Exercice du GSG-9 allemand (2005). Forces spéciales Les forces spéciales (FS) s

Exercice du GSG-9 allemand (2005). Forces spéciales Les forces spéciales (FS) sont, selon la définition de l'OTAN, les unités militaires spécifiquement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières, allant des « opérations spéciales (en) » dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle. Elles sont d'un usage différent des commandos classiques. Historique Avant la Seconde Guerre mondiale Pendant la Seconde Guerre mondiale Après la Seconde Guerre mondiale France Définition Opérations spéciales et opérations clandestines Forces spéciales policières Distinction entre forces spéciales et forces d’élite Dans la culture populaire Films et séries sur les forces spéciales Films où le personnage principal est un ancien ou membre des forces spéciales Littérature Notes et références Annexes Bibliographie Article connexe Liens externes L'historique des forces spéciales est une chose difficile à définir. En effet, de tout temps des unités spécialement formées ont été utilisées ; on peut remonter jusqu'à la Bible en passant par la guerre de Cent Ans avec Du Guesclin. L'emploi actuel du terme « force spéciale » commence réellement à partir de la Seconde Guerre mondiale, car c'est à partir de ce conflit que toutes les dimensions aérienne, terrestre et aquatique sont maîtrisées. Sommaire Historique Avant la Seconde Guerre mondiale Des troupes britanniques du SAS en Afrique du nord (1943). Les premières unités « modernes », telles que les définit le concept d'emploi FS, furent créées en 1918 au sein de la 15e armée soviétique sous forme de « OO » (ossobyï otdel), de petits groupes chargés « d'espionner et d'effectuer des actes de malfaisance ». On considère souvent que les forces spéciales sont les héritières des corps francs qui, dans les conflits anciens comme la Première Guerre mondiale, se composaient uniquement de militaires formés au combat au corps à corps, à l'arme blanche (qu'on appelait guerriers plutôt que soldats). Ils avaient notamment pour spécialité d'attaquer les tranchées ennemies. Mais cela est faux, car ils s'apparentaient davantage aux ancêtres des commando (ayant pour parent en partie les commando boers (en)). De plus, les corps francs remontent aux guerres napoléoniennes en Allemagne. Néanmoins, les premières forces spéciales, ressemblant à celles qui existeront plus tard à la fin du XXe siècle, descendent largement de celles créées pendant la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne nazie disposait dès 1939 des Brandebourgeois qui, vêtus d'uniformes adverses, captureront divers objectifs en avant des forces d'invasion . De leur côté, les Italiens développèrent notamment les premiers nageurs de combat. Les Britanniques, restant en 1940 seuls en guerre et sur la défensive, créèrent les Commandos pour mener des raids ponctuels dans les territoires occupés par le IIIe Reich, par exemple l'opération Chariot sur Saint-Nazaire. Ils seront imités par leurs alliés . Plus tard, avec le retour des Alliés à l'offensive, ces unités devinrent moins utiles et finirent spécialisées dans les opérations amphibies. Leurs opérations, mêmes modestes, nécessitaient de lourds moyens de transport et d'appui, qui étaient peu discrets et faisaient perdre l'effet de surprise. D'autres forces spéciales, opérant en groupes réduits pour rester discrètes, apparurent pendant la guerre, tels le Long Range Desert Group (LRDG) de reconnaissance, et le Special Air Service (SAS) créé par David Stirling en 1941. Ces unités nécessitaient des combattants très autonomes et des techniques d'infiltration et d'exfiltration variées . Enfin, un troisième type d'unité spéciale fut créé un peu plus tard pendant la guerre, destiné à organiser, former et aider des forces irrégulières de maquis ou partisans de la résistance française, néerlandaise, des Balkans ou de pays asiatiques. Ces missions, dirigées par les services secrets alliés qui étaient le Special Operations Executive (SOE) britannique, l'Office of Strategic Services (OSS) américain ou le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France libre, comprirent notamment les Jedburgh et les Operational Groups (OG, « groupes opérationnels ») de l'OSS . Du côté allemand, les Brandebourgeois finirent comme unité classique. Des unités de la Waffen-SS deviennent les principales forces spéciales allemandes, notamment celles d'Otto Skorzeny mises en avant par la propagande nazie . L'Union soviétique va également mettre en œuvre diverses unités de reconnaissance/action derrière les lignes adverses et d'action avec les partisans. Enfin, sur les fronts d'Asie et du Pacifique, les Alliés utiliseront également des unités particulières, spécialistes du harcèlement en jungle (Chindits et Merrill's Marauders), d'encadrement de maquis (Détachement 101, Force 136), ou les Underwater Demolition Team (UDT) d'aide aux débarquements amphibies. Pendant la Seconde Guerre mondiale 1 2 3, 4 3, 4 1 Otto Skorzeny (à g.) et l'ancien Brandenburger Adrian von Fölkersam (en) (milieu) (1944). Le détachement opérationnel alpha 525 des Special Forces américaines. Photo prise juste avant une infiltration en Irak, en février 1991. Ces unités ont défini le rôle et les différents types d'emplois que les forces spéciales peuvent effectuer. Certaines opérations des forces spéciales alliées sont devenues célèbres, telles que l'opération Frankton. Cette opération a permis de couler des bateaux allemands dans le port de Bordeaux. Une autre opération importante sont les opérations SAS en Bretagne qui ont permis d'isoler le débarquement de Normandie des autres unités allemandes. Les SAS ont joué un rôle crucial pendant la guerre avec un bon nombre d'opérations pour harceler l'ennemi. Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des forces spéciales furent dissoutes, mais les conflits de décolonisation et la montée des tensions de la guerre froide firent que rapidement, plusieurs seront recréées ou se réclameront de leur héritage. En France, ce sont les services secrets qui conservèrent cette expertise avec le « 11e choc » qui participera aux conflits d'Indochine et d'Algérie, tandis que le Special Air Service (SAS) britannique est reformé dès 1947 et participera également à de nombreux conflits de « basse intensité ». Les États- Unis, quant à eux, créèrent les « bérets verts » des Special Forces en 1952 puis les SEAL en 1962, qui participèrent largement à la guerre du Viêt Nam. Dans les années 1970, en réaction à la montée des attentats terroristes dans les pays occidentaux, et notamment à la tragique prise d'otages des Jeux olympiques de Munich, la libération d'otages de vive force devient une nouvelle mission des forces spéciales. Celles-ci vont réussir quelques libérations d'otages spectaculaires, comme l'opération des FS israéliennes à Entebbe en 1976 et celle du SAS à l'ambassade iranienne de Londres en 1980. Aux États-Unis, une unité, la « Delta Force », est créée dédiée au contre-terrorisme. Mais en avril 1980, sa première opération, la tentative de libérer les otages américains en Iran (opération Eagle Claw) se termine par un échec retentissant à cause de défaillances des hélicoptères utilisés. En conséquence, un commandement interarmées permanent pour les opérations contre-terroristes, le Joint Special Operations Command, est créé, placé directement sous les ordres de l'État-Major interarmées et ayant autorité sur les unités antiterroristes et les unités qui les soutiennent (hélicoptères et Rangers notamment). Après la fin de la Guerre froide, seulement trois pays peuvent se targuer d'avoir des forces spéciales autonomes dans leurs spectres militaires : le Royaume-Uni, la France et les États-Unis . Les forces spéciales françaises ont participé à l'ensemble des conflits français contemporains, allant de la guerre d'Indochine en passant par la crise de Suez ou la guerre d’Algérie, jusqu’à récemment la guerre du Mali. Plusieurs unités actuelles des forces spéciales sont héritières de deux unités de forces spéciales de la Seconde Guerre mondiale : Après la Seconde Guerre mondiale 5 France Spetsnaz du GRU de l'Armée soviétique en opération en Afghanistan (1988). Forces spéciales du GROM en surveillance au port maritime de Umm Qasr lors de la Guerre d'Irak en 2003. le SAS comprenait à la fin de la guerre deux régiments français : le 3e SAS (3e régiment de chasseurs parachutistes) et le 4e SAS (2e régiment de chasseurs parachutistes). Ils sont dissous en 1945 mais sont une des origines du 1er RPIMa créé en 1960 . les commandos Kieffer ont donné naissance aux sept commandos de marine actuels[réf. nécessaire]. Toutes ces unités sont regroupées sous le Commandement des opérations spéciales (COS), créé en 1992 afin de les coordonner. La définition des « forces spéciales » s’applique aux unités militaires en mesure de mener, de façon autonome, des opérations d’une durée pouvant aller de quelques heures à plusieurs semaines, dans un contexte hautement hostile. Agissant avec un effectif réduit contre des adversaires nettement plus nombreux, elles font appel à toutes sortes de techniques et tactiques particulières dans le but d’exploiter les points faibles de l’ennemi et d’en tirer un avantage décisif. En temps de paix, elles permettent au pouvoir politique d'assurer le règlement de situations de crise qui ne peuvent trouver de solutions par la voie diplomatique ou par des actions militaires classiques. En temps de guerre, leur emploi s’inscrit dans un cadre stratégique pour apporter une contribution majeure à la victoire. Les interventions militaires menées par des forces spéciales au cours de ces dernières décennies permettent de distinguer plusieurs types de missions spécifiques : recherche et transmission de renseignements ; libération d’otages, de prisonniers et évacuation de ressortissants nationaux ; neutralisation d’objectifs vitaux pour l’adversaire ; préparation de uploads/Histoire/ forces-speciales-pdf.pdf

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  • Publié le Jul 19, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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