Djeddar Djeddar de Frenda Localisation Pays Algérie Coordonnées 35° 06′ 47″ nor
Djeddar Djeddar de Frenda Localisation Pays Algérie Coordonnées 35° 06′ 47″ nord, 1° 12′ 45″ est Djeddar Un djeddar est un type de monument funéraire berbère daté du Ve et VIe siècles. Appellations Datation et origine Djeddars de Frenda Légende Notes et références Voir aussi Articles connexes Bibliographie Liens externes Localement, ces constructions sont parfois dénommées différemment sous les appellations de redjem ou chouchet . Les djeddars auraient été construits pour inhumer les rois berbères durant la période qui s'étend entre la fin de l'empire romain et la conquête musulmane (soit entre 429 et 671). Selon Adrien Berbrugger, leur construction serait postérieure à l'occupation byzantine . Selon Gabriel Camps, il existerait une filiation entre tombeaux en pierres sèches connus dans le nord de l'Afrique depuis six mille ans et les djeddars dont le Madracen et le Mausolée Royal de Maurétanie seraient les formes les plus abouties. Toutefois, les tumuli protohistoriques à enceinte bâtie nommés bazina ont la forme d'un cône à degré , alors que les djeddars comporte un soubassement carré et une élévation pyramidale . Géolocalisation sur la carte : Algérie Djeddar Sommaire Appellations 1 Datation et origine 2 3 4 5 Djeddars de Frenda Plan du djeddar C levé par O. Mac Carthy. Les djeddars sont situés à trente kilomètres au sud-ouest de Tiaret, sur des hauteurs à l'ouest de Medroussa, dans la commune de Tousnina (wilaya de Tiaret) en Algérie. Ils forment deux groupes séparés de six kilomètres. Trois djeddars (dénommés A, B, C) sont situés sur le djebel Lakhdar, et les dix autres (D à M) sur le djebel Araoui. Plusieurs d'entre eux sont dans un état de ruine très avancé . Le plus ancien des djeddar (nommé A) date du Ve siècle et comporte une inscription latine concernant un haut personnage, peut-être romano-africain. La construction des treize djeddar répertoriés s'échelonne sur deux siècles. L'ornementation présente des formes géométriques (rosaces, étoiles, chevrons), des signes distinctifs chrétiens (colombes entourant un calice), et des représentations d'animaux déjà présentes à la préhistoire (bovins, chevaux, lions, etc.). Certains éléments décoratifs se retrouvent plus au nord dans ce que les archéologues nomment « le Royaume d'Altava » . Selon Yves Modéran, les trois djeddar les plus anciens pourraient dater du IVe et du tout début du Ve siècle, et être l'œuvre de princes païens d'origine saharienne, ce qui remettrait en cause l'idée admise jusqu'alors que Rome aurait contrôlé la région jusqu'en 455. Pour les autres djeddar, ceux du djebel Araoui, édifiés de la fin du Ve jusqu'au VIIe siècle, et portant des fresques chrétiennes, il est admis qu'ils ont servi de sépulture à des chefs chrétiens d'un état berbéro-romain successeur de Rome en Maurétanie. Le plan intérieur du djeddar F est complexe: deux galeries de forme carrée, comprenant en tout dix-huit salles, entourent deux chambres sépulcrales ornées de fresques d'inspiration chrétienne. Le djeddar A, qui a été le plus exploré, a une base de 34 mètres de côté et pouvait atteindre 17 mètres de hauteur. Il dispose également d'un système de galeries comportant huit salles qui entourent la chambre funéraire centrale, ornées de sculptures en bas-relief d'animaux et de scènes de chasse. Il est le seul des djeddars à posséder une enceinte extérieure comprenant un petit édifice pour le culte qui fait face au côté oriental du mausolée. Les dimensions de leur base carrée varient de 11,50 mètres de largeur pour le djeddar B à 46 mètres pour le djeddar F, dont la hauteur pouvait atteindre 18 mètres à l'origine. Certaines pierres de taille ayant servi à leur construction portent encore des marques de tâcherons à noms berbères ou romains . Les monuments ont été fouillés dans les années 1970 par l'archéologue Fatima Kadra . Ils ont été proposés pour figurer dans la liste du patrimoine mondial par les autorités algériennes en 2002 . Selon la légende, ces monuments ont été construits par les Djohala ou Djouhala, géants qui habitaient la contrée bien antérieurement à l'avènement de l'Islam dans la région . 1. Reygasse 1950, p. 38 2. Le tombeau de la chrétienne, Adrien Berbrugger, p 64 (https://books.google.fr/books?id=iaw XAAAAYAAJ&pg=PA60&dq=salomon+et+strat%C3%A9gos#PPA61,M1) 3. Ginette Aumassip, L'Algérie des premiers hommes, Ibis Press 2001, p.14 [1] (https://books.g l f /b k ?id 0 8Gb8S0j C& PA14&d Dj dd +ti t&l & i ACfU3U2HR4Jd 5 6 5 6 7 Légende 8 Notes et références Wilaya de Tiaret Maurice Reygasse, Monuments funéraires préislamiques de l'Afrique du Nord, Paris, Gouvernement Général de l'Algérie, Arts et Métiers Graphiques, 1950 Gilbert Meynier, L'Algérie des origines. De la préhistoire à l'avènement de l'islam, La Découverte, 2010 (ISBN 978-2-7071-5937-3) Yves Modéran, « Djédars », dans Jeannine Verdès-Leroux (dir.), L'Algérie et la France, Robert Laffont, 2009 (ISBN 978-2-221-10946-5) Vue à l'intérieur d'un djeddar (https://www.youtube.com/watch?v=o_7BTcEPf2s) Vue aérienne d'un djeddar (http://www.frenda.org/images/djeddars.jpg) Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Djeddar&oldid=186664830 ». La dernière modification de cette page a été faite le 27 septembre 2021 à 16:17. Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence. Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis. Politique de confidentialité À propos de Wikipédia Avertissements Contact Développeurs Statistiques oogle.fr/books?id=0vy8Gb8S0jwC&pg=PA14&dq=Djeddar+tiaret&lr=&sig=ACfU3U2HR4Jd hwtdhD3BvvvK5d26HDJGDw) 4. Meynier 2010, p. 33 5. Modéran 2009, p. 290-291 6. Meynier 2010, p. 291 7. [2] (http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/1776) UNESCO 8. C. Agabi, « Djohala », dans Salem Chaker (dir.), Encyclopédie berbère, Aix-en-Provence, Edisud, 1995, p. 2476-2477 Voir aussi Sur les autres projets Wikimedia : Djeddar (https://commons.wikimedia.org/ wiki/Category:Djeddar?uselang=fr), sur Wikimedia Commons Articles connexes Bibliographie Liens externes Statistiques Déclaration sur les témoins (cookies) uploads/Histoire/ djeddar.pdf
Documents similaires








-
26
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 23, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
- Taille du fichier 0.6440MB