ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 5 NOTE PERSONNELLE « De la théorie à la pratique
ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 5 NOTE PERSONNELLE « De la théorie à la pratique », est la plus grande expérience que peut vivre un étudiant. C'est affronter la réalité avant même de la vivre. Je suis intimement convaincu que c’est a des institutions telles que la notre qu'il incombe de combiner le plus possible les finalités « professionnelles »de la formation avec une formation scientifique et culturelle générales, toutes deux étant les instruments indispensables d'adaptation aux changements incessants de la donne socio-économique. Le support de cette mutation réside a mon avis dans l’esprit des classes et celui des études en général. En effet, lorsque des jeunes gens sont cloisonnés dans un univers presque clos, il ne faudrait pas s’étonner qu’il ne puisse pas développer des initiatives et des curiosités intellectuelles, principales formatrices de la personnalité. Et c'est l'opportunité que nous offre un stage a l’enceinte de quelconque entreprise. On peut vivre, prévoir les difficultés d’une vraie vie professionnelle. C'est une occasion aussi de tester nos connaissances acquises et de savoir notre réelle valeur dans le marché de travail face a de nombreux concurrents dont nous ignorons les vraies capacités. ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 6 INTRODUCTION Actuellement, la concurrence dans le monde des affaires se fait plus que jamais au niveau des systèmes d’information. être informé aussi bien au niveau interne qu’au niveau externe coûte de l’argent. la capacité a inventer de nouveaux systèmes d’information et de contrôle adaptés aux besoins de l’entreprise reste le moyen le plus efficace pour sortir gagnant de cette période de concurrence. Dans les années quatre vingt se développe aux Etats-Unis un engouement pour une approche apparemment nouvelle en comptabilité de gestion : la méthode ‘Activity-Based Costing’ (ou ABC, traduite par la comptabilité par activité). Présentée comme une méthode d’évaluation des coûts adaptée au nouvel environnement économique, l’ambition d’ABC est de présenter un cadre d’analyse permettant de dépasser les difficultés rencontrées dans les pratiques classiques. Le principe de la procédure est simple. Il s’agit, grâce à une définition réaliste des modes de consommation des ressources de la part des produits et des services de l’entreprise, de donner aux coûts l’image d’une mesure des ressources consommées. Par une représentation du processus de consommation proche de celui qui existe effectivement sur le terrain, la méthode vise à orienter les charges avec un maximum de visibilité. Par ce principe, la méthode veut supprimer au maximum l’ensemble des éléments susceptibles de donner au coût une image déformée de sa consommation de ressources (en d’autres termes, éviter le recours à des répartitions arbitraires des charges sur les produits, comme cela est couramment observé dans les pratiques traditionnelles). Ceci passera par un fin découpage du processus de ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 7 consommation qui s’attachera à définir du mieux possible les activités consommées par les produits. Par ce procédé, le coût deviendrait véritablement un instrument qui révélerait une information utile à la prise de décision. Parallèlement au débat sur l’ABC , l'activity -based -management trouve de plus en plus d'ampleur comme étant une nouvelle philosophie de management qui fait appel à des outils et techniques de gestion polyvalents. Elle a pour mission d'accroître les performances globales de l'entreprise en termes de qualité du service rendu au client interne et externe, du coût de ce service et des produits. Ainsi, après un bref historique dans lequel je tenterai de présenter les ciments du Maroc. La première partie se propose donc, dans un premier temps, de mettre l’accent sur les limites des méthodes traditionnelles de calcule des coûts . L’autre point phare de la première partie aura pour objectif de revenir sur la méthode ABC et la méthode ABM. En revanche, la deuxième partie aura pour but la définition de la mission, des objectifs et de la méthodologie de travail. ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 8 ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 9 CHAPITRE 1 : l’évolution historique des ciments du Marocҏ Section 1 : le ciment du Maroc Ciments du Maroc , filiale du groupe italien Italcementi à travers Ciments Français est né en 1992 de la fusion de la société des Ciments d'Agadir et de Cimasfi. Ciments du Maroc est le nom adopté par la Société des Ciments d'Agadir après sa fusion en 1992 avec la société Cimasfi, et avec la société ASMAR en 1999. Avec 1100 salariés, 3cimenteries totalisant une capacité de production de 1.800.000 tonnes, 3 carrières et 5 centrales à béton, Ciments du Maroc est l'un des intervenants majeurs du pays dans le domaine des matériaux de construction Le Groupe CIMENT DU MAROC concentre ses efforts sur la qualité des hommes et des produits, le progrès technologique, l'efficacité économique et le respect de l'environnement. en effet La cimenterie a démarré en1952 avec une modeste capacité de 60.000 tonnes par an qui couvrait alors largement les besoins de la région sud. Lorsqu'en 1960 la ville d'Agadir a été ravagée par un tremblement de terre, la cimenterie a été épargnée et a pu participer activement à la reconstruction de la ville. Ainsi était scellé un lien très fort, unissant des hommes à leur usine mais aussi à cette terre. Cette terre qui constitue la matière première extraite et maîtrisée ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 10 par l'homme pour devenir le ciment indispensable au développement du grand sud. Dans cette région, en effet, tous les édifices et les infrastructures ont été construits avec les ciments produits par l'usine, rappelant ainsi le destin commun de l'usine et de sa région. Située à 7 Km du centre d'Agadir sur la route d'Essaouira, la cimenterie d'Agadir occupe une place stratégique dans un vaste marché se déployant sur tout le grand sud marocain. Depuis près de 50 ans, elle accompagne l'important développement économique et urbain que connaît la région. Elle a ainsi contribué à la réalisation de la quasi-totalité des infrastructures régionales et plus particulièrement à la reconstruction d'Agadir et au développement des provinces sahariennes. Fin 1989, pour être plus présent sur le marché du BTP, Ciments du Maroc crée deux filiales spécialisées dans les matériaux de construction : Bétomar pour le béton prêt à l’emploi (BPE) et Sagram pour les granulats (sables et gravettes). Les deux sociétés ont été fusionnées sous le nom de Bétomar en avril 1999. Initialement implantée à Agadir, Bétomar est aujourd’hui leader sur son marché avec cinq centrales à béton dont quatre sont situées dans la région centre (Casablanca Rabat) qui affiche le plus fort taux de consommation de BPE au Maroc. Depuis leur création, Ciments du Maroc a soutenu ses deux filiales pendant leur phase de démarrage puis de montée en puissance. Il recueille aujourd’hui les fruits de cette intégration puisque le BPE et les granulats commencent à apporter leur contribution en enregistrant un très bon niveau de résultat. pour répondre à cette demande croissante, elle a progressivement augmenté sa capacité, passant ainsi de 100.000 tonnes en 1958 à 450.000 tonnes en 1976 ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 11 pour atteindre aujourd'hui plus d'un million de tonnes. Des investissements d'extension de capacité de production sont régulièrement réalisés pour anticiper la croissance future de consommation. Section 2 : LE CIMENT FRANÇAIS : Depuis 1998, Ciments français a poursuivi sa politique de croissance externe afin de conforter et d’étendre ses positions géographiques sur des marchés à fort potentiel et d’opérer un rééquilibrage entre la part des marchés matures et celles des pays émergents. Ainsi, Ciments français a-t-il renforcé ses positions au Maroc et étendu sa présence en Thaïlande et en Bulgarie. Avec son actionnaire principal Italcementi, Ciments français est un des tous premiers acteurs mondiaux. Italcementi Group est le 5ème cimentier mondial. Ciments français est la deuxième société cimentier cotée à la Bourse de Paris avec une capitalisation boursière de 2,0 milliards d’Euros (13,1 milliards de francs ou 1,9 milliards de dollars au 14/04/2000). Section 3 : Italcementi Group : Union de deux grands cimentiers Premier cimentier de l’union européenne et l’un des tous premiers acteurs mondiaux dans les matériaux de construction, Italcementi Group est né du rapprochement de deux sociétés dont l’expérience cimetière remonte à plus d’un siècle : Italcementi, fondée en 1864 et ciment français en 1881. Italcementi Group est aujourd¶hui présent dans 13 pays, emploie plus de 16000 personnes et exerce son activité dans trois métiers de proximité : le dispositif du Groupe compte plus de 50 cimentiers, 520 centrales à béton et près de 160 carrières de granulats. ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 12 Italcementi Group au Maroc : 64 % 53 % 4 usines (Agadir, Safi, Marrakech et Laâyoune) Capacité: plus de 3.200.000 t / an 100 % 100 % 100 % (Sables et granulats) (Béton Prêt à l'Emploi) 3 carrières 5 centrales à béton Capacité: 1,5 M t / an Capacité : 300.000 m3 / an Italcementi Ciments français Bétomar Activité granulats Activité BPE Ciments du Maroc ABC/ABM Mémoire de fin d’étude 13 Section 4 : l'historique et la fiche technique de l’entreprise du Ciments du Maroc ҏ Le tableau ci-dessous présente l'évolution des ciments du Maroc Années Evénements 1952 Création de la société uploads/Industriel/ abc-abm.pdf
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- Publié le Apv 14, 2022
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