Littérature du XXe siècle Cours de Corinne Grenouillet (Première année Lettres

Littérature du XXe siècle Cours de Corinne Grenouillet (Première année Lettres Modernes) Le mouvement Dada Tristan Tzara (né en 1896) • Zurich : Tristan Tzara (écrivain) Le mouvement Dada Tristan Tzara (né en 1896) • Zurich : Tristan Tzara (écrivain) • New York : Man Ray (photographe), Francis Picabia (peintre), Marcel Duchamp (plasticien) Le mouvement Dada Un mouvement international (Parution à Berlin, 1920) • Zurich : Tristan Tzara (écrivain) • New York : Man Ray (photographe), Francis Picabia (peintre), Marcel Duchamp (plasticien) • Berlin : Richard Huelsenbeck (écrivain) Le mouvement Dada (1920) • Zurich : Tristan Tzara (écrivain) • New York : Man Ray (photographe), Francis Picabia (peintre), Marcel Duchamp (plasticien) • Berlin : Richard Huelsenbeck (écrivain) • Cologne : Max Ernst (peintre) Le procès (fictif) de Maurice Barrès (1921) par les dadaïstes Maurice Barrès (1862-1923) •grand écrivain de la Belle époque •Le Culte du moi (trilogie) dont : Un homme libre (1889) •nationaliste et « patriote » au moment de la guerre Acte d’accusation : « Le problème est de savoir dans quelle mesure peut être tenu pour coupable un homme que la volonté de puissance porte à se faire le champion des idées conformistes les plus contraires à celles de sa jeunesse. Comment l'auteur d'Un Homme Libre a-t-il pu devenir le propagandiste de L'Écho de Paris ? » (André Breton, président du tribunal fictif) Marcel Duchamp, L.H.O.O.Q (1919) Rrose Sélavy (personnage créé par Marcel Duchamp, 1920) Tract du 12 janvier 1921 « En pratiquant l'incohérence, le dadaïsme a ouvert les écluses de l'inconscient et a fait découvrir à l'homme l'ensemble de ses pouvoirs. Il enseigne surtout que chaque artiste authentique doit savoir oublier le passé et chercher en lui-même (et non dans la béate admiration d'un progrès de plus en plus contraignant pour l'homme) les sources d'un lyrisme qui n'a nul besoin de conventions pour s'exprimer » (Henri Béhar) Le Ready-made « objet usuel promu à la dignité d'objet d'art par le simple choix de l'artiste » (André Breton, Dictionnaire abrégé du surréalisme, 1937) Marcel Duchamp (1887-1968), devant la Roue de bicyclette (1913), son premier ready-made. Crédit : © Hulton Getty - © Encyclopaedia Universalis Deux ouvrages de références les couvertures reproduisent Les Deux Sœurs de Giorgio de Chirico (1915) Les fondateurs du surréalisme André Breton (né en 1896) Louis Aragon (né en 1897) Philippe Soupault (né en 1897) Paul Éluard (né en 1895) « Nous sommes les fils de la guerre » (Soupault) « Le poète Philippe Soupault » par Robert Delaunay (1922) René Crevel (né en 1900) Peintres et plasticiens surréalistes Salvator Dali (né en 1904) Max Ernst (né en 1891) Max Ernst, La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre, 1926. Huile sur toile, 196 × 130 cm. Museum Ludwig, Cologne. (2013, PROLITTERIS, ZURICH / PHOTO PETER WILLI / ARTO) Max ERNST, « Au Rendez-vous des amis », 1922 Wallraf-Richartz-Museum, Cologne Max Ernst, L’Ange du foyer (Le triomphe du surréalisme), 1937. Huile sur toile, 114 × 146 cm. Collection privée. (2013, PROLITTERIS, ZURICH) Le Violon d’Ingres, de Man Ray (1924) Epreuve gélatino-argentique montée sur papier 31 x 24,7 cm Le Bain turc d’Ingres (1862) 1. Les prémices du mouvement surréaliste • Un mouvement parisien • Littérature : revue fondée par Breton, Aragon, et Soupault, en mars 1919 Les prémices du mouvement surréaliste • Un mouvement parisien • Littérature, revue fondée par Breton, Aragon, Soupault, en mars 1919 • 1917 : Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias, « Drame surréaliste en deux actes et un prologue » Les prémices du mouvement surréaliste • Un mouvement parisien • Littérature, revue fondée par Breton, Aragon, Soupault, en mars 1919 • 1917 : Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias, « Drame surréaliste en deux actes et un prologue » • Juillet 1923 : La représentation du Cœur à gaz de Tristan Tzara donne lieu à un affrontement violent entre dadaïstes (Jacques Baron, René Crevel, Tzara lui-même...) et surréalistes (Paul Éluard, Louis Aragon, Breton...). Préface aux Mamelles de Tirésias (1917) […] j’ai forgé l’adjectif surréaliste qui ne signifie pas du tout symbolique […] mais définit assez bien une tendance de l’art qui si elle n’est pas plus nouvelle que tout ce qui se trouve sous le soleil n’a du moins jamais servi à formuler aucun credo, aucune affirmation artistique et littéraire. […] Quand l’homme a voulu imiter la marche, il a créé la roue qui ne ressemble pas à une jambe. Il a fait ainsi du surréalisme sans le savoir. 1920 1924 Une définition du surréalisme 1924, Manifeste du surréalisme (André Breton) : « Je le définis [le mot surréalisme] donc une fois pour toutes : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Encycl. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Ont fait acte de surréalisme absolu MM. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Éluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Noll, Péret, Picon, Soupault, Vitrac. » Une définition du surréalisme 1924, Manifeste du surréalisme (André Breton) : « Je le définis [le mot surréalisme] donc une fois pour toutes : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Encycl. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Ont fait acte de surréalisme absolu MM. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Eluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Noll, Péret, Picon, Soupault, Vitrac. » Une définition du surréalisme 1924, Manifeste du surréalisme (André Breton) : « Je le définis [le mot surréalisme] donc une fois pour toutes : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Encycl. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Ont fait acte de surréalisme absolu MM. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Eluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Noll, Péret, Picon, Soupault, Vitrac. » Une définition du surréalisme 1924, Manifeste du surréalisme (André Breton) : « Je le définis [le mot surréalisme] donc une fois pour toutes : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Encycl. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Ont fait acte de surréalisme absolu MM. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Eluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Noll, Péret, Picon, Soupault, Vitrac. » Une définition du surréalisme 1924, Manifeste du surréalisme (André Breton) : « Je le définis [le mot surréalisme] donc une fois pour toutes : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Encycl. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Ont fait acte de surréalisme absolu MM. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Eluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Noll, Péret, Picon, Soupault, Vitrac. » Une définition du surréalisme 1924, uploads/Histoire/ dada-et-surrealisme.pdf

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  • Publié le Mar 07, 2022
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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