répertoire numérique détaillé des archives déposées de Clermont-l’Hérault – 79 EDT. Face à l’encombrement et à l’insalubrité des locaux dédiés à la conservation des documents en commune, au souhait de la ville de traiter ses archives et à la nécessité de regrouper le fonds moderne, la MISSION ARCHIVES 34 a entrepris en 2008-2009 le classement des archives modernes de la commune, selon les normes en vigueur. Ainsi la partie du fonds moderne déjà classé et déposé aux Archives départementales a été intégrée au classement des archives modernes retrouvées en commune. Pour respecter l’homogénéité du fonds, l’ensemble a été reclassé et recoté tandis que l’analyse des documents a été reprise pour améliorer l’harmonie de la description. Le fonds ancien, regroupant les archives de l’Ancien Régime (antérieures à 1790), reste quant à lui classé et déposé aux Archives départementales où il est consultable sous la cote 79 EDT. Les archives contemporaines enfin, postérieures à 1982, demeurent en attente de classement. II. Description Le fonds moderne des archives communales de Clermont-l’Hérault, malgré des lacunes constatées et inévitables regroupe les archives produites entre la Révolution et la décentralisation (1790 à 1982) et demeure suffisamment conséquent et riche uploads/Histoire/ archives-modernes-de-clermont-l-x27-herault.pdf