1 Dossier : La robotique Document 1 : « Le robot est l’avenir de l’économie et
1 Dossier : La robotique Document 1 : « Le robot est l’avenir de l’économie et de l’homme » (Usinenouvelle. com, le 1er septembre 2012) Document 2 : « Un robot intelligent rejoint les ateliers d'assemblage » (Le Figaro, le 29 septembre 2012). Document 3 : « Drones : des ONG demandent l’interdiction des “robots tueurs” » (Le Monde, le 20 novembre 2012). Document 4 : « L’irremplaçable Homme » (Le Monde, le 18 janviere 2016). _______________________________________________________ Document 1 : Le robot est l’avenir de l’économie et de l’homme Trop ou pas assez de robots, se demandait le Medef lors de sa conférence d’été. Pour la ministre Fleur Pellerin, la réponse ne fait aucun doute : pas assez. Et d’afficher son ambition de développer une filière qui soit leader dans le monde. Et ce ne sont pas les 3 000 robots NAO vendus par Patrice Bigeard de chez Aldebaran Robotics, qui la feront changer d’avis : « Il en a vendu trop à l’étranger pas assez en France », note-t-elle. Les chiffres annoncés par Gérald Karsenti, le président d’HP France illustrent aussi un autre retard français en matière de robotique industrielle. « Il y a quatre fois plus de robots en Allemagne et deux fois plus en Italie », rappelle-t-il. Le président du pôle de compétitivité Cap Digital partage le diagnostic de Fleur Pellerin : les robots sont un secteur d’avenir « nos enfants vivront avec la robotique ce que nous avons vécu avec Internet ». Le moteur de cette croissance annoncée ? Certes les progrès techniques et les innovations à venir, mais surtout les besoins à venir. C’est la demande qui fera les succès, pour reprendre la classique distinction entre innovation tirée par la R et D ou par le marketing. Déjà, Patrice Bigeard de chez Aldebaran Robotics pointe une évolution : « les demandes arrivent de partout, notamment du secteur de la santé et des hôpitaux », témoigne-t-il. Pour étayer son propos, il cite une loi californienne qui interdit aux personnels hospitaliers de se baisser pour relever une personne qui a chuté. Conséquence : les robots apparaissent comme une solution attrayante. Même chose au Japon, où pour faire face au vieillissement de la population, les robots devraient devenir des aides à domicile. Et les robots ne seront pas que des substituts au travail humain, ils pourraient être aussi des compléments, pour doter l’Humanité d’un corps augmenté. Encourager l’enseignement des sciences de la robotique A l’image des pansements du troisième type promis par Pierre Moustial, le directeur général de Vivasanté « nous avons développé avec Philips et le CEA un pansement intelligent avec des capteurs. Un jour prochain, le pansement pourra analyser la situation, prendre des décisions et agir. » Pour Laurent Dassault, l’attrait du robot est aussi financier : « pour peindre une voilure d’avion, il faut 2 jours pour un robot et 6 jours à un 2 homme. » rappelle-t-il. Un avantage qui améliore la compétitivité du site de production France et contribuera à « réduire les délocalisations ou le recours à l’offshore », estime le président d’HP France. Reste à savoir comment la France pourrait combler son retard. Là les avis sont partagés, entre ceux qui comme l’écrivain Daniel Ichbiah estiment que la France a un retard qu’elle ne pourra pas combler et préconisent de miser sur le logiciel (comme on l’a fait pour le jeu vidéo, à défaut de produire des consoles) et d’autres qui pensent que tout est encore possible. Fleur Pellerin est de ceux-là. Si elle ne croit pas aux plans volontaires à la française, elle a indiqué avoir travaillé avec la ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, pour encourager l’enseignement des sciences de la robotique, tout en notant que le côté généraliste des ingénieurs français est un atout pour cette discipline qui emprunte à beaucoup d’autres. Autre piste privilégiée par la représentante du gouvernement : les moyens pour faciliter les transferts de technologie entre le monde académique et les entreprises, mais aussi les problèmes de financement. Les entreprises françaises du secteur restent de taille modeste et ont des problèmes de cash-flow, car développer un robot coûte très cher. « Ces entreprises ont des problèmes de capitaux propres. Bruno Bonnell a lancé un fonds pour la robotique. La robotique doit être reconnue comme une filière prioritaire. » Pour Philippe Lemoine, le président de LaSer, la réflexion doit porter sur la question des finalités du robot. usinenouvelle.com/ PUBLIÉ LE 01/09/2012 À 16H35/ PAR CHRISTOPHE BYS http://www.usinenouvelle.com/article/le-robot-est-l-avenir-de-l-economie-et-de-l-omme.N181121 Document 2 : Un robot intelligent rejoint les ateliers d'assemblage L’entreprise américaine Rethink Robotics s’apprête à commercialiser un robot humanoïde attentif à son environnement venant directement concurrencer ses collègues de travail. Il s’appelle Baxter, et sera peut-être votre prochain collègue de travail. C’est en tout cas ce que propose l’entreprise américaine Rethink Robotics en commercialisant ce robot humanoïde à partir d’octobre au prix de 22 000 dollars (17 000 euros). Il se distingue des automates utilisés jusqu’ici, notamment dans l’industrie automobile, puisqu’il peut interagir avec son environnement. Il ralentit préventivement sa cadence si un technicien s’approche, et ne nécessite donc pas de cage de sécurité. Ses articulations truffées de capteur lui permettent de s’adapter à un contact imprévu. Selon l’entreprise à l’origine de ce projet, moins de trente minutes sont nécessaires pour lui enseigner une nouvelle tâche : il suffit de le prendre par la main et de lui montrer l’action à effectuer. Quant aux yeux qui apparaissent sur son écran LCD, ils permettent d’anticiper quelle sera sa prochaine action. Craintes pour l’emploi Ce nouveau robot est mis en vente alors que selon un sondage TNS Sofres publié cette semaine les trois quarts des Français pensent que les robots « volent le travail des gens », un peu plus que la moyenne des Européens (70 %). Les résultats montrent une ligne de fracture entre les pays du Nord où les habitants sont moins nombreux à partager cette opinion (51 % aux Pays- Bas, 55 % en Finlande) et ceux du Sud où une écrasante majorité de personnes pensent qu’ils sont une menace pour l’emploi (89 % au Portugal, 84 % en Espagne). Le document publié par 3 l’institut de sondage montre que l’usage de la robotique est encore très limité en Europe, avec 12 % des citoyens européens utilisant ou ayant utilisé des robots à leur domicile ou au travail. Cette appréhension face aux avancées de la robotique n’est pas partagée par tous. Un article publié par le Frankfurter Allgemeine Zeitung démontre que la géné- ralisation des robots en entreprise est également la source de créations d’emplois : « L’automatisation peut faire disparaître des emplois. Mais quand elle rend l’entreprise compétitive et quand l’écoulement des produits est boosté par le processus d’automatisation, la production augmente. Ce qui peut plus que compenser les emplois qui ont été supprimés à l’origine », explique Norbert Irsch, économiste en chef de la banque d’Etat allemande KfW. Ce point de vue est relayé par un rapport de l’International Federation of Robotics (IFR), « Positive Impact of Industrial Robots on Employment », selon lequel le million de robots utilisé dans l’industrie est à l’origine de la création de trois millions de postes. Le Figaro.fr / Publié le 20/09/2012 à 15:56/ Par Sébastien Thévenet http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/09/20/09005-20120920ARTFIG00620-un-robot-intelligent- rejoint-les-ateliers-d-assemblage.php Document 3 : Drones : des ONG demandent l’interdiction des « robots tueurs » Dans sa nouvelle Nouveau modèle, l’écrivain Philip K. Dick décrit une humanité aux prises avec des robots humanoïdes guerriers entièrement autonomes sur le champ de bataille, et la confrontation ne tourne pas à son avantage. Depuis, l’idée de robots tueurs n’a cessé d’être reprise, notamment au cinéma, dans la série des Terminator, récits d’une guerre entre les humains et les machines. Certaines organisations gouvernementales craignent toutefois que ces scénarios fictifs ne deviennent réalité. « Les robots parfaitement autonomes n’existent pas encore, mais les technologies évoluent en ce sens, et des dispositifs précurseurs sont déjà utilisés », indique toutefois un rapport publié lundi 19 novembre par Human Rights Watch et la Clinique des droits humains internationaux de la faculté de droit de l’université de Harvard. « Un vide juridique en matière de responsabilité » Le document a été élaboré après l’audition de plusieurs experts militaires et roboticiens, mais aussi de représentants de la société civile, des philosophes et des avocats spécialisés. La mise en service de machines de guerre – sur terre, dans les airs ou en mer – capables de décider de tuer continue de faire débat. Mais les différents intervenants estiment qu’elles pourraient exister d’ici vingt ou trente ans. Et si ces armes relèvent pour l’heure de la simple fiction, elles suscitent déjà de nombreux problèmes, d’ordre légal notamment. « Ces armes autonomes ne pourraient pas satisfaire les critères imposés par le droit international humanitaire », indique le rapport. Selon les experts cités, ces technologies seraient d’ailleurs incapables de discerner, de façon claire, les soldats et les civils. « L’utilisation d’armes complètement autonomes créerait un vide juridique en matière de responsabilité », pointe enfin le rapport. Qui, en effet, pourrait être tenu responsable d’une uploads/Industriel/ dossier-la-robotique.pdf
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- Publié le Mar 05, 2021
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