CARDON Claire n° 21910527 M1 PSTO Examen Déontologie Question 1 Cas pratique :
CARDON Claire n° 21910527 M1 PSTO Examen Déontologie Question 1 Cas pratique : Monsieur M., ergonome dans un Cabinet Conseil en Ergonomie a été appelé pour réaliser une intervention dans une usine du domaine aérospatial : Airbus. En effet, une nouvelle machine innovante a été implantée dans le processus de conception des ailes des avions il y a un an et demi, en remplacement de matériel existant depuis plus de 10 ans. L’objectif de ce remplacement était d’améliorer la productivité et donc d’augmenter le rendement sur cette chaîne de l’usine. Cependant, il n’a pas été constaté d’amélioration nette de la production sur la chaîne tandis que le pôle Ressources Humaines de l’entreprise a constaté une augmentation des accidents de travail au cours de l’année écoulée. Airbus a donc décidé de contacter un Cabinet Conseil en Ergonomie afin d’investiguer les raisons de cette augmentation d’accidents de travail et de l’inefficacité des machines innovantes au vue de l’investissement que cela a représenté pour eux. Monsieur M. s’est donc rendu dans l’usine Airbus afin de mettre en place une analyse de l’activité de travail des salariés. Durant son intervention, il a eu accès à des données concernant l’organisation du travail chez Airbus ainsi que les processus de fabrication. Quelques mois après son intervention chez Airbus, Monsieur M. est appelé pour réaliser cette fois-ci une intervention dans la société Dassaut, également fabricant dans le domaine aérospatial et donc concurrent d’Airbus. Dans le cadre de l’analyse du travail et des recommandations proposées au sein de l’entreprise Dassaut, Monsieur M. a révélé des informations concernant le fonctionnement de l’entreprise Airbus et leurs processus de fabrication auxquelles il avait eu accès durant sa précédente intervention, notamment au sujet de l’implantation de nouveaux outils de fabrication. Principes déontologiques : Du fait de la divulgation d’informations confidentielles concernant Airbus dans le cadre d’une intervention auprès d’un concurrent, Monsieur M. a dérogé à la Charte de déontologie régissant la profession d’Ergonome. Le principe n’ayant pas été respecté par Monsieur M. dans le cadre de l’exercice de sa fonction a été présenté par l’ARTEE comme : « Ils/elles respecteront la vie privée des personnes et le droit à la confidentialité des organisations sur lesquelles ils/elles sont amené(e)s à recueillir des données. Ils/elles assureront la confidentialité des informations sensibles de nature personnelle, industrielle ou commerciale. » (Charte déontologique de l’ARTEE) ou comme « Respect du secret industriel » par la CINOV. Monsieur M. n’a donc pas respecté la confidentialité des informations sensibles de nature industrielle et donc le secret industriel d’Airbus. Sanctions possibles : Le non-respect de la confidentialité par Monsieur M. au regard de la charte de déontologie des ergonomes peut entraîner la délivrance d’un avertissement, d’un blâme ou une interdiction temporaire ou permanente d'exercer l’Ergonomie. Question 2 Cas pratique : Madame T., tout juste diplômée d’un doctorat en Ergonomie, se voit confier un premier travail de recherche dont l’objectif est de montrer quels sont les facteurs d’influence de la charge mentale en comparaison à une étude semblable réalisée quelques années auparavant par un autre chercheur en Ergonomie. L’hypothèse de ce travail de comparaison était que les facteurs d’influence de la charge mentale allaient avoir évolués avec le temps et les nouvelles méthodes de travail. Vient alors le moment où Madame T. doit analyser les données brutes obtenues lors de ses expériences. Les résultats qu’elle obtient tendent à montrer que les facteurs d’influence de la charge mentale au moment de son étude sont très proches des facteurs mis en évidence quelques années plus tôt. Avec les résultats obtenus, son hypothèse de départ est donc infirmée. Cependant, Madame T. aimerait énormément que sa première étude soit publiée pour rendre fière ses proches. Or, elle sait que les études ayant des résultats proches d’anciennes études ou des résultats non significatifs ont moins de chance d’être publiées. Travaillant seule sur l’analyse des résultats, elle décide donc d’ajouter des résultats fictifs afin d’obtenir une différence significative entre les facteurs déterminés il y a quelques années et ceux de son étude. Ainsi, elle rédige un article contenant des conclusions basées sur les résultats falsifiés et parvient à faire publier ses recherches dans une revue d’Ergonomie. Principes déontologiques : En falsifiant les résultats de son étude, Madame T. a dérogé à la Charte Française de déontologie des métiers de la recherche. En effet, le principe de Responsabilité dans le travail collectif n’a pas été respecté. Madame T. peut être accusée de Fraude scientifique c'est à dire de « violation sérieuse et intentionnelle dans la conduite d’une recherche et dans la diffusion des résultats ». Avec la fabrication et le plagiat, la falsification, définie comme « la manipulation de procédures de recherche ou la transformation ou l’omission de données », fait partie des manquements les plus graves à l’intégrité scientifique. Sanctions possibles : Une fois l’étude publiée , une rétractation peut être réalisée par la revue afin de supprimer l’article. La personne ayant falsifié les résultats peut aussi recevoir un avertissement voire être suspendu temporairement ou définitivement de ses fonctions par une procédure disciplinaire. uploads/Industriel/ analyse-de-cas-deontolohie 1 .pdf
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- Publié le Jui 10, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
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